Comme chaque début d’année, la valse des cérémonies de voeux occupe le devant de la scène et noircit les agendas des élus et décideurs. Un moment de convivialité et parfois l’occasion d’annonces somme toute discrètes entre deux flots d’auto-congratulation, à l’image du maire de Pantin, une commune du nord-est de Paris qui deviendra, pendant un an, Pantine...
Un choix justifié par l’édile comme le témoignage de son « engagement en faveur de l’égalité » entre les femmes et les hommes. Maladresse ou véritable coup de communication, Bertrand Kern, élu PS originaire de Belfort, s’en défend en expliquant avoir simplement « voulu susciter le débat ». Ce changement de nom restera toutefois symbolique puisqu’il « ne figurera pas dans les documents officiels ».
D’autant qu’il peut paraître compliqué de vouloir genrer une ville, d’autant plus un nom propre qui, par définition, n’a pas de genre... Yves Jamait chantait bien « ma belle Dijon » alors qu’au même moment on appelait la communauté d’agglomération « le Grand Dijon ». Espérons simplement qu’il n’entraînera pas d’autres élus dans sa mouvance et qu’il ne viendra pas à Jean-Patrick Courtois l’idée de rajouter un “e” à la fin du nom de sa commune, Mâcon...