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Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2022 (avril)

Retrospective. Pour finir l’année et avant d’entamer 2023, l’équipe du Journal du Palais a sélectionné les actualités qu’il fallait retenir, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté en 2022.

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La Route 71 fait le plein de nouveautés

Route 71
(Crédit : DSL / LES COFLOCS)

Début avril, le Conseil départemental de Saône-et-Loire a présenté sa saison touristique depuis le Château de Digoine. L’occasion pour le président André Accary de rappeler le poids du tourisme sur l’économie départementale : près d’un million d’euros de taxe de séjour en 2020, plus de 5.500 emplois et 2,7 millions de nuitées dans les établissements marchands, dont environ un quart de touristes étrangers, plaçant le département au quarante-sixième rang français. Pour promouvoir son patrimoine, le département a lancé Route 71, un réseau de 3.600 ambassadeurs qui invoque l’imaginaire de la Route 66. Pour les amateurs du genre, plusieurs nouveautés viennent entretenir le rêve : circuits en voitures anciennes dans les vignes chalonnaises, parc de loisirs en pleine nature ou encore le plus grand rassemblement européen de Combis Volkswagen.

Allrim : vers une plasturgie écoresponsable

Allrim
(Crédit : DR)

En reprenant Allrim en 2017, le chimiste et plasturgiste, Philippe Michaud a voulu faire prendre un virage plus écoresponsable à l’entreprise. Avec son équipe de 15 salariés, basée à Audincourt dans le Doubs, il cherche notamment des alternatives bio-sourcées autour du maïs ou de l’huile de ricin pour la fabrication de ses résines. En parallèle, Philippe Michaud a engagé un investissement dépassant 700.000 euros, profitant du soutien de France Relance à hauteur de 555.000 euros, pour se doter d’une nouvelle ligne de production automatisée et modulable pour la production de grandes pièces légères à partir de matériaux bio-sourcés pour véhicules industriels, de transport et de loisirs ainsi que pour les équipements médicaux.

Des jeunes au coeur de l’industrie

Creusot-Montceau
(Crédit : COMMUNAUTÉ URBAINE CREUSOT-MONTCEAU)

À peine un tiers des effectifs de l’industrie repose sur les femmes. Pour tenter d’inverser la tendance, la communauté urbaine de Creusot-Montceau a pris le relais de la ville du Creusot pour élargir le périmètre d’action des Industri’Elles. En mars, 124 élèves de troisième du collège Croix Menée au Creusot ont été accueillis par Safran, BSE, Pas à pas, Industeel, Julien SA et Loca-trans Génelardais. Une seconde session est prévue du 17 au 20 mai, avec cette fois les collèges des Épontots à Montcenis, Anne Franck à Montchanin, et Jean Moulin à Montceaules- Mines. « Au total, avec la deuxième session, l’édition comptera la participation de 283 élèves », précise une représentante de la collectivité. Cette dernière inscrit cette démarche dans la stratégie de la mission Économie et services aux entreprises de la Communauté urbaine Creusot Montceau.


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Vitagora absorbe la FoodTech

Créée en 2016, dans la dynamique du développement de la marque FrenchTech lancée par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, la FoodTech Dijon Bourgogne Franche-Comté fusionne aujourd’hui avec l’association professionnelle dédiée à la filière agroalimentaire Vitagora. Une décision actée vendredi 8 avril à l’occasion de deux assemblées générales extraordinaires et votée à l’unanimité par les membres de chacune des deux associations. « Avec cette fusion, Vitagora s’engage à déployer les actions de la FoodTech Dijon Bourgogne Franche-Comté au service de la promotion de l’écosystème foodtech du territoire », explique Vitagora dans un communiqué à l’issue de son assemblée générale.

La Citadelle, futur bastion du bien-être animal

Début avril, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et maire de la ville, présentait la démarche initiée par la collectivité en vue de définir les futures orientations du parc zoologique de la Citadelle. Un processus qualifié de novateur et d’inédit, associant scientifiques, experts de la biodiversité, associations et partenaires de la conservation animale. Lancée en février, la première phase de ce plan doit s’étendre sur six mois. Même si quelques résultats, parfois contre-intuitifs à l’image du cas du couple de tigres, ont déjà été mis à jour. En effet, suite au départ du lion, les équipes avaient pensé de bon ton d’étendre l’enclos des tigres sur l’ancien enclos du lion, ce qui n’a pas été au goût de ses pensionnaires. À l’issue de ce processus dont la seconde phase débutera d’ici la fin de l’année, l’éthologue et le biologiste élaboreront des préconisations pour un plan de présentation d’espèces au public, combinant actions de conservation et bien-être animal, tout en prenant en compte les contraintes physiques du site.