Une extension exemplaire pour l’entreprise Le Cèdre
Développement. À Paray-le-Monial, les 120 collaborateurs présents sur le site de la centrale d’achat Le Cèdre commencent à être à l’étroit. L’entreprise, par l’intermédiaire du groupe Theos, engage trois millions d’euros pour construire une extension de 1.200 mètres carrés. Le futur bâtiment se veut exemplaire du point de vue environnemental.
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Le groupe Théos engage trois millions d’euros pour construire une extension passive du point de vue environnemental pour son entreprise Le Cèdre. (Crédit : Theos) -
Le groupe Théos engage trois millions d’euros pour construire une extension passive du point de vue environnemental pour son entreprise Le Cèdre. (Crédit : Theos)
Vaisseau amiral du groupe Theos, qui compte 11 entreprises en propriété et huit dans lesquelles il est minoritaire, Le Cèdre n’a cessé de grandir depuis sa création il y a 25 ans. D’abord destinée à mutualiser les achats des structures d’inspiration chrétienne, la société s’est ouverte ensuite aux associations, puis aux acteurs du tourisme avant de s’adresser à tous les secteurs d’activités.
« Nous réunissons désormais 11.000 structures pour un volume global d’achat de 550 millions d’euros autour de 100 marchés distincts allant de l’alimentation à l’énergie en passant par les fournitures de bureaux ou encore les véhicules », détaille Gilles Chevallier, président du directoire du groupe Theos.
Sur les 200 salariés du groupe, 160 travaillent au sein du Cèdre, dont 120 au siège de Paray-le-Monial. « Le groupe a besoin de place, notamment pour le Cèdre, mais nous accueillons de plus en plus de sociétés et nous devons abriter les services supports comme la comptabilité ou les ressources humaines. »
Pour répondre à ce besoin, le groupe engage trois millions d’euros pour construire une extension au siège du Cèdre. Au total, 1.200 mètres carrés viendront s’ajouter aux 1.800 existants.
Démonstration environnementale
Cradle to cradle, du berceau au berceau. Cette notion s’applique au futur bâtiment du Cèdre en pensant dès la construction à la façon dont les matériaux pourront être réutilisés au moment de sa fin de vie.
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« Nous menons un projet d’écologie intégrale en prenant en compte l’environnement autant que le confort de travail des personnes. » Le site fait d’ores et déjà la part belle au réemploi en posant les bases d’une filière à naître entre les bâtiments en déconstruction et ceux à voir le jour. Faïence, sanitaires, panneaux bois, cloisons intérieures, moquette, pièces de charpente ….
L’extension récupèrera des éléments provenant de chantier de déconstruction. « Nous n’achèterons aucun radiateur neuf », sourit Gilles Chevallier. À côté, le projet intègrera des matériaux géosourcés comme la pierre en provenance de carrières toutes proches, mais aussi biosourcés grâce au bois régional notamment mais aussi au chanvre, à la chaux ou à la paille d’isolation.
Des panneaux photovoltaïques et un chauffage aux pellets contribueront à concevoir un bâtiment passif avec « 7,4 kilowatts consommés par mètre carré. »