Collectivités

Plus de trois décennies de liens étroits avec les entreprises

Formation. L’année 2024 marque un tournant dans l’histoire d’Iméa, l’école des métiers du commerce et de la vente de la CCI Saône-Doubs. Outre le fait qu’elle fêtera ses 35 ans, elle arbore une nouvelle identité de marque et ouvre une inédite formation Bac+5.

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Photo de Françoise Sanchez
À gauche Françoise Sanchez, directrice d’Iméa tient à la main un document avec l’ancien logo de l’école de commerce de la CCI Saône-Doubs. Au fond, sur l’écran, la nouvelle charte graphique de l’établissement qui fête en 2024 ses 35 ans. (Crédit : JDP)

L’école consulaire Iméa est née en 1989 à Besançon sous le nom d’école des commerçants. Rattachée à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Saône-Doubs, l’établissement d’enseignement supérieur - présent sur quatre campus : Besançon, Montbéliard, Vesoul et Pontarlier - cultive depuis ses origines une grande proximité avec le réseau entrepreneurial de son territoire. Ses formations en alternance, validées par trois diplômes, de bac+2 à bac +3, reconnus par l’État, sont tournées vers les métiers de la vente et du commerce. « La force d’Iméa réside dans notre capacité à identifier les besoins spécifiques, tant chez nos entreprises partenaires que chez nos étudiants. L’épanouissement personnel de nos apprenants nous tient à cœur tout autant que leur insertion professionnelle, et en faisant correspondre ces profils au mieux, nous visons l’obtention d’une parfaite adéquation entre nos apprentis et leur entreprise. C’est l’une des clés de notre succès », affirme Françoise Sanchez, directrice d’Iméa.

Les 50 formateurs de l’école sont issus du monde de l’entreprise. « Consultants, coachs, salariés d’entreprises… certains d’entre eux sont même d’anciens étudiants d’Iméa, qui, en parallèle d’un parcours professionnel réussi, désirent transmettre leurs expériences aux nouveaux entrants, complète la directrice. L’école a pour principaux objectifs de développer une pédagogie de terrain, en phase avec son temps et avec les demandes des entreprises, et de mettre en corrélation au quotidien théorie et pratique ». Une formule qui se traduit par un taux de réussite de 97 % toutes formations confondues.

Anniversaire et nouvelle identité

Pour marquer ses 35 années d’existence, l’Iméa change d’identité visuelle et se pare d’un nouveau logo voulu plus moderne. « Réalisé par l’agence Séquane à Pontarlier, il se présente sur un fond terre de Sienne rappelant à la fois le pragmatisme des formations proposées par l’école - qui favorise une insertion professionnelle rapide de ses 230 étudiants - et la notion de chaleur, qui caractérise l’accompagnement des jeunes du premier entretien jusqu’à l’obtention du diplôme et même au-delà », explique Françoise Sanchez.

Cette notion de cocooning se retrouve également dans l’accent du « e » qui vient former un toit protecteur avec le « m » du nom Iméa. Ces éléments graphiques sont complétés d’un slogan : « Iméa, bien plus qu’une école de commerce » visant à mettre en avant le réseau d’entreprises partenaire de l’école, ainsi que ses plus de 6.000 alumnis.

Un Mastère né des besoins du terrain

Enfin, 2024 verra l’ouverture à la rentrée de septembre d’un Mastère manager de centre de profit. « Ce diplôme Bac+5 apportera notamment une réponse aux 30 % d’étudiants diplômés à Bac+ 3 de l’établissement qui souhaitent poursuivre leurs études au sein d’Iméa et qui ont besoin de savoir qu’ils auront du travail sur le territoire. Cela participe aussi à l’attractivité du territoire, précise Jean-Luc Quivogne, président de la CCI Saône-Doubs. Ce mastère est également une attente du terrain exprimée par les entreprises du territoire que nous avons auditées : cela fait partie des devoirs d’une école consulaire que de répondre à leur problématique de recrutement ».

« Les futurs étudiants de ce mastère ouvert à l’apprentissage et au contrat de professionnalisation pour les plus de 30 ans étudierons via des mises en situation réelle la stratégie commerciale, le management des ressources humaines et la gestion administrative et financière de l’entreprise. Un dernier volet qui a été intégré à la demande des entreprises locales. L’ensemble offre un mastère à large spectre qui pourra même s’enrichir d’une couleur entrepreneuriale via la détection et l’accompagnement par nos experts en création et reprise d’entreprises de la CCI, des potentiels porteurs de projet. C’est une envie que nous avions de longue date, mais que nous pouvions difficilement mettre en place au niveau BAC+2, BAC+3 », confie Françoise Sanchez.