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Mantion, plus de 100 ans que ça roule !

Industrie. L’histoire de Mantion commence en 1920 à Besançon. L’entreprise spécialiste des systèmes coulissants a dû reporter son anniversaire pour cause de crise sanitaire. En cet automne 2022, elle revient sur son passé et s’inscrit dans l’avenir.

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De la ferronnerie d’art réalisée des mains d’Alexandre Mantion en 1920, l’entreprise a ensuite glissé vers les produits de quincaillerie pour le bâtiment avec l’intégration du fils, Raymond. « Il a commencé par des crochets de gouttière par exemple puis peu à peu, il a réalisé des ferrures à galet pour les hangars et les sociétés du Haut-Doubs. À cause de la neige notamment, il y avait peu de portes battantes », explique Martial Devaux, président du groupe Mantion.

Quand Gérard, le petit-fils du fondateur ne prend pas le relais, préférant se lancer dans la joaillerie en créant Maty, la famille Mantion confie l’entreprise à l’un de ses salariés. Au fil des ans, la société se consolide et se renforce, restant aux mains de trois familles et conservant cet esprit de proximité. Désormais, le groupe Mantion compte 220 salariés dont 130 sur son site bisontin, le reste étant réparti entre sa filiale de Genlis (Côte-d’Or) qui conçoit les moteurs et ses implantations en Allemagne ou en Pologne. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros, dont 28 millions proviennent du site bisontin.

S’inscrire dans la durée

Que ce soit une porte de hangar, une porte intérieure ou extérieure de bâtiment, un portail, un dressing, une fenêtre… si cela coulisse, Mantion peut être à l’origine de son fonctionnement. « Notre clientèle repose sur un réseau de distribution pour les professionnels mais aussi sur des intégrateurs, des menuisiers… » Avec 1.000 kilomètres de rail profilés chaque année dans les ateliers de Besançon, 5.000 tonnes d’acier et 1.000 tonnes d’aluminium utilisés, Mantion réalise des pièces pour des portes allant jusqu’à 12 mètres.

« Notre longévité repose sur les investissements que nous faisons en R&D à travers nos trois bureaux d’études, un pour notre activité bâtiment, un pour les moteurs et un pour l’activité de manutention aérienne. » Le président insiste sur la capacité du groupe à innover mais aussi à se projeter. « Depuis 2021, nous avons pris le virage de la RSE en basculant notre parc en hybride, en préparant la semaine de quatre jours avec nos salariés, en réalisant des produits sans plomb mais aussi en nous engageant sur le territoire à travers le mécénat. »