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Le site Grette-Brulard se réinvente

Urbanisme. Première étape du grand projet d’urbanisation du site Grette-Brulard-Polygone (plus de 30 hectares), la remise au vert d’une partie des 15 hectares du secteur spécifique de Grette-Brulard a débuté en fin d’automne et se poursuivra jusqu’au printemps.

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Photo du projet d'urbanisation du site Grette-Brulard-Polygone
Projet d’urbanisation du site Grette-Brulard-Polygone (Crédit : GBM)

Compris dans la reconversion de trois sites contigus situés entre le centre ancien et les zones d’extensions périphériques de Besançon, l’opération qui à commencé fin 2022 consiste en un « préverdissement » et une renaturation des vastes espaces comprenant l’ancien quartier des 408 à la Grette et les ex-terrains militaires de Brulard.

« Si l’aménagement du trio peut s’opérer de façon indépendante dans le temps, son devenir doit être pensé de manière globale défend Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et maire de la ville. L’objectif est de donner vie à un nouveau quartier adapté au confort des familles, avec notamment des espaces verts, un corridor écologique, des terrasses, des espaces communs et privatifs ». D’où ces premières opérations visant à améliorer la qualité du substrat dans lequel les futurs plantes et arbres plongeront leurs racines.

Réussir la greffe

Les deux sites ont ainsi bénéficié de lourds travaux de terrassement pour paysager les lieux et contribuer à augmenter les îlots de fraîcheur urbains. En décembre, selon la technique des technosols, les terrains en place et le compost de la ville ont été mélangés, afin d’éviter d’importer de la terre végétale.


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Ce sol, redevenu fertile, sera ensemencé tandis que, dès le mois de février, une plantation d’arbres et d’arbustes à commencer à donner une vie végétale visible à l’ensemble. Le tout sera complété par des cheminements de piétons créés pour traverser le futur espace vert. À terme, une fois le projet urbain arrêté en 2024, les premières constructions sont attendues à compter de 2025. Les bâtiments devront notamment viser la sobriété énergétique et la baisse des émissions de CO2.

« Nous souhaitons aboutir à une greffe de qualité, à travers l’aménagement de ce grand site de 32 hectares, en imaginant un nouveau de ville exemplaire, vitrine d’une nouvelle façon de vivre en ville, conciliant nature et développement et répondant aux défis du développement durable », défend l’édile. Afin de déterminer le projet urbain pour ces sites, une consultation pour une étude urbaine a été organisée. Elle court jusqu’au 28 avril.