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EMIG cherche à recruter pour répondre aux besoins des industriels

Industrie. Le groupe EMIG se met au service d’autres industriels aussi bien depuis son site de Dijon avec la réalisation de pièces de chaudronnerie, de tuyauterie et de serrurerie industrielle que celui de Beaune avec son activité de maintenance industrielle pour les machines tournantes et électromécaniques.

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    Entre Dijon et Beaune, EMIG fournit des services aux industriels de Bourgogne-Franche-Comté. (Crédit : EMIG)
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    Entre Dijon et Beaune, EMIG fournit des services aux industriels de Bourgogne-Franche-Comté. (Crédit : EMIG)

L’activité ne manque pas mais la main d’œuvre fait défaut.

Des moteurs hybrides Divia aux surpresseurs qui assurent la distribution de l’eau à tous les étages de l’hôpital de Beaune, EMIG Équipements assure la maintenance d’équipements industriels dans tous les domaines d’activité. « Nous sommes un industriel au service d’autres industriels auprès de qui nous mettons notre savoir-faire et nos solutions à disposition », résume Éric Magaud.

Une vingtaine de personnes travaille sur les différents sites du groupe EMIG entre Dijon, Beaune et Dôle autour de deux activités : la réalisation de pièces de chaudronnerie, de serrurerie industrielle et de tuyauterie d’une part ; maintenance industrielle au service des machines tournantes, systèmes de levage et équipements de pompage de l’autre.

Problème d’image et d’appétence

« Quand j’échange avec d’autres dirigeants, on constate que nous n’avons pas de problème de clientèle, que le marché va globalement bien mais que nous ne trouvons pas le personnel nécessaire. » Éric Magaud garde plusieurs postes ouverts en permanence mais se confronte à la tension de certains métiers comme ceux de chaudronnier – soudeur ou encore les postes de techniciens de maintenance.


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Le chef d’entreprise fait face à un manque d’appétence de la part des jeunes qui ne veulent pas partir en déplacement et découcher. « Nous sommes au service des entreprises et n’avons pas d’horaires. Parfois, on finit tôt mais parfois un dépannage urgent sur site et on ne sait pas quand on finira car on a besoin de nous. »

Éric Magaud implique également les parents qui dénigrent l’industrie. « Quand un enfant travaille mal, on lui dit qu’il va finir à l’usine, à tort. Il faudrait dire que s’il travaille bien, il pourra décrocher un poste intéressant dans l’industrie. »