Le Pass de l’Yonne disponible sur Parcoursup
Enseignement supérieur. Sous l’égide de la Faculté des sciences de santé de Dijon, cette nouvelle voie devrait bénéficier, dès la prochaine rentrée universitaire, à une trentaine d’étudiants.
Il est désormais possible pour un étudiant icaunais d’effectuer sa première année de médecine à Auxerre. Depuis le 18 janvier, le Parcours accès spécifique santé (Pass) de l’Yonne figure sur la plateforme d’orientation des bacheliers vers les formations de l’enseignement supérieur. À la rentrée, une trentaine de places seront disponibles dans les locaux auxerrois de l’université de Bourgogne. Instigateur de cette nouvelle filière, le conseil départemental de l’Yonne doit y conduire prochainement des travaux de rénovation afin que les futurs étudiants puissent suivre les cours de santé, ainsi que leur enseignement d’option mineure (droit, philosophie, psychologie, langues étrangères…), en visioconférence.
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« La forte volonté de l’exécutif départemental de constituer une politique publique locale de santé s’est traduite par la création d’un Pacte Santé 2022-2024, adopté à l’unanimité le 10 décembre 2021. Ce pacte ambitieux et offensif, représentant un montant total de 5,4 millions d’euros mobilisés sur trois ans, a été construit autour d’actions-phares avec l’objectif principal d’améliorer l’accès aux soins des Icaunais. L’implantation de cette première année de médecine dans l’Yonne, à Auxerre, dès septembre 2023, constitue à n’en pas douter une avancée significative », se réjouit Gilles Pirman, le vice-président du conseil départemental de l’Yonne, en charge de la santé.
Des enjeux multiples
Département de la région Bourgogne-Franche-Comté le plus touché par la désertification médicale et celui parmi les moins pourvus en filières d’enseignement supérieur, l’Yonne entend faire d’une pierre deux coups en inaugurant ce nouveau dispositif qui vise, par ailleurs, à permettre aux jeunes icaunais les plus modestes d’accéder à une formation de tout premier plan, à proximité de leur résidence familiale. Aujourd’hui encore, les étudiants issus des territoires à caractère rural restent encore sous-représentés dans les grandes écoles et les filières universitaires d’excellence alors qu’il ressort de plusieurs études que les jeunes diplômés, de médecine notamment, opteraient, de préférence, pour leurs terres d’origine lors de leur installation.