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FFB 21 : une rentrée sous tension

Bâtiment. Une quatrième remise des parpaings d’or et un nouveau président, Emmanuel Chevasson, au menu des rencontres de la FFB 21.

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FFB 21 : une rentrée sous tension
Les récipiendaires des parpaings d’or, avec Stéphane Gazelle (à g.), vice-président et Frédéric Demongeot ancien président de la FFB 21. Sur l’écran en haut : Fabien Sudry (préfet de la Côte-d’Or et préfet de région) avec Emmanuel Chevasson (à dr.) (Crédit : JDP)

C’est un rendez-vous qui s’installe en tradition : la remise des parpaings d’or signe la rentrée de la Fédération Française du bâtiment de Côte-d’Or dont les rencontres se tenaient dans le Grand Théâtre à Dijon. Cette quatrième édition a vu récompensés le groupe Idelians, regroupement de quatre offices publics de l’habitat (Domanys dans l’Yonne, Grand Dole Habitat, Hamaris en Haute-Marne et Orvitis pour la Côte-d’Or), représenté par son président François-Xavier Dugourd ; Richard Mamecier, repreneur de l’entreprise d’électricité générale TPM à Arc-sur-Tille ; Christine Philippon, directrice des services techniques du CHU Dijon-Bourgogne et enfin le préfet de région Fabien Sudry. Les récipiendaires ont tous été salués pour leur engagement auprès du tissu des entreprises locales.

Un secteur soumis

Ces rencontres étaient également l’occasion d’une sobre passation de pouvoirs, le président Frédéric Demongeot laissant sa place à celui qui était jusqu’ici son vice-président, Emmanuel Chevasson (PM industrie). L’occasion pour ce dernier de mettre en garde contre « le risque à court terme élevé » de voir les trésoreries en danger et les chantiers en suspens, la filière étant en effet victime d’un paradoxe mortifère : les carnets de commande des entreprises sont pleins, mais les tensions sur les marchés d’approvisionnement sont telles que les délais s’allongent, au risque de voir les contrats dénoncés par les clients, les pénalités s’appliquant, elles, sans la moindre tolérance…


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Ajoutons à cela l’envolée du coût de l’énergie et tout est en place pour, effectivement, une catastrophe annoncée sans une révision des prix et un renforcement des bonnes pratiques. Une des réponses du secteur ? La cohésion. « Nous ne pouvons pas tout attendre de circulaires et de lois. Il y a une nécessaire solidarité de la filière », avait d’ailleurs prévenu Frédéric Demongeot dans son allocution de bienvenue. L’autre nécessité sera de mieux communiquer sur l’exemplarité de la filière qui, a rappelé le nouveau président Emmanuel Chevasson, a répondu présent dès la fin des confinements, « avec une efficacité reconnue et sans un seul cluster sur les chantiers ».