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Non à la fermeture prématurée du réseau cuivre

Réseau. Elle doit ne commencer qu’une fois que le déploiement de la fibre sera terminé en veillant à ce que les offres en fibre optique soient réellement substituables aux offres sur le cuivre et la transition vers la fibre pour tous.

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La connectique réseau internet
(Crédit : Freepik)

Engagée depuis quelques mois par Orange, la fermeture du réseau cuivre est un chantier important de dimension industrielle essentielle s’agissant de son futur démontage et de sa valorisation.

Mais cette fermeture qui concerne des milliers d’utilisateurs grand public et professionnels en France, sans oublier les collectivités territoriales, n’est pas sans risque pour les usagers et pour les acteurs économiques.

Elle doit impérativement ne commencer qu’une fois que le déploiement de la fibre sera terminé en veillant à ce que les offres en fibre optique soient réellement substituables aux offres sur le cuivre et la transition vers la fibre pour tous.

Ce rôle important des départements pour accompagner le basculement vers la fibre dans une optique d’intérêt général doit aussi être réaffirmé et engagé par Orange, déjà en retard sur le déploiement de la fibre en zone AMII (Appel à manifestation d’intention d’investissement).

Les conseillers départementaux de la Côte-d’Or demandent au gouvernement, en lien avec les opérateurs, notamment Orange, et le régulateur de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) :

  • La mise en place d’une gouvernance départementale afin de s’assurer de la connexion de la fibre optique, associant les acteurs privés et les autorités publiques concernés par cette fermeture afin d’en éviter les conséquences pour les usagers, grand public et professionnels, et de garantir les appels en cas d’urgence ;
  • L’affirmation du principe que la fermeture généralisée du cuivre doit s’accompagner simultanément de l’achèvement effectif de la couverture en fibre, de qualité pour toutes les adresses ;
  • Et enfin le lancement d’un fonds de péréquation pour financer les évolutions des réseaux publics FTTH, notamment pour le raccordement complexes des territoires éloignés et des bâtiments isolés.