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Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2022 (octobre)

Retrospective. Pour finir l’année et avant d’entamer 2023, l’équipe du Journal du Palais a sélectionné les actualités qu’il fallait retenir, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté en 2022.

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La Fondation Schneider rachète Pontigny

ABBATIALE DE PONTIGNY
(Crédit : ABBATIALE DE PONTIGNY)

François Schneider a mis fin à de longs mois d’interrogations, et parfois de polémiques, en annonçant l’acquisition des 6.000 mètres carrés de bâtiments adossés à l’abbaye cistercienne de Pontigny implantés sur neuf hectares de parcs boisés, jusqu’ici propriété du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, pour 1,8 million d’euros. Le patron des eaux de Wattwiller (Haut-Rhin), natif de Joigny a détaillé les contours d’un projet pharaonique, combinant hôtellerie haut de gamme, restauration, production agricole locale et tourisme expérientiel. Avant de lancer ce programme d’investissement au long cours - huit à dix ans devraient être nécessaires avant l’ouverture intégrale du complexe et pour lequel pas moins de 20 millions d’euros vont être investis -, deux années d’études historiques et archéologiques vont être conduites par un architecte des Monuments historiques.

Le groupe Loiseau se pose à Besançon

Saulieu
(Crédit : JDP)

Bérangère Loiseau était à Besançon pour y officialiser l’ouverture d’un nouveau restaurant du groupe Loiseau. Situé place de la Révolution au rez-de-chaussée de l’ancien conservatoire de musique, ce « bistrot chic » joliment baptisé « Loiseau du temps » dont l’ouverture est prévue au 1er semestre 2023 mettra le terroir franc-comtois et bisontin à l’honneur avec bien sûr « des touches de notre ADN bourguignon », annonce Bérangère Loiseau. L’implantation du prestigieux groupe réjouit la maire de Besançon Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole qui y voit pour la ville « un atout supplémentaire qui ravira tous les amateurs de gastronomie ». Le futur restaurant cohabitera avec un bar à vins, et des logements seront réalisés à l’étage de l’édifice classé donnant sur la place de la Révolution qui va elle aussi connaître des bouleversements puisque le règne du « tout-minéral » va y être revu.

Plus de 40 millions d’euros pour la BFC dès 2023

Bruno Bonnell
(Crédit : PRÉFECTURE DE CÔTE-D’OR)

Investir pour la France de 2030 était le mot d’ordre de la visite du secrétaire général pour l’investissement Bruno Bonnell auprès de la Première ministre, les 3 et 4 octobre en Bourgogne Franche-Comté. L’occasion pour le préfet de région Fabien Sudry et la présidente de région Marie-Guite Dufay de signer, aux côtés de Bpifrance et de la Banque des territoires, la convention régionale du plan “France 2030”. Au total, un milliard d’euros de fonds publics a été mobilisé à l’échelle nationale. « Au niveau de la Bourgogne Franche-Comté, une enveloppe territorialisée de 42 millions d’euros est mobilisée pour laquelle l’État et la région ont chacun investi 21 millions d’euros », détaille Marie-Guite Dufay. Si France relance s’apparentait davantage à un système de guichets, France 2030 fonctionnera plutôt comme un concours d’excellence consacré à l’innovation. En Bourgogne Franche-Comté, cette stratégie se déclinera autour de quatre axes et autant d’appels à projets.


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Réduire les factures d’énergie

L’explosion du coût de l’énergie n’est pas qu’une problématique pour les particuliers et les entreprises. Elle touche aussi les collectivités. La Première ministre a d’ailleurs annoncé le prolongement du bouclier tarifaire pour les 30.000 petites communes dont le budget de fonctionnement est inférieur à deux millions d’euros. Toutefois, 6.000 communes pourraient bien voir leur facture exploser. À l’image de Digoin, en Saône-et-Loire, qui ne manque pas d’imagination pour tenter de faire baisser ses factures de gaz et d’électricité multipliées par trois d’ici à la fin de l’année. La chasse au gaspillage est donc ouverte. L’éclairage public nocturne pourrait être diminué voire supprimé et des travaux pourraient bien être envisagés, tout comme des baisses de chauffage et des fermetures de locaux. « Des décisions difficiles seront peut-être à prendre si la situation le nécessite », explique le maire.

Le groupe Mantion fête ses 100 ans

De la ferronnerie d’art réalisée des mains d’Alexandre Mantion en 1920, l’entreprise a ensuite glissé vers les produits de quincaillerie pour le bâtiment avec l’intégration du fils, Raymond. Quand Gérard, le petit-fils du fondateur ne prend pas le relais, préférant se lancer dans la joaillerie en créant Maty, la famille Mantion confie l’entreprise à l’un de ses salariés. Au fil des ans, la société se consolide et se renforce, restant aux mains de trois familles. Désormais, le groupe Mantion compte 220 salariés dont 130 sur son site bisontin, le reste étant réparti entre sa filiale de Genlis (Côte-d’Or) qui conçoit les moteurs et ses implantations en Allemagne ou en Pologne. « Notre longévité repose sur les investissements que nous faisons en R&D à travers nos trois bureaux d’études, un pour notre activité bâtiment, un pour les moteurs et un pour l’activité de manutention aérienne », témoigne Martial Devaux, président du groupe Mantion. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros, dont 28 millions proviennent du site bisontin.