Montceau-Les Mines : Des factures en baisse grâce au réseau de chaleur
Energie. À Montceau-Les Mines, l’accord d’extension entre Engie Solutions et la ville va permettre aux abonnés du réseau de chaleur urbain Moncia de voir baisser leur facture.
En ces temps de flambée de prix, le nouvel accord d’agrandissement du réseau de chaleur urbain initié en 2013 dans le cadre d’un contrat de « verdissement », extension et exploitation du réseau de chaleur —appelé Moncia et porté par Engie solutions — et la ville de Montceau-Les Mines, est une bonne nouvelle puisqu’elle va engendrer une baisse de l’abonnement pour les usagers, même si, tempère la maire Marie-Claude Jarrot : « C’est une projection, car personne n’est aujourd’hui capable de dire comment vont évoluer les coûts de l’énergie », admettant même que cette baisse sera « modeste ».
Quoi qu’il en soit, dans un contexte inflationniste inédit en France depuis les années 70, juguler les augmentations apparaît déjà comme une démarche volontariste.
Et c’est par un avenant signé avec Barthélémy Foubert, directeur régional d’Engie solutions, que 37 nouvelles sous-stations vont être installées d’ici deux ans, soit 1.130 nouveaux logements qui pourront êtes connectés en plus des 3.700 actuels.
44.000 tonnes de CO2 en moins
Outre l’aspect économique, le réseau urbain qui a remplacé le réseau à vapeur — notamment inauguré sur l’Hôpital Bouveri en février dernier — permet d’offrir une énergie décarbonée mais aussi d’appréhender l’évolution de la réglementation thermique qui doit entrer en vigueur en 2028 et qui durcit considérablement les règles, particulièrement en matière de location ou de vente des « passoires thermiques », c’est à dire, les bâtiments classés F et G.
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Une réglementation qui inquiète d’ailleurs les professionnels de l’immobilier et les propriétaires. Depuis sa mise en place, le réseau de chaleur — long de 20 kilomètres et disposant de 92 sous-stations de livraison — a permis de transformer Montceau-les-Mines en produisant une énergie à 60% renouvelable grâce à la biomasse et d’éviter le rejet de 10.100 tonnes de CO2 par an.
Le raccordement des 37 nouveaux bâtiments, qui représente un investissement de 7,7 millions d’euros, permet de réaliser une économie de CO2 de près de 44.000 tonnes sur la durée restante de la délégation de service public.