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Cosméticar : le lavage auto a de l’avenir

Services. Depuis le 2 avril, Sébastien Gindrat propose aux professionnels et aux particuliers du Sénonais l’entretien intérieur et extérieur de leurs véhicules. Un nettoyage sans eau, réalisé à domicile ou en entreprise, avec des produits biodégradables.

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Photo de Sébastien Gindrat
Depuis le début du mois, Sébastien Gindrat intervient à 25 kilomètres autour de Sens pour assurer le lavage, sans eau, des véhicules des particuliers, des collectivités territoriales et des entreprises. (Crédit : JDP)

Alors que les périodes de tension hydrique se multiplient et s’intensifient un peu plus chaque année, le concept imaginé par Cosméticar constitue une alternative judicieuse aux lavages traditionnels des véhicules qui, selon une étude publiée par le Journal de l’auto l’an dernier, nécessiteraient près de 35 milliards de litres d’eau potable chaque année. « La dimension écologique m’a convaincu », explique Sébastien Gindrat.

Après avoir travaillé près de 27 ans dans la distribution de carburant sur autoroute, dont 18 ans comme directeur de site, le quinquagénaire a été séduit par la franchise, créée par Florian Benoît en 2005, et compte, aujourd’hui, plus d’une centaine d’agences réparties en France, en Suisse et en Espagne.

Originaire de Seine-et-Marne, Sébastien Gindrat a choisi néanmoins de s’implanter dans la sous-préfecture de l’Yonne pour son potentiel important de développement.

« Notre clientèle se compose à 90 % de professionnels et l’agglomération sénonaise compte 12 zones d’activités économiques », précise le chef d’entreprise.


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Mobile et autonome, celui qui avoue « être un maniaque de la propreté » se déplace, à présent, au siège des entreprises ou au domicile des particuliers pour assurer le nettoyage, intérieur et extérieur, de tous types de véhicules, armé de ses produits biodégradables fabriqués en Provence et de ses lingettes microfibres.

« Les entreprises réfléchissent de plus en plus à limiter l’usage de l’eau pour l’entretien de leur flotte et nous apportons une solution clé en main », constate le franchisé.

Une franchise agile

Pour rejoindre l’aventure Cosméticar, le franchisé a investi 40.000 euros qui comprennent l’acquisition d’un utilitaire et l’achat du matériel nécessaire à assurer son autonomie comme un compresseur et un groupe électrogène.

Dès la deuxième année d’activité, Sébastien Gindrat table sur un chiffre d’affaires de 75.000 euros mais, confiant dans le fort potentiel du concept, il projette une croissante importante qui pourrait l’amener à recruter rapidement.

« Je suis, par exemple, en pourparlers avec une société d’ambulance pour le nettoyage quotidien d’une vingtaine de véhicules. Les particuliers apprécient, quant à eux, le gain de temps indéniable. » D’autant que les tarifs se montrent plutôt attractifs puisqu’un nettoyage complet commence, selon la gamme du véhicule, à 80 euros.