Bulleprint et Proetra impriment leur histoire commune

Depuis une quarantaine d’années, Proetra vit de l’impression sérigraphique et numérique au cœur du quartier dijonnais des Poussots. Si ces derniers temps ont pu parfois être compliqués, Fabrice Pizelle espère redonner ses lettres de noblesse à la société qu’il a reprise en ce début d’année. « Au départ, je ne cherchais pas spécialement à reprendre une société, confie le fondateur de Bulleprint. C’est un ami, Laurent Munlich de la société Grav Deco, qui m’a présenté William Lycyszyn. Il était en difficulté financière et finalement, après un redressement puis une liquidation, un appel à candidature a été lancé et je me suis porté candidat à la reprise avec un véritable projet de sauvegarde de l’emploi ».

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Lui-même engagé depuis 12 ans dans le secteur de l’impression traditionnelle et la création de visuels imprimés, Fabrice Pizelle a en effet choisi de sauver les quatre emplois que comptait Proetra : « Ce qui m’intéressait, c’était d’avoir davantage d’outils d’impression, ainsi que des personnes compétentes et motivées. » Si un des quatre collaborateurs a depuis fait valoir son droit à la retraite, le repreneur a pu passer une collaboratrice de Bulleprint à temps plein au sein de Proetra et espère pouvoir recruter un nouveau salarié d’ici deux à trois ans.

Arrêter de sous-traiter

« L’intérêt de cette reprise était de pouvoir réintégrer tout ce que je faisais sous-traiter avec Bulleprint pour injecter du travail chez Proetra », révèle Fabrice Pizelle. Si Bulleprint réalise actuellement quelque 500.000 euros de chiffre d’affaires et Proetra 400.000 euros, le repreneur espère atteindre le million d’euros d’ici trois ans. Enfin, côté investissement, Proetra devrait s’équiper d’une nouvelle machine d’impression grand format d’ici un à deux