Lutte contre le gaspillage Energétique
Environnement. Nous vivons actuellement une vague de chaleur qui ne sera malheureusement pas exceptionnelle.
Face au changement climatique, il est urgent d’agir pour adapter notre territoire. Dans ce contexte, la pratique de certains commerces de la ville, laissant leurs portes ouvertes sur la rue alors que la climatisation de leurs locaux tourne à fond, est intolérable. Cette pratique entraîne un important gaspillage énergétique et constitue un signal très négatif auprès des clients et habitants de la ville à qui on demande de réaliser des économies d’énergie. J’ai décidé de prendre un arrêté municipal interdisant ces pratiques.
L’interdiction de laisser les portes ouvertes de magasins en été avec la climatisation, ou en hiver avec le chauffage n’avait pas été retenue dans la loi Climat et Résilience. Au regard des engagements climatiques de la France, et de l’effort que nous devons réaliser bien évidemment à long terme, mais aussi dans les mois qui viennent en termes d’économies d’énergie, pour faire face, d’une part au risque de pénuries, d’autre part pour diminuer notre dépendance aux énergies fossiles de la Russie, il me semble opportun de légiférer très rapidement sur cette interdiction largement partagée par les élus et les citoyens.
En effet, c’est bien d’une loi dont nous avons besoin, s’agissant souvent de magasins franchisés, dont les gérants ont l’obligation de maintenir leurs portes grandes ouvertes dans le cahier des charges de leur enseigne. S’agissant également d’une mesure qui ne devrait pas être réservée aux périodes climatiques extrêmes, froid ou chaud, mais bien d’une interdiction qui devrait être appliquée dès qu’un chauffage ou qu’une climatisation fonctionne.
C’est pourquoi je vous sollicite, en votre qualité de député, pour porter ce dossier à l’Assemblée nationale et proposer une règlementation interdisant l’ouverture permanente des portes de magasins lorsque le chauffage ou la climatisation fonctionnent. Vous remerciant de l’attention que vous porterez à cette requête, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma considération.