Le quartier des Champs-Plaisants attend son centre socioculturel
Territoire. Inscrite dans le nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), la construction de cet équipement structurant a été lancée par la mairie de Sens.
Lundi dernier, le maire de Sens, Paul-Antoine de Carville, a dévoilé le nom du futur centre socioculturel et de la petite enfance du quartier des Champs-Plaisants, à l’occasion de la pose de la première pierre.
Baptisé la « Maison des 3 Sens », ce bâtiment regroupera, dès le premier trimestre 2024, trois services municipaux : la mairie annexe, un pôle « petite enfance » comprenant, entre autres, une crèche de 22 berceaux et un centre d’animation avec une salle polyvalente modulable.
Après diagnostic, la mairie avait pris la décision de démolir l’ancienne structure pour en implanter une nouvelle - plus fonctionnelle et moins énergivore - sur le même emplacement.
Au total, le coût de l’investissement s’élève à 4,3 millions d’euros, subventionnés à hauteur de 70 %, notamment par l’État, à travers l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), et la Caisse d’allocations familiales (Caf).
>LIRE AUSSI : Saulon-La-Chapelle : quand ruralité rime avec vitalité
« Les travaux ont débuté en novembre-décembre 2022, avec la pose des fondations. Ils se poursuivent actuellement avec la pose de la charpente en bois. Dans les semaines à venir, les façades vont être posées ainsi que les panneaux photovoltaïques. Puis, à partir de l’été, viendront les travaux en intérieur : pose des sols, installation de la plomberie, mise en peinture… », a détaillé le premier magistrat de la ville lors de son discours inaugural, soulignant en amont que « les Champs-Plaisants ou les Arènes tels que nous les avons connus en 2020 n’aurons plus rien à voir avec ce qu’ils seront en 2030 ».
Un programme décennal à 117 millions d’euros
Il y a trois ans, la ville de Sens a, en effet, signé une convention de renouvellement urbain concernant, à la fois, les quartiers des Champs-Plaisants et des Arènes, à laquelle se sont greffées des opérations immobilières portées par des partenaires privés.
D’ici à 2030, 617 logements doivent être démolis, 309 vont être reconstruits, 825 seront « résidentialisés » et 505 réhabilités, notamment à l’initiative de l’entreprise sociale pour l’habitat (ESH) Habellis.
Après la réouverture du centre commercial, de la Poste et la création d’une maison de santé pluridisciplinaire (MSP), une nouvelle annexe de la bibliothèque municipale doit sortir de terre l’an prochain.
Au début de l’année, un îlot de fraîcheur et de biodiversité de 10.000 mètres-carrés a, par ailleurs, été intégré dans l’ensemble urbain par les élèves des établissements sénonais, dans le cadre du projet de microforêt du jardin Corneille. « Quant à la nouvelle cité éducative et sportive, les études se poursuivent : j’ai bon espoir que les premiers travaux débutent fin 2025. »