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La reprise est là mais reste fragile

Par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).

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Les dirigeants de PME sont près de deux sur trois à considérer que la situation globale de leur entreprise s’est améliorée (32 %) ou est restée identique (29 %) au premier semestre 2021.

Quant au second semestre 2021, si le plus grand nombre (41 %) anticipe une situation globale identique à celle du premier semestre, ils sont encore un sur trois (34 %) à craindre une dégradation.

Il convient cependant de souligner, et c’est un point positif, que près de deux entrepreneurs sur trois (62 %) considèrent que leur situation financière est identique (40 %) ou meilleure (22 %) depuis le début de la crise sanitaire.
Enfin, il est à noter que huit chefs d’entreprises sur dix (81 %) envisagent un retour sur site de leurs salariés, près d’un sur trois (29 %) pensant néanmoins maintenir du télétravail.

Tout n’est pas rose pour autant. Sur le plan financier, 18 % des dirigeants interrogés estiment aujourd’hui ne pas avoir la trésorerie suffisante pour rembourser les échéances sociales et fiscales reportées.

Par ailleurs, des freins à la reprise existent. La hausse du prix des matières premières impacte deux entreprises sur trois (64 %) dont la moitié (54 %) déclare, pour l’instant, ne pas répercuter cette augmentation sur ses prix de vente.

Plus préoccupant encore, une entreprise sur trois (33 %) éprouve des difficultés pour s’approvisionner en matières premières, 21 % devant même renoncer à des marchés.

Enfin, 44 % des dirigeants font face à des difficultés de recrutement, 57 % déclarant même avoir dû renoncer à des marchés ou à des projets. La CPME continuera à être force de propositions pour surmonter ces difficultés.