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L’Icaunaise Yltec intègre l’Accélérateur « Industriels de la mer »

Industrie. Spécialisée dans la fabrication de pièces en inox, principalement pour le secteur du nautisme, la PMI va bénéficier d’un accompagnement stratégique de 18 mois, de la part de Bpifrance.

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Yltec
Épontilles, balcons, échelles, daviers, cadènes… Yltec conçoit les pièces d’accastillage en inox, en particulier, pour les bateaux de plaisance. En intégrant l’Accélérateur « Industriels de la mer », Florian Bordier entend investir de nouveaux marchés. (Crédit : Yltec)

Des 15 entreprises sélectionnées dans la première promotion du programme, elle est la seule à être aussi éloignée du littoral « et du microcosme vendéen ». En près de 40 ans, la PMI jovinienne, reprise en 2014 par Florian Bordier, s’est forgé une solide réputation dans l’univers de la fabrication de pièces complexes en inox.

« Les deux tiers de notre activité sont tournés vers le secteur du nautisme et du yachting. Nous réalisons des pièces spécifiques d’accastillage pour les voiliers, pour la customisation des semi-rigides ou encore dans le domaine militaire », précise le gérant. Ses clients : Les chantiers navals de Zodiac, de Catana Group et de Fountaine Pajot.


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Ces dernières années, Yltec, qui est aussi présente sur les secteurs des équipements industriels pharmaceutiques et du mobilier médical, a connu une forte croissance avec un chiffre d’affaires (sept millions d’euros) et un effectif (30 collaborateurs), multipliés par deux en cinq ans. « Nous avons, par ailleurs, ouvert une filiale à Enfidha, près de Sousse en Tunisie, qui compte 25 salariés afin de nous rapprocher de certains marchés nautiques. Aujourd’hui, nous entrons dans une phase de consolidation et d’amélioration de nos process. »

Réinterroger la stratégie

Élaboré dans le cadre de France 2030, le programme Accélérateur « Industriels de la mer », piloté par Bpifrance et la Direction générale des entreprises (DGE), vise à aider les promus à gagner en performance et à monter en compétences lors d’un parcours de 18 mois qui inclut, notamment, « un diagnostic d’entrée ou un diagnostic 360° pour challenger l’entreprise et son business-model afin d’identifier les axes prioritaires de croissance ». Un programme qui tend, par ailleurs, à conforter la filière d’excellence française.

« Notre croissance appelle une structuration importante qui nécessite des outils difficiles à mettre en œuvre en interne ainsi qu’un espace de réflexion. Nous sommes prioritairement sur le marché de la plaisance alors qu’il existe des sous-marchés où le travail de l’inox représente une forte valeur ajoutée. Ce programme va nous autoriser à réinterroger notre stratégie de développement. »