Orvitis, de l’engagement pour la transition énergétique à l’action concrète
Transition énergétique. À Beaune, Pontailler-sur-Saône, Saint-Jean-de-Losne ou encore Auxonne, Orvitis multiplie les projets de réhabilitation et d’innovation dans la construction pour proposer un habitat et des services plus économes en énergie.
Que ce soit en tant que créateur de logement ou comme aménageur du territoire avec une offre de services qui dépasse les frontières de l’habitat, Orvitis, office public départemental, intègre la transition énergétique à toutes ses démarches.
L’office engage 100 millions d’euros pour supprimer les passoires énergétiques d’ici 2030, soit 15% de son patrimoine, 1500 logements environ.
Outre le projet Response à Fontaine-d’Ouche pour lequel 219 logements, écoréhabilités, vont profiter d’une production d’électricité destinée au bâtiment, le bailleur intervient en milieu moins urbain.
À Pontailler-sur-Saône, dans le cadre d’un partenariat financier avec la commune, Orvitis réhabilite un bâtiment datant de 1977 pour, notamment, en améliorer les performances énergétiques.
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À Beaune, une construction de 1958 devrait évoluer d’une étiquette D pour atteindre la lettre A. « Ces opérations ont un intérêt majeur pour l’environnement mais aussi pour nos locataires qui après l’écoréhabilitation, notent une baisse de 20 à 40% de leur consommation énergétique », précise François-Xavier Dugourd, président d’Orvitis.
La structure cherche par ailleurs à repenser les modes de chauffage. « D’ici 2026, il n’y aura plus de chaufferie au fuel. » Pour les remplacer, Orvitis s’intéresse aux réseaux de chaleur existants comme à Bligny-sur-Ouche mais aussi à ceux en réflexion à Genlis ou Saulieu. Le bailleur n’exclue pas non plus de créer ses propres chaufferies bois ou d’intégrer la géothermie à ses projets.
Sobriété à tous les niveaux
Orvitis s’applique également à repenser le logement de demain en privilégiant des matériaux plus vertueux issus des filières régionales. Le bois se présente comme une alternative au béton pour la construction de trois maisons individuelles à Auxonne et de deux à Saint-Jean-de-Losne.
« Nous réinterrogeons le modèle économique en nous intéressant non seulement à l’empreinte carbone mais aussi au prix de revient et à la facture énergétique », explique Christophe Bérion, directeur général d’Orvitis.
Outre des logements, le bailleur s’inscrit de plus en plus comme un aménageur en proposant des services. A Saint-Jean-de-Losne, un bâtiment d’habitation va ainsi être transformé en maison de santé pour répondre aux besoins du territoire.
« C’est une façon de réduire l’artificialisation des sols en utilisant l’existant », rappelle François-Xavier Dugourd.