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Précarité énergétique : la Compagnie Dumas et Tonnerre unissent leur force

Solidarité. Par l’intermédiaire de la municipalité, l’opération « Tonnerre de couettes ! L’hiver au chaud » a permis de distribuer 350 couettes offertes par l’entreprise à autant de bénéficiaires.

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Edouard Dumas
À la présidence de la compagnie éponyme depuis 2018, Édouard Dumas se positionne comme un acteur socio-économique de tout premier plan dans le Tonnerrois. (Crédit : JDP)

C’est une initiative qui illustre à merveille le lien « charnel » qui existe entre l’entreprise dirigée par Édouard Dumas et son bassin d’emploi. Alors que le thermomètre descendait allègrement au-dessous de zéro degré à la mi-décembre, le maire de la ville natale du Chevalier d’Éon - Cédric Clech - a contacté l’entrepreneur afin d’enclencher un mouvement de solidarité à destination des personnes les plus fragiles en proie à la précarité énergétique. En quelques heures, la Compagnie Dumas a libéré un stock de quelque 350 couettes dans le cadre d’une opération baptisée « Tonnerre de couettes ! L’hiver au chaud ».

Coordonnée par la municipalité du centre de l’Yonne, en lien avec le bailleur social icaunais Domanys, la distribution a été orientée, en priorité, vers les familles avec enfants et les personnes âgées - locataires ou propriétaires - à faibles revenus. « C’est par solidarité et bon sens que nous avons voulu nous associer à l’action pragmatique de la mairie en faisant ce geste », a simplement souligné l’industriel.


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Installée depuis le début du siècle dernier près du bief du moulin, la manufacture d’oreillers, de couettes et de surmatelas de haute qualité s’inscrit depuis de longues années dans des actions culturelles et sociales du territoire et a fait de la RSE l’un de ses axes forts de sa politique de développement.

« Il était de notre devoir de réagir pour le bien-être de nos concitoyens. Je suis bluffé et admiratif par cette capacité qu’ont les services de la ville, le pôle social, les bénévoles, les élus, l’entreprise Dumas et Domanys qui se sont mobilisés en une semaine. Sans eux rien n’aurait été possible », a déclaré Cédric Clech dans les colonnes du quotidien L’Yonne républicaine.