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Bel’etic : des étiquettes et de l’éthique

Industrie. Sur une bouteille ou un emballage, l’étiquette adhésive fait partie intégrante de l’image de l’entreprise. Après 27 ans à travailler dans ce secteur, Sylvain Laratta se lance dans une nouvelle aventure avec Bel’etic. Installée dans la zone industrielle de Longvic, il lancera les premières impressions à la mi-décembre.

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Sylvain Laratta
Dans la zone industrielle de Longvic, Sylvain Laratta finalise les travaux des locaux qui accueillent sa nouvelle entreprise Bel’etic. (Crédit : Nadège Hubert)

Dans les locaux de 350 mètres carrés, les ouvriers finalisent les aménagements tandis que le dirigeant s’affaire à monter un meuble ou une étagère. Dans l’atelier accolé aux bureaux, la première machine attend sagement sous une bâche protectrice d’être installée. Sylvain Laratta attend avec impatience de répondre aux premières commandes pour son entreprise Bel’etic. Son crédo, l’étiquette adhésive, un milieu dans lequel il évolue depuis près de 30 ans. Pour mettre toutes les chances de son côté, il s’est entouré de son épouse, en lui confiant la gestion administrative, et d’une graphiste qui aura à charge de créer ou dépoussiérer l’identité visuelle des étiquettes. Deux commerciaux indépendants viendront renforcer l’équipe.


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« J’ai investi 700.000 euros dans trois machines : une pour l’impression numérique et deux pour l’embellissement. » Sylvain Laratta et Bel’etic pourront ainsi répondre aux demandes concernant aussi bien de la dorure que du vernis, du relief, du pelliculage, de la sérigraphie ou encore du braille. « Nous pourrons également faire de la numérotation. » Un procédé que le dirigeant espère appliquer aux étiquettes de produits d’exception, prévoyant de répondre aussi bien au milieu du vin qu’à celui de l’agro-alimentaire ou encore des cosmétiques. « Nous pourrons répondre à tous les secteurs d’activité pour faire de la petite et moyenne série. » Jusqu’à 500.000 étiquettes adhésives dans un format n’excédant pas le A4.

Une vision de la profession

Outre l’impression, Sylvain Laratta conçoit son activité autour du conseil et a voulu le sous-entendre en baptisant son entreprise Bel’etic. « J’ai la volonté d’avoir une certaine éthique en apportant un regard technique sur le choix de l’étiquette. Je ne veux pas simplement imprimer sans me soucier du rendu final. » Du support de destination à la température de conservation en passant par la durée de vie du produit dans son ensemble, le dirigeant souhaite apporter le meilleur service à ses clients ainsi qu’une certaine réactivité. « Je veux répondre dans un délai court, sous huit jours, quand nous serons lancés. » Les premières commandes ont déjà été reçues et attendent que les machines se mettent en marche, aux environs du 12 décembre.