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Best of : ce qu’il ne fallait pas manquer en 2022 (septembre)

Retrospective. Pour finir l’année et avant d’entamer 2023, l’équipe du Journal du Palais a sélectionné les actualités qu’il fallait retenir, vous proposant chaque jour un échantillon de ce qu’il s’est passé en Bourgogne Franche-Comté en 2022.

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Une Pépi’t pour les entreprises

La Pépi't
(Crédit : DR)

Accompagner les porteurs de projet et les jeunes entreprises pour leur garantir une meilleure pérennité, telle est la mission de la pépinière de Tournus, créée à l’initiative de la communauté de communes Mâconnais-Tournugeois. Depuis 2014, une trentaine d’acteurs économiques ont profité de cette expertise et créé 35 emplois. « Nous affichons un taux de pérennisation de 80 % et après avoir quitté Pépi’t, la majorité des Pépins s’est installée sur le territoire », confie Élodie Thévenard, agent de développement local et responsable de la Pépi’t. Forte de son succès, la pépinière d’entreprises actuellement hébergée dans un bâtiment de 2.000 mètres carrés sur la zone d’activité du Pas Fleury prévoit de s’agrandir sous l’impulsion de la communauté de communes qui souhaite aménager une friche de 37.000 mètres carrés.

Pour Noël, optez pour vrai sapin !

Sapin
(Crédit : JDP)

Malgré la sécheresse historique, les plants de sapin ont mieux résisté qu’en 2003 ou en 1976 et c’est une bonne nouvelle pour l’environnement. Mais si Noël 2022 est sauvé, c’est davantage la fréquence que l’intensité des vagues de chaleur qui interroge dans une décennie où vont se concentrer plan de reboisement mais aussi les études portées par l’ONF de « migration assistée des espèces » pour anticiper la composition des forêts dans trois ou quatre décennies. Devant cette réalité climatique, faut-il alors se tourner vers le sapin artificiel au nom de l’environnement ? Une étude québécoise de 2009 avait comparé le cycle de vie d’un sapin naturel transporté sur 150 kilomètres et d’un sapin artificiel fabriqué en Chine à partir de pétrole et conservé six ans en moyenne. Le résultat est sans appel : avec 3,1 kilogrammes de CO2 émis par le sapin naturel par an, sa capacité de recyclage et sa participation à la captation du CO2, il faudrait 20 ans à un sapin artificiel (8,2 kilogrammes de CO2 émis par an) pour atteindre un bilan carbone favorable. Pourtant, aujourd’hui, 16% des sapins vendus chaque année n’ont jamais senti la bonne odeur de la forêt… Des résultats qui donnent envie d’aller acheter un sapin naturel !

La marque au lion s’expose dans son musée

le Musée de l'aventure Peugeot
(Crédit : OLIVIER TISSERAND/ L’AVENTURE PEUGEOT)

Difficile d’évoquer l’histoire industrielle de la région sans mentionner Peugeot. À Sochaux, depuis 1988, le musée de l’Aventure Peugeot retrace l’épopée de la marque au lion qui dépasse le secteur automobile. Avec 55.000 visiteurs annuels avant la crise sanitaire, le musée participe de la renommée du groupe. Familles, touristes de passage, curieux de la marque et passionnés d’automobile s’y retrouvent. « Souvent les femmes viennent pour accompagner mais découvrent que la marque ne se limite pas aux voitures et s’intéressent à l’histoire », assure la responsable de la communication du musée. Moulins à café, électroménager, couronnes dentaires, obus pendant la Première Guerre Mondiale… Peugeot se révèle être une touche-à-tout même si l’automobile reste incontournable. Avec plus de 600 véhicules dans la collection et seulement 130 en exposition, le musée opère des rotations en fonction des anniversaires. En 2022, la 104 est mise en lumière pour fêter ses 50 ans.


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L’avenir des silos du Batardeau se dessinent

« Verrue » pour les uns, « cathédrale de béton » pour les autres, les silos à grain des bords de l’Yonne, sur le site historique du Batardeau ne seront bientôt plus... sinon en partie, comme nous l’a expliqué Crescent Marault, le maire d’Auxerre. Désaffectées depuis cinq ans, les installations étaient, jusqu’au 9 septembre, la propriété de 110 Bourgogne. Après 18 mois de négociations, l’entreprise a en effet signé avec la ville d’Auxerre, par l’intermédiaire de l’Établissement public foncier (EPF) Doubs Bourgogne Franche-Comté, la promesse de vente de l’ensemble immobilier pour la somme de 1,9 million d’euros. Plus que des silos vieux de presque 100 ans, c’est une friche industrielle de 13 hectares que le chef-lieu de l’Yonne a repris en gestion. De quoi valider la première étape de son éco-quartier Batardeau-Montardoins, un projet de territoire qui devrait entraîner l’injection d’une centaine de millions d’euros.

Vézelay rénove son abbatiale

Engagé dans l’Opération Grand site de France, la « Colline éternelle » a reçu le soutien du plan de relance pour les travaux de restauration des travées occidentales de l’ancienne abbatiale du XIIe siècle. Avec un investissement de 1,8 million d’euros, dont 856.000 euros dans le cadre de France relance, murs, vitraux et fenêtres font peau neuve et les installations électriques seront révisées. Une première tranche de travaux qui devrait être achevée dans les prochaines semaine pour le plus grand bonheur des visiteurs.