Une étude Ipsos réalisée il y a quelques mois à la demande du réseau d’écoles d’ingénieurs CESI mettait en avant les attentes des jeunes d’aujourd’hui, la fameuse « Gen Z » (jeunes nés entre 1995 et 2010) à peine entrés dans la vie active ou encore en formation. Pour 72% d’entre eux, disposer d’autonomie dans leurs postes est considéré comme primordial ou important. La même proportion est avide de formations tout au long de la vie professionnelle pour maintenir un bon niveau de performances et 50% apprécient d’avoir à utiliser des outils numériques, tels l’IA, dans leur pratique professionnelle ou dans leur formation. Et par-dessus tout, ces jeunes, attentifs à l’équilibre entre leur vie personnelle et leur travail, sont en recherche de sens : ils veulent agir sur le monde et les valeurs de l’entreprise sont au coeur de leur épanouissement professionnel.
À la lecture de ces chiffres, force est de constater que la formation professionnelle répond à ces attentes et tout particulièrement le dispositif d’apprentissage. En familiarisant très tôt les jeunes à la culture d’entreprise, ces derniers peuvent à la fois apprendre des gestes et devenir les gardiens d’un savoir-faire parfois ancestral, utiliser des outils boostés aux nouvelles technologies, mais aussi acquérir des savoir-être qui sont autant de socles pour une construction harmonieuse de l’individu avec le monde qui l’entoure. Et infuser du sang neuf dans les TPE, les PME ou les grands groupes, cela bouscule tout le monde et permet souvent aux dirigeants de regarder en face leur marque employeur s’ils veulent conserver leurs pépites ! Le dossier du Journal du Palais (pages 5 à 26 de cette édition) donne la parole à ces acteurs de la formation professionnelle et ils partagent tous le même enthousiasme pour ce modèle qui, s’il a des bases remontant aux confréries du Moyen-Âge, montre aujourd’hui, à l’ère de l’IA, toute sa modernité !