L’année 2026 ne sera pas une année comme les autres, puisque les 15 et 22 mars, nous nous rendrons aux urnes pour élire les maires et, par là-même, les représentants des communes dans les intercommunalités. Le bloc communal est encore majoritairement décisionnaire de la commande publique qui préside à l’aménagement (voierie, réseaux) et à l’urbanisme. C’est là que se dessine l’avenir des territoires et à ce titre, ces élections sont largement scrutées par les acteurs de l’acte de construire : car c’est là, aussi, que se forge le dynamisme ou non de la promotion, de la construction et de la commercialisation de l’immobilier d’entreprise.
En BFC, les acteurs du secteur ont décidé de se regrouper au sein d’une entité baptisée CEB (pour Club Édifice Bourgogne) afin de peser sur les décisions et faire connaître leurs besoins pour faciliter leur activité. Tous relèvent la nécessité de mettre un frein sur les normes qui entravent, retardent ou font capoter des programmes que des équipes ont parfois mis des mois à peaufiner.
En Côte-d’Or, et principalement dans la métropole dijonnaise où se concentre l’activité de l’immobilier d’entreprise, les opérateurs que nous avons pu consulter sont unanimes à relever une année 2025 plutôt satisfaisante, ou, au pire, calme : un soulagement car la politique nationale et les tensions géopolitiques mondiales laissaient plutôt augurer d’amples déboires. S’ils anticipent, sauf aléas, une année 2026 qui viendra consolider les carnets de commandes signées cette année, ils restent tout de même attentifs et rappellent qu’ils sont les moteurs du dynamisme économique dans une région où les prévisions indiquent une érosion de la démographie ainsi qu’un vieillissement des habitants.