À Saint-Valérien, Faber France voit plus grand
Industrie. Dans le cadre de la réorganisation industrielle de SFPI Group, la filiale icaunaise spécialisée dans la conception de stores d’intérieur sur mesure prévoit de doubler sa production dès l’an prochain.
L’année 2022 aura été, quoi qu’il advienne, une année faste pour l’entreprise industrielle du Gâtinais en Bourgogne. Depuis la rentrée, Faber France a investi les 1.700 mètres carrés de son nouvel entrepôt destiné à soutenir la fabrication des stores d’intérieur, moyen et haut de gamme, pour les professionnels. Ce qui porte à près de 7.500 mètres-carrés la superficie du site implanté dans la zone industrielle des Frénelleries. Cet agrandissement de l’appareil productif, pour lequel près de trois millions d’euros ont été investis, s’est accompagné d’une campagne de recrutement inédite, menée en partenariat avec le Pôle économie et insertion professionnelle du Sénonais (Peips), qui a vu les effectifs croître de 44 à 71 collaborateurs depuis le mois de juillet, pour atteindre les 80 salariés au début de l’année prochaine.
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« Ce projet de réindustrialisation et de relocalisation des activités de SFPI Group, lancée en 2021, prévoyait la construction d’une extension ainsi que la réfection des locaux sociaux et la modernisation de l’outil de production », détaille Bertrand Lamarque, le directeur général de Faber France. « Nous sommes, à présent, identifiés comme le spécialiste industriel des solutions solaires du groupe. En doublant nos effectifs, nous allons être en capacité de passer de la fabrication de 60.000 à 130.000 pièces par an. » Une réorganisation qui s’est opérée sans aucun licenciement dans les différentes filiales de la holding française.
Un marché dynamique
Confortée par un secteur du bâtiment extrêmement porteur, sous l’impulsion des nouvelles dispositions législatives sur la rénovation thermique et une conjoncture orientée vers la sobriété énergétique, l’entreprise icaunaise profite, par ailleurs, de l’engouement des prescripteurs pour le « fabriqué en France ». « Malgré deux années marquées par la crise sanitaire, nous avons connu une belle dynamique. Cette année, nous devrions enregistrer un chiffre d’affaires de 9,4 millions d’euros contre 8,2 millions d’euros lors de l’exercice précédent », précise Bertrand Lamarque. Une croissance qui ne devrait pas fléchir de sitôt.