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Welp s’installe peu à peu à Hérimoncourt

Industrie. Spécialiste des pièces premium pour l’automobile et de la transformation de voiture en véhicule blindé, le groupe allemand Welp engage 2,5 millions d’euros pour aménager une usine à Hérimoncourt. À termes, l’investissement pourrait atteindre dix millions d’euros et impliquer jusqu’à 80 recrutements.

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Le futur site Welp à Hérimoncourt
D’extérieur, le futur site Welp à Hérimoncourt donne l’apparence d’un grand garage et devrait être opérationnel en juin 2023 au plus tard. (Crédit : Gilles Démaret)

La DS7 du Président de la République sortait des usines Welp. Le groupe allemand s’est fait une réputation dans la transformation et l’adaptation de voitures civiles pour en faire des véhicules spéciaux protégés pour les organismes institutionnels, gouvernements et ONG qui font appel à la société.

« Notre seconde activité consiste à fournir des pièces automobiles de haute qualité et à valeur ajoutée pour les marques premium comme Bugatti », présente Gilles Démaret, directeur Welp France. Alors que le groupe compte déjà cinq usines en Allemagne et une en Roumanie, il réalise actuellement les aménagements nécessaires à l’ouverture d’un site en France, à Hérimoncourt.


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Sur une emprise foncière de 14.000 mètres carrés dont 7.000 mètres carrés couverts, Welp rénove 1.000 mètres carrés pour installer un showroom, des bureaux et un atelier de transformation mécanique des véhicules en travaillant sur les châssis, les suspensions ou le freinage.

Entre 2,5 et dix millions d’euros

La première phase de travaux inclue l’acquisition du site auprès de Stellantis, en charge de la dépollution, et ces premiers aménagements, l’ensemble nécessitant une enveloppe de 2,5 millions d’euros. « L’investissement global pourrait se monter à 10 millions d’euros car nous avons une réserve de 5.000 mètres carrés couverts pour installer, selon les priorités des contrats à venir, un atelier de carrosserie pour la protection puis, plus tard, la fourniture de pièces pour les constructeurs. »

Attendu pour mai 2023, le futur site devrait employer une dizaine de personnes d’ici la fin de l’année et une trentaine en 2025. « Nous espérons compter jusqu’à 80 personnes à plus long terme, d’ici cinq ans. » En s’installant dans le Doubs, Welp entend favoriser l’obtention de contrats avec le gouvernement français mais aussi faciliter ses relations à l’export, vers l’Afrique en particulier. « À proximité de Stellantis, nous souhaitons aussi développer un partenariat sur la fourniture de pièces premium. »