Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2022 (juillet-août)
Retrospective. Pour finir l’année et avant d’entamer 2023, l’équipe du Journal du Palais a sélectionné les actualités qu’il fallait retenir, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté en 2022.
Dans le Doubs, la préhistoire a 30 ans
Trente années pendant lesquelles le parc de loisirs Dino-Zoo n’a cessé de s’enrichir de sculptures ultra réalistes de dinosaures, bien sûr, mais aussi d’attractions, d’animations pédagogiques et autre cinéma 4D. Un besoin de se réinventer qui se poursuit aujourd’hui, alors que le fils du fondateur a repris les rênes, avec l’arrivée d’un tout nouveau dinosaure long de 50 mètres, le Seismosaurus et d’importants projets de transformation du site chiffrés à 3,5 millions d’euros sur trois ans. Le parc, qui emploie 40 personnes et réalise un chiffre d’affaires de deux millions d’euros, prévoit notamment la création d’une toute nouvelle zone d’accueil, la refonte et le passage sur deux étages du restaurant, le développement d’une inédite attraction familiale mécanique pour 2024 et la création d’un véritable muséum dédiée à la paléontologie.
Le Creps fête ses 80 ans et prépare les JO 2024
Pascal Bonnetain, le directeur de l’établissement régional et la présidente du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite Dufay, ont profité de l’occasion pour poser la première pierre du nouvel équipement du Creps, mardi 5 juillet. Le Centre de préparation et de performance athlétique (C2PA) sera certainement le volet le plus conséquent de cette restructuration entamée en début d’année et qui devrait aboutir d’ici l’été 2023. Sur 1.345 mètres carrés, ce nouveau bâtiment viendra en prolongement des installations existantes. « Un projet innovant qui permettra notamment aux sportifs de venir s’entraîner dans des conditions extrêmes, grâce à des salles hypothermiques qui reproduiront des conditions de chaleur et d’humidité extrême ou encore des salles où l’altitude sera simulée, tout comme le manque d’oxygène », détaille l’architecte Cathrin Trebeljahr. On le voit, rien n’est laissé au hasard dans ce projet de restructuration pour que le Creps devienne Centre de préparation aux Jeux olympiques 2024.
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Rémunérer les agriculteurs vertueux
En 2019, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a lancé un appel à initiatives pour une expérimentation, portée par le ministère de la Transition écologique et les Agences de l’eau, de Paiements pour services environnementaux (PSE). Dans ce cadre Grand Besançon Métropole (GBM) a proposé un projet de territoire qui a été retenu parmi 21 projets sélectionnés par l’agence de l’eau. Ce dispositif entend rémunérer, sur cinq ans, 28 agriculteurs afin d’améliorer la qualité de l’eau potable et reconquérir la biodiversité locale. Ces rémunérations pourront alors servir, par exemple, à créer et entretenir des haies, des bandes enherbées, des zones humides, à développer des pratiques agronomiques vertueuses qui limitent l’utilisation d’engrais minéraux ou de pesticides (sortie du glyphosate par rotation des cultures, couverture des sols...). Les exploitations de GBM qui représentent une surface de 4.026 hectares recevront une aide globale de 3.116.647 euros sur cinq ans.
La pluie attendue pour changer l’eau en vin
La pluie était impatiemment attendue par les vignerons bourguignons pour préserver un millésime 2022 qui s’annonçait exceptionnel. Mais selon Thiébault Huber, président de la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB) tout devait se jouer dans les jours à venir : la pluie ou la baisse des températures pouvaient sauver la récolte, très compromise si les conditions climatiques actuelles se poursuivaient. Le changement climatique est d’ailleurs au centre des préoccupations de la CAVB, qui réclame plus de souplesse de la part des pouvoirs publics notamment dans la gestion des cahiers des charges des AOC et la recherche, afin de pouvoir expérimenter au plus vite de nouvelles pratiques culturales pour préserver l’ADN de la Bourgogne et ses cépages traditionnels : pinot noir, chardonnay, aligoté et gamay.
Il n’y a pas que le ski dans le Haut-Doubs
Face au changement climatique, les stations de ski doivent s’adapter. Dans le Doubs, si Métabief enregistre quelque 300.000 journées de ski en hiver, la station attire également aux beaux jours. Une adaptation est donc de mise, ce que l’office de tourisme du Pays du Haut-Doubs a bien compris. À Métabief, de nouvelles activités voient le jour, à l’image de la piste de luge sur rail inaugurée en juillet dernier. La pratique du VTT serait en augmentation, d’après l’office de tourisme qui promeut aussi la visite de certains sites autour de la gastronomie, comme des fromageries et des distilleries. « Une étude a permis d’estimer que d’ici à 2035 – 2040, l’enneigement ne sera plus suffisant pour avoir une activité de remontée », explique Julien Vrignon, directeur de l’office de tourisme du Pays du Haut- Doubs, selon qui : « il va être important de penser une offre variée dans une logique collective et collaborative ».