Davem s’ouvre les portes élyséennes
Services. La holding auxerroise est spécialisée dans la formation, l’installation et la maintenance des moyens de secours et de lutte contre les incendies, voit sa zone d’influence s’étendre inexorablement au point d’investir des marchés de tout premier plan.
L’année 2023 ne sera décidément pas une année comme les autres pour le président de Davem, la holding composée de SSITEK, de CFPI et de l’entité auboise Protekflam. Alors qu’il s’apprête à célébrer un double anniversaire symbolique - les 10 ans de son groupe et ses 50 ans -, David Chomat « s’est offert » une intervention des plus inattendues, il y a quelques jours. « Nous allons recevoir notre tout premier bon de commande estampillé par l’Élysée », commente-t-il, tout sourire.
En à peine plus d’une heure, les équipes auxerroises ont, en effet, résolu un « problème récurrent » sur la porte coupe-feu du palais présidentiel ainsi que sur le rideau coupe-feu de la station-service, deux énigmes sur lesquelles ses homologues franciliens « séchaient » depuis près de 18 mois. « Il s’agit d’une belle reconnaissance de notre travail et de notre expertise. »
>LIRE AUSSI : La Banque des territoires et la région au service de la ruralité
Leader de son secteur d’activité dans l’Yonne et bien référencé dans les départements limitrophes, Davem (trois millions d’euros de chiffre d’affaires et 18 collaborateurs) connaît un dynamisme soutenu qui lui permet, aujourd’hui, de voir plus grand. « Nous avons en charge, par exemple, des sites classés Seveso dans la Marne et dans la Meurthe-et-Moselle, ou encore l’entrepôt Ikeade Lure en Haute-Saône. »
Dernier exemple en date : le groupe s’est vu confier par le siège social parisien du Medef l’intégralité du système de secours incendie (SSI) du site, comme les portes coupe-feu et les appareils de désenfumage. Un marché qui augure de belles perspectives de croissance en Île-de-France.
Un marché à 3,5 millions d’euros
Mais si le Palais de l’Élysée et le siège du Medef constituent, sans aucun doute, des lieux des plus prestigieux, le marché qui témoigne le mieux de l’influence grandissante de l’entreprise icaunaise est celui décroché à l’hôpital Cash Nanterre dans les Hauts-de-Seine, chiffré à quelque 3,5 millions d’euros sur trois ans. Une belle opération que David Chomat attribue à plusieurs facteurs, dont la maîtrise de la force de vente et de la tarification.
« Nous avons une équipe stable et fidèle qui connaît le moins possible de turnover. Malgré la hausse des coûts, nous sommes sur un secteur en plein développement qui demande une grande connaissance des évolutions techniques et normatives. »