Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2023 (février)
Retrospective. Avant de commencer l’année 2024, l’équipe du Journal du Palais a fait le bilan en sélectionnant les actualités qu’il fallait retenir lors du mois de février, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté.
Un ministre pour plaider la souveraineté industrielle
Entre Le Creusot, Montceau-les-Mines et Chalon-sur-Saône, le ministre de l’Industrie Roland Lescure (à gauche sur la photo) est venu découvrir les grands sites industriels de Saône-et-Loire (Industeel, Lucy III, Saoneor), ainsi que l’Usinerie, le pôle d’accompagnement des entreprises vers le numérique pour plus de compétitivité. Avec les élus locaux - notamment Sébastien Martin (à droite sur la photo), président du Grand Chalon, Gilles Platret maire de Chalon-sur-Saône - et avec le préfet de département Yves Séguy, le ministre a pu se rendre sur le futur site d’implantation d’Iten, fabricant de micro-batteries dont l’installation en Saône-et-Loire symbolise l’attractivité du département. L’occasion aussi pour Roland Lescure de plaider pour une réindustrialisation de la France, gage non seulement de compétitivité mais aussi de cette souveraineté à regagner, alors que les crises successives tendent à en montrer l’urgence.
Une SPL pour gérer le Parc des Expositions
Nouveau rebondissement dans le feuilleton de la gestion du Parc des Expositions et Palais des Congrès de Dijon.
Après le transfert de la délégation de service public au tandem CCI métropole de Bourgogne/ GL Events, décision attaquée par le concessionnaire historique Congrexpo et la décision de la ville de Dijon de mettre fin à cette passation de délégation, le dernier conseil municipal votait en février le principe d’une société publique locale (SPL) pour la gestion de l’équipement, avec un double objectif : sauver la Foire de Dijon... et reprendre la main alors que des travaux de rénovation de plusieurs dizaines de millions d’euros sont prévus.
Des haies sur la pépinière maraîchère des Andiers
Les Andiers, ce sont six hectares aménagés par Grand Besançon Métropole à l’ouest de la métropole afin de permettre à des aspirants maraîchers bio de tester durant trois ans la pertinence de leur projet professionnel en conditions réelles. Les Andiers se complètent de dix hectares gérés par l’association de réinsertion Les Jardins de Cocagne, qui peut accueillir jusqu’à 70 personnes.
Avec l’appui de bénévoles de France Nature Environnement, Les Jardins de Cocagne vont planter sur le site 439 mètres linéaires de haies champêtres, composées d’espèces vernaculaires, aux vertus multiples : outre qu’elles brisent le vent, ces haies protègent les sols, favorisent la biodiversité et accroissent les rendements. L’opération, d’un montant prévisionnel de 4.964 euros est cofinancée par l’État dans le cadre du plan de relance (87 %) et par Grand Besançon Métropole (13 %).
À Chenôve, la « réponse républicaine » de l’État
Jeudi 9 février, le préfet de Côte-d’Or et de région Franck Robine a passé plusieurs heures à Chenôve.
La ville qui subit depuis plusieurs années des actes criminels ne baisse pas les bras et s’est lancée dans un ambitieux programme de reconstruction dans le domaine du sport, de l’aménagement urbain, de l’éducation... et dans la sécurisation de l’espace public, grâce à des dispositifs de vidéosurveillance et des moyens de police renforcés, mais aussi par la médiation. Plusieurs dizaines de millions d’euros pour lesquels l’État, par la voix de son préfet, tiendra ses engagements.
Trois millions d’euros pour le biométhane
À Granges en Saône-et-Loire, Veolia a sollicité la jeune entreprise innovante Waga Energy pour construire une unité de production de biométhane à partir de déchets.
Alésia, muséo-pôle d’attractivité
À l’occasion de la conférence de lancement de la saison 2023 du MuséoParc Alésia, le président du conseil départemental François Sauvadet a officiellement présenté le nouveau directeur général Laurent Bourdereau. Le site a connu en 2022 une fréquentation historique, avec 85.000 visiteurs, dont 35.000 visiteurs durant la période estivale. Véritable pôle d’attractivité touristique, le MuséoParc est également un vecteur économique puisque le département estime qu’il a engendré 12 millions d’euros de retombées dont neuf millions de retombées indirectes.