Chez Bonduelle, la salade en sachet ne fait plus recette sur notre territoire, l’entreprise agroalimentaire a donc décidé d’arrêter d’en commercialiser et d’en produire, laissant cette activité à la concurrence. « Depuis une dizaine d’années, le groupe Bonduelle fait face à une baisse structurelle de la consommation de salade en France et en Allemagne aggravée par le contexte inflationniste », affirme l’entreprise. Pour la France, cela représente une chute de 15 % de chiffre d’affaires en sept ans a précisé l’entreprise à nos confrères de 20 Minutes.
Au-delà du porte-monnaie, la raison de ce désintérêt des français pour le végétal est peut-être à chercher dans la crise gouvernementale actuelle et dans la proportion immarcescible qu’ont justement les politiques à leur servir des salades jusqu’à l’overdose.
Dans cet art, le Président est sans doute celui qui a le plus la main verte, si l’on en croit un récent sondage Elabe indiquant que 63 % (+3 points depuis le 24 juillet) de nos concitoyens estiment qu’Emmanuel Macron est le principal responsable de la situation. Une situation qui vire au pourrissement, mais pour laquelle le chef de l’État, en bon écologiste, a déjà prévu la phase de recyclage aux dires de Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, qui juge qu’« Emmanuel Macron n’est plus un politique c’est un maitre composteur ». Le pire, c’est que ce gavage forcé de verts boniments ne permettra pas de mieux digérer la revêche élaboration du budget 2025, annoncée comme une future bombe financière, politique, juridique et sociale. Et si les additions autant que les soustractions risquent d’être salées espérons toutefois que tout cela ne vire pas à la salade grecque !