2024, année décisive pour l’uB
Projets. Jeudi 11 janvier 2024, à la salle multiplex, Vincent Thomas, président de l’université de Bourgogne a présenté ses vœux pour la nouvelle année.
Pour sa dernière année de l’actuelle mandature (il a été élu en mars 2020) Vincent Thomas, président de l’université de Bourgogne (uB) est revenu sur les projets aboutis et en cours. Premier point abordé, les finances, devenues une obsession pour les présidents d’université depuis la loi sur l’autonomie (loi dite « Pécresse » de 2013). Le président a ainsi fait part du budget de l’année 2024, insistant sur le fonds de roulement auquel « il a fallu prélever 16 millions d’euros pour assurer l’équilibre du budget initial, c’est une première ! » pour construire la stratégie d’investissement.
Concernant le patrimoine de l’université, des travaux de rénovation sont observables à la fois sur le campus dijonnais avec « l’extension de l’ESIREM, la restructuration profonde de la BU Le Cortex, la rénovation et l’expansion des locaux du service de santé universitaire ou encore les rénovations énergétiques du bâtiment Droit-Lettres » mais aussi sur les campus territoriaux comme au Creusot et « la rénovation énergétique de l’IUT » et d’autres projets en cours à Nevers ou encore Chalon-sur-Saône.
Un futur international ?
2024 sera une année importante pour l’uB, qui après avoir fait sécession de la Comue UBFC qu’elle quittera officiellement le 31 mars 2024, s’annonce désormais comme « établissement public expérimental », (EPE) fédérant, outre l’uB, neuf établissements à ce jour (la BSB, des écoles d’ingénieurs - CESI, ESEO, ESTP - l’École supérieure de musique (ESM) Bourgogne Franche-Comté, le campus de Dijon de Sciences-Po Paris, l’École supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne, le Centre hospitalier universitaire Dijon Bourgogne, le Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc et le Crous BFC), sous le nom d’« université Bourgogne Europe » dont l’ambition est « de renforcer le rôle de l’établissement d’enseignement supérieur avec ses partenaires en tant qu’acteur social et de s’étendre au niveau national, européen et international ».
L’université entretient et renforce à ce titre son alliance « Forthem » qui permet des mobilités dans plusieurs universités européennes partenaires - Vincent Thomas précisant d’ailleurs que l’université de Bourgogne est « la seule à mener une politique d’encouragement de mobilités des personnels administratifs ».
Signes encourageants pour un rayonnement futur, le label Unesco, retiré à la chaire « culture et traditions du vin » a été reconquis en fin d’année 2023, et « 68 chercheurs ont été classés parmi les meilleurs scientifiques du monde par l‘université de Stanford et l’université de Bourgogne est la seule de la région à être présente dans le classement international de Shanghai, avec 27 autres établissements nationaux », a souligné Vincent Thomas.
Une fondation solidaire
Annoncée officiellement début décembre, la Fondation de l’uB, qui a pour vocation d’étendre l’attractivité et le rayonnement de l’établissement a choisi pour son premier thème d’action un projet bien plus endogène : la solidarité étudiante. Celle-ci a été mise à l’honneur à travers la commission solidarité étudiante et les actions menées pour aider les étudiants en difficulté avec les « 450 colis alimentaires et plus de 70 étudiants sortis de la rue avec des dispositifs de logement d’urgence ».