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Bericap investit pour adapter son outil

Industrie. Bericap, fabricant de bouchons en plastique et caoutchouc installé à Longvic, investit 25 millions d’euros pour répondre à la réglementation européenne future. L’entreprise prévoit également cinq millions d’euros pour sécuriser son outil et un investissement complémentaire d’ici 2025 pour poursuivre sa transition vers l’usine 4.0.

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Photo de Jean-Jacques Alexis
Jean-Jacques Alexis, président de Bericap France, engage des investissements pour répondre à la réglementation européenne sur les bouchons. (Crédit : JDP)

Les bouchons de bouteille devront rester accrochés au support à partir du 1er juillet 2024. Cette réglementation européenne ne manque pas d’impacter Bericap à Longvic. Le site majeur de Bericap France réalise des bouchons pour les activités boisson mais aussi nourriture, telles que le miel, mais aussi des bouchons spécifiques. « Nous réalisons 90% du chiffre d’affaires en France », souligne Jean-Jacques Alexis, président de Bericap France. Pour répondre à cette réglementation, l’industriel engage 25 millions d’euros pour transformer ses lignes.

« Nous aurons de nouvelles lignes d’injection plastique, de nouveaux moules, des lignes de slittage, d’assemblage, des caméras de contrôle… »


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Entamée en février 2022, la nouvelle installation devrait être opérationnelle au premier trimestre 2024. En parallèle, l’entreprise s’est entourée d’une vingtaine d’apprentis.

« Nous devons renforcer nos compétences pour faciliter l’intégration des nouvelles technologies et continuer vers l’usine 4.0. Nous avons la volonté et la capacité de les intégrer à l’issue de leur apprentissage. »

Un plan d’investissement complet

Outre cet investissement majeur lié à la réglementation européenne, Bericap France engage une enveloppe de cinq millions d’euros. « Nous voulons maintenir les équipements, leur niveau de sécurité et développer de nouveaux produits autour des bouchons liés à l’alimentaire avec des procédés d’assemblage multi-pièces. »

D’autres investissements sont également envisagés par le responsable qui prévoit une enveloppe comprise entre 1,5 et 2 millions d’euros à partir de l’été 2024. « La réglementation a bousculé notre plan d’industrialisation vers l’automatisation que nous reprendrons pour arriver à une usine 4.0 afin d’éviter les tâches sans valeur ajoutée. » Des cobots et un système d’emballage automatique des produits devraient ainsi être installés d’ici 2025.