Halte à la casse du système scolaire nivernais
Scolarité. Malmenée, notre ruralité encaisse un nouvel uppercut avec l’annonce de la suppression, à la rentrée prochaine, de 16 postes d’enseignant dans les écoles et de 300 heures de cours dans les lycées de la Nièvre.
Chaque année ou presque, le couperet tombe sur nos établissements scolaires, aveugle, implacable, insupportable. Tandis que le Conseil départemental a placé 2023 sous le signe de la jeunesse, comment pourrions-nous accepter que soient ainsi piétinées les conditions de son émancipation avec ce démantèlement de notre système scolaire ? Ces suppressions de postes et d’heures, qui n’obéissent qu’à une mécanique comptable, endommagent irréversiblement l’égalité des chances, règle d’or de l’Éducation nationale et de la République.
En tant qu’élus locaux engagés pour l’épanouissement et l’avenir de notre jeunesse, qui porte l’espoir de notre département, nous ne pouvons tolérer cette nouvelle coupe dans les effectifs des enseignants, qui ont déjà suffisamment souffert des réformes de Jean-Michel Blanquer.
Mardi 17 janvier au soir, ils ont fait entendre leur voix devant les locaux de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale. Ils ont été nombreux, le 19 janvier, à manifester contre cette énième dégradation de leurs conditions de travail et contre la réforme des retraites qui obscurcit un peu plus l’horizon d’une carrière de plus en plus difficile à supporter – la crise des vocations et la multiplication sans précédent des démissions et des burn-out en témoignent tristement.
Avec mes collègues de la majorité départementale, avec les maires qui chérissent leur école comme l’âme de leur commune, je suis aux côtés des enseignants et des parents d’élèves pour que cesse cette casse du système scolaire nivernais. Unissons nos forces pour que les services académiques reviennent sur ces suppressions que rien ne justifie.