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Campus#2, future vitrine du secteur santé à Dijon

BioTech. Des opérateurs privés emmenés par le groupe Patriarche choisis par Dijon métropole vont concevoir et réaliser un « lieu-totem » de la santé. Ouverture prévue fin 2025.

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Photo du Campus
Le site vise la labellisation Breeam Very Good pour son éco-contruction. (Crédit : Patriarche)

À l’occasion du Mipim (marché international des professionnels de l’immobilier) 2023, Dijon métropole annonce dans un communiqué avoir choisi le groupement d’opérateurs privés emmenés par Patriarche pour concevoir, réaliser et animer le projet « Campus#2 », visant à renforcer l’attractivité et la visibilité de la filière d’excellence en santé du territoire.

« Campus#2 est le futur lieu totem de la santé à Dijon, qui accueillera fin 2025 de nouvelles activités de formation, de recherche, d’innovation et d’entreprenariat dans les domaines de la santé et du numérique », précise Dijon métropole dans le communiqué.

« Ce nouveau bâtiment en façade du campus métropolitain ESEO-ESTP, exemplaire d’un point de vue environnemental, situé à l’angle de la rue Sully et du boulevard Jeanne d’Arc, est un concept totalement nouveau sur Dijon métropole. Ce projet d’incubateur vise à renforcer la visibilité de notre filière d’excellence en santé, priorité définie dans le projet métropolitain, tout en développant notre économie par l’innovation et la recherche » se félicite le président de Dijon métropole François Rebsamen.


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Campus#2 s’inscrira dans l’écosystème de santé dijonnais « et des synergies entre acteurs académiques, hospitalo-universitaires, industriels et startups de la biotech, medtech et healthtech », dans un bâtiment de plus 9.000 mètres carrés, près des laboratoires de recherche, des écoles d’ingénieurs, du CHU et des entreprises technologiques installées dans la zone d’activités Mazen-Sully.

Le site se veut tel « un guichet unique de l’écosystème santé de la métropole », détaille Mélanie Ceccarini, responsable de programmes au sein du groupe Patriarche.

Il est prévu d’y accueillir au moins deux écoles d’ingénieurs (l’une dijonnaise qui y déménagerait, une seconde de l’extérieur, une troisième est en négociation) sur la moitié de la surface ; sur le reste du bâtiment, des espaces mixtes, mêlant bureaux aménagés permettant la location de postes de travail tout compris (internet, charges) plutôt destinés à des start-up de la biotech et de la medtech, avec au sein de cet espace un « 1Kubator » « qui proposera une offre d’accélération, à voir comme une offre de services qui sera proposé au sein de cet espace ».

Campus#2 ouvrira enfin des lieux à aménager (bureaux et laboratoires) pour des entreprises plus matures et est conçu « pour couvrir tout le parcours résidentiel d’une entreprise », précise Mélanie Ceccarini.

Future vitrine de la R&D du technopole Santenov, Campus#2 s’inscrit dans le premier pôle régional des industries de santé représentant 4.000 emplois, 100 entreprises et 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires consolidé.

C’est la filiale Walter du groupe Patriarche qui exploitera et animera le projet, avec une équipe dédiée sur place, notamment sur la partie start-up (incubation et accélération) en coordination avec le pôle Santenov, le technopôle en innovation santé de la métropole dijonnaise (qui compte également le CHU Dijon-Bourgogne, l’uB, le pôle BFCare et le Centre d’oncologie Georges-François Leclerc parmi ses membres fondateurs).

Actuellement au stade de la promesse de vente de la parcelle, le groupe Patriarche a été choisi au terme d’un appel à manifestation d’intérêt. Selon Mélanie Ceccarini l’aspect « clef en mains » du projet porté par Patriarche a sûrement fait la différence face aux autres candidats : « c’est le montage que l’on propose, un montage intégré comprenant l’animation et la gestion du lieu par une équipe intégrée ».

Le groupe constitue actuellement les pièces de dépôt du permis de construire. L’ouverture de Campus#2 pourrait intervenir fin 2025