Fibre et 5G, le duo gagnant pour l’avenir numérique
Numérique. Avec 57% du département couvert par la 5G, SFR, co-constructeur de la fibre en Saône-et-Loire investit en Saône-et-Loire pour répondre à l’évolution des usages.
Après plusieurs décennies de déclin, la Saône-et-Loire tente désormais de renouer avec l’industrialisation — en misant notamment sur les nouvelles industries, et portée par les annonces récentes du gouvernement de relancer la filière du nucléaire. Une réindustrialisation qui passe — obligatoirement — par un développement des infrastructures numériques.
L’annonce du conseil départemental de couvrir 100% du territoire par la fibre — soit l’installation de 100.000 prises supplémentaires — d’ici la fin de l’année, résonne avec le développement de la 5G, porté par l’un des co-acteurs de la fibre — Altice France — qui voit dans le projet départemental un appui précieux pour le déploiement de ses services.
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Porté par l’opérateur SFR, Altice France revendique aujourd’hui une couverture pour 57% du territoire en 5G, soit 161 villes, contre 99,65% en 4G : « C’est un tournant majeur dans la connexion de ces territoires qui fait du département de Saône-et-Loire l’un des plus équipé » explique Cyrille-Frantz Honegger, Délégué Régional d’Altice France – SFR. Désormais, ce sont donc 198 .000 logements et locaux professionnels éligibles à la fibre en Saône-et-Loire répartis dans 194 communes.
La 5G pour quel usage ?
Si elle nourrit des inquiétudes, la 5G reste pourtant un outil plus performant que la 4G. Performance énergétique d’abord : « Les antennes 5G que nous installons sur les sites existants sont beaucoup moins énergivores et plus petites que celles de la 4G ».
Une donnée qui vient en complément des outils mis en place par les opérateurs — SFR bien entendu mais aussi leurs concurrents - d’extinction automatique des box ou des téléviseurs. Mais là où la 5G se montre performante, c’est avant tout sur les usages du téléphone : « Les usages du portable évoluent et proposent de plus en plus d’outils qui demandent toujours plus de bande passante. La 5G permet de démultiplier les capacités, tout comme le fait la fibre ».
Une technologie qui a bénéficié d’un évènement inattendu mais qui fait office de sondage en temps réel : « La crise de la COVID a démontré la résilience de nos réseaux et que ces derniers étaient très bien engagés. Mais elle a aussi montré la nécessité d’offrir aux usages des performances au moins équivalentes, avec le développement du télétravail par exemple ».
Une évolution face aux demandes qui, selon Cyrille-Frantz Honegger, dépendra désormais des objets connectés : « Avec la fibre, nous n’avons plus de limites. En 2030 le fil cuivre sera définitivement abandonné et nous pouvons alors imaginer toutes les évolutions possibles aux deux bouts de la ligne. Bientôt nous pourrons assurer un service de qualité pour six ou sept personnes en télétravail sur la même ligne et développer toutes sortes de loisirs connectés ».