Tous les atouts de la « C2R »

À Genlis, la journée des centralités rurales en région a fait le point sur les politiques de dynamisation des communes d’appui. Le dispositif centralités rurales en région (C2R) accompagne le développement des villes de moins de 15.000 habitants, situées hors des grands pôles urbains et reconnues comme « fragiles » par la collectivité locale. Ces villes sont celles où se concentrent les commerces, services et équipements absents des communes avoisinantes, leur conférant un statut de pôles d’appui pour ces communes et leurs habitants.
« Ces pôles sont d’autant plus importants qu’ils sont situés hors des zones urbaines et animent le plus souvent de vastes territoires peu denses et éloignés des grandes villes. Ils ont également une fonction identitaire forte et connaissent globalement des variations démographiques et d’emploi défavorables et un revenu moyen par habitant plus faible que la moyenne régionale », indique la région. Le 16 novembre à Genlis, une journée était consacrée à ce réseau C2R afin de faire le point sur le dispositif et ce qu’il peut engendrer en termes d’activité et d’attractivité pour ces « centralités rurales ».
Doté par la région BFC d’une enveloppe de 50 millions d’euros sur la période 2022-2026, le dispositif a identifié 128 communes pour être accompagnées. À ce jour, 80 communes sont conventionnées pour recevoir des aides C2R selon deux modalités : les communes disposant déjà d’une stratégie de revitalisation antérieure à cinq ans (du type « Petites villes de demain ») pourront bénéficier de la part de la région d’une enveloppe (500.000 euros au maximum) en soutien pour ses actions s’inscrivant dans cette stratégie.
Les communes non dotées de stratégie globale de revitalisation pourront recevoir jusqu’à 200.000 euros pour financer l’étude préalable et soutenir un projet en anticipation. Les projets devront participer à la transition énergétique et environnementale, et également associer usagers et habitants.