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Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2022 (mars)

Retrospective. Pour finir l’année et avant d’entamer 2023, l’équipe du Journal du Palais a sélectionné les actualités qu’il fallait retenir, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté en 2022.

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La filière moutarde menacée en région

Graine de moutarde
(Crédit : JDP)

La graine de moutarde connaît depuis 2021 sa pire crise depuis la fin des années 1990. Avec une récolte fortement affectée par la sécheresse au Canada (premier producteur mondial qui est passé de 200.000 à 100.000 tonnes en 2021) et le réchauffement climatique, les fabricants de moutarde sont à la peine. En Bourgogne, c’est aussi la moitié de la récolte qui a été perdue par les gels tardifs en avril et mai. Résultat : un prix de vente qui explose - le prix de la graine de moutarde a été multiplié par quatre, voire cinq… et certains fabricants sont tout bonnement dans l’incapacité de produire. Face à cette situation, les acteurs de la filière en appellent au soutien de l’État. Ils jugent en effet indispensable et urgent d’accélérer le développement de la culture de la graine en France, notamment en local, et de regagner en souveraineté nationale sur un produit emblématique de la culture culinaire française.

Un campus métropolitain pour l’ingénieur de demain

Campus ESTP et Eseo
(Crédit : JDP)

Il y a un peu plus de deux ans, la première pierre d’un campus d’un genre nouveau, à la fois vitrine des enjeux environnementaux, du numérique et de l’innovation, était posée. Mardi 8 mars, ce campus métropolitain qui accueille en son sein l’École spéciale des travaux publics (ESTP) et l’École supérieure d’électronique de l’Ouest (Eseo) était officiellement inauguré en présence des élus. Ancré sur le campus universitaire dijonnais, ce bâtiment a bénéficié du soutien de la région Bourgogne-Franche-Comté et a été construit par la Société publique locale aménagement de l’agglomération dijonnaise (Splaad) pour le compte de Dijon métropole dans le cadre d’un inédit marché global de performance regroupant conception, travaux et entretien/maintenance de l’édifice, lancé en juillet 2018. Ce marché, remporté par le groupement piloté par l’entreprise C3B (filiale de Vinci Construction France) et accompagnée du cabinet d’architectes Architecture Studio a ainsi donné naissance à un édifice de plus de 10.000 mètres carrés, sur quatre étages. Livré le 14 octobre, il représente un investissement total de plus de 25 millions d’euros dont 2,66 millions d’euros liés au contrat de maintenance sur 15 ans.


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Ycare déploie ses activités à AuxR Parc

Ycare
(Crédit : JDP)

La zone d’activité du nord d’Appoigny compte une deuxième entreprise après l’installation des 150 agents d’Enedis, il y a quelques jours. Ycare (Yonne carrières recyclage) vient, en effet, de prendre possession d’un bâtiment flambant neuf de 1.600 mètres carrés, dont 1.300 mètres carrés entièrement consacrés à ses nouveaux ateliers, sur six hectares de terrain. Implantée depuis sa création, en 2009, en zone rurale, entre Leugny et Moulins-sur-Ouanne, l’entreprise familiale n’a pas choisi cet emplacement par hasard. « L’accès immédiat à l’autoroute A6 et la visibilité de l’entreprise auprès des 2.600 véhicules-heure sont des atouts importants », souligne Nicolas Ferrary, responsable technico-commercial et associé de la SAS. Cette implantation coïncide également avec les nouvelles ambitions de développement portées par les quatre associés.

Alors on danse... au collège Victor Hugo

Collège Victor Hugo
(Crédit : JDP)

Le collège Victor Hugo a ouvert la première Classe à horaires aménagés danse (Chad) de l’académie de Besançon en partenariat avec le Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Grand Besançon Métropole. Avec déjà deux autres classes à horaires aménagés, l’une en foot et l’autre en musique, ce dispositif qui permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances dans le domaine choisi tout en poursuivant leur scolarité normale, fait partie de l’ADN du collège Victor Hugo. « Ce type de classe est à mon sens un vrai facteur de motivation scolaire : c’est la pratique d’une passion au service de l’éducation », défend Jean-Jacques Fito, principal de l’établissement. Ce dispositif scolaire, totalement gratuit pour les familles, est admissible, sur dossier, par décision académique, après évaluation du niveau de l’élève en danse.