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Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2022 (janvier)

Retrospective. Pour finir l’année et avant d’entamer 2023, l’équipe du Journal du Palais a sélectionné les actualités qu’il fallait retenir, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté en 2022.

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Dijon dévoile sa grande ambition éducative

La ville de Dijon
(Crédit : DAVID VONG / VILLE DE DIJON)

Lors de son dernier conseil municipal de l’année 2021, la ville de Dijon a présenté à ses élus son programme “Grande ambition éducative 2030”. À la clé, une enveloppe d’investissements de 75 millions d’euros pour la rénovation de ses écoles.

Depuis 2001, la municipalité a déjà investi près de 65 millions d’euros dans le cadre de sa politique ambitieuse conduite en faveur de l’éveil, de l’apprentissage, de l’ouverture et de l’épanouissement des enfants et des jeunes. Ce nouveau programme d’investissements budgété sur dix ans est ainsi construit autour de quatre axes stratégiques : la suppression des préfabriqués avec une enveloppe de 33 millions d’euros, la rénovation et la modernisation des écoles (28 millions d’euros), le traitement des cours et des abords (dix millions d’euros) et enfin l’innovation et la transition numérique (quatre millions d’euros).

Vers un « Made in franco-suisse »

l'arc jurassien franco-suisse
(Crédit : JDP)

En décembre 2020, les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art de l’arc jurassien franco-suisse étaient inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Un an après, c’est une première collaboration inédite qui se dessine entre la manufacture de mouvements suisse La Joux-Perret et la maison familiale bisontine Humbert-Droz, profitable aux deux pays et à même de redonner à Besançon sa place d’acteur principal de l’horlogerie française. Cette dernière consiste à assembler de A à Z un mouvement suisse, le “G100”, dans la capitale horlogère française et de l’intégrer aux montres de Humbert-Droz ainsi qu’à celles de la marque parisienne March LA.B, cliente depuis de nombreuses années de l’atelier Réparalux détenu par la famille Humbert-Droz.


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Une Cité de la gastronomie à déguster au printemps

(Crédit : VILLE DE DIJON)

Après dix années de développement, le maire de Dijon et président de la métropole, François Rebsamen, a profité de ses voeux diffusés en ligne pour annoncer une date d’ouverture de la Cité internationale de la gastronomie et du vin. Ce sera au printemps, le 6 mai plus exactement. Hasard du calendrier, c’est également aux premiers jours de cette saison de renaissance que l’édile levait le voile sur le projet de Cité internationale de la gastronomie et du vin en 2017, en présence du Président de la République d’alors : François Hollande. Selon les services de la ville de Dijon, dès le 6 mai, tous les publics se côtoieront donc à la Cité pour se cultiver, déguster, se former à la cuisine et à l’oenologie, participer à des masterclass ou conférences, profiter des boutiques, des restaurants, d’un hôtel 4 étoiles ou encore assister à des projections cinématographiques… Ce chantier aura mobilisé quelque 250 millions d’euros d’investissement.

Des savoir-faire inscrits dans le marbre

La famille Boucon
(Crédit : BOUCON)

En 172 ans, la famille Boucon s’est faite une solide renommée dans les métiers de la pierre. De l’extraction en carrière à la pose, en passant par le façonnage, le découpage et le sculptage, la marbrerie Boucon maîtrise l’ensemble de la chaîne de production dans des secteurs d’activité aussi variés que le funéraire, la construction, la décoration en marbrerie fine, l’univers de la salle de bain, le dallage des sols, terrasses, piscines, escaliers… Un savoir-faire qui s’est exporté jusqu’à l’Assemblée nationale. L’entreprise Boucon a ainsi réalisé le meuble d’accueil du prestigieux site. Exécuté dans une pierre noire utilisée par Vauban et Napoléon, l’oeuvre a nécessité la réouverture d’une carrière historique. Plus localement, la société qui compte 32 personnes s’est illustrée dans la conception sur-mesure du contour en pierre du bar du Grand hôtel La Cloche à Dijon ou encore dans la pose d’un mur en marbre de Grèce, vieux de 340 millions d’années, au coeur du restaurant bisontin Le Parc. Née à Villars-Saint-Georges, petit village du Doubs, l’entreprise rayonne aujourd’hui sur toute la France et la Suisse.