Saône Digital, vitrine de la High-Tech
Technologie. Le conseil communautaire Mâconnais Beaujolais Agglomération vient de lancer la phase constructive de Saône Digitale qui s’achèvera en 2035.
Jeudi 30 juin, le conseil communautaire de Mâconnais Beaujolais Agglomération (MBA) a acté la création de la future zone digitale dans l’espace industriel de la Darse nord. Un projet de sept millions d’euros de reconversion de l’ancienne usine Essex, spécialisée dans la fabrication de fils de cuivre émaillés qui a fermé ses portes en 2010 et qui a demandé un an de travaux de destruction (pour un coût de 1.695.348 euros hors taxe), notamment pour évacuer les 650 tonnes de fibrociment composé d’amiante. Le contrat de concession a été attribué à la SPL Mâconnais Val de Saône Bourgogne du Sud, dont la collectivité est actionnaire.
Palier la pénurie d’offres à moyen et long terme
Le projet, qui devrait s’achever en 2035 est pharaonique. L’enjeu est de transformer un site industriel de 27.000 mètres carrés en « rue jardin », favorisant la biodiversité et permettant d’accueillir des start-up et des entreprises de l’innovation : laboratoire de biotechnologie, commerces et services de proximité, petit artisanat, activités de loisirs, activités culturelles. Le tout par l’utilisation de matériaux bio-sources et d’un aménagement visant à accompagner la lutte contre les changements climatiques.
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Soutenu par la région Bourgogne Franche-Comté et par l’Union européenne, ce projet de requalification unique en Bourgogne a pour objet de « palier la pénurie d’offre à moyen et long terme qui obèrerait très sérieusement son dynamisme et son équilibre entre accueil de nouveaux habitants et offres d’emploi parallèles » explique MBA et s’inscrit dans le prolongement de la Cité de l’entreprise, un parc d’entreprises créé il y a quelques années en bordure de la zone de la Darse nord et qui doit, lui aussi, s’agrandir dans les années à venir. Outre une vitrine exceptionnelle pour le mâconnais, ce nouveau site devrait permettre la création de plus d’un millier d’emplois directs dès l’implantation des premières entreprises en 2024 ou 2025 dans un cadre qui alliera high-tech et confort de travail.