Hommes et chiffres

Avec Oct Up, Nicolas Salin réalise son rêve d’enfant

Numérique. Derrière le micro pendant plus de dix ans, Nicolas Salin a fait de son rêve en réalité en créant sa société de services digitaux à destination des professionnels.

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Nicolas Salin, entourée de ses alternants Nathan et Emma
Nicolas Salin, entourée de ses alternants Nathan et Emma. (Crédit : Oct Up)

Bercé depuis sa plus tendre enfance dans l’informatique avec un père dans le domaine, Nicolas Salin a touché un ordinateur pour la première fois à l’âge de quatre ans, avant de découvrir le côté ludique avec son premier jeu vidéo Prince of Persia. Mais c’est le jeu Tomb Raider 2 qui réveillera ses talents. « Mon père commençait tout juste à faire des sites internet, il m’a montré et j’ai fait mon tout premier site en 1999, à tout juste 13 ans ! », se souvient-il. Un exploit pour l’époque qui lui vaudra notamment un Global d’Or par Europe 2.


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Orienté sur une filière électrotechnique puis un BTS informatique et réseaux au lycée Eiffel, il fait ses premières armes chez Radio Shalom bénévolement puis en contrat de technicien et enfin d’animateur avant de rejoindre Radio France en alternance et en CDD pour finalement se poser à la station de Belfort. « J’avais toujours envie de faire de l’informatique et de travailler sur les réseaux sociaux lorsqu’un poste s’est présenté à moi au musée de l’aventure Peugeot à Sochaux. » C’est finalement la crise sanitaire et les confinements propices à la réflexion qui l’ont amené à se lancer et à créer Oct Up.

Des services digitaux à destination des pros

« Je me suis vite rendu compte que beaucoup de personnes confrontées à la digitalisation ne s’y connaissaient pas suffisamment, d’autres savaient qu’il fallait y aller sans savoir comment faire ou encore sans en avoir le temps. Je voulais ainsi me placer en intermédiaire », raconte-t-il. Si aujourd’hui la création de sites internet occupe une grande partie de son temps, Nicolas Salin, épaulé de ses deux alternants Nathan et Emma, propose avant tout des services digitaux à destination des professionnels, grâce à des partenariats avec Google, Apple, Dell ou encore l’hébergeur français Scaleway et l’hébergeur suisse Infomaniak.

En parallèle, l’ancien animateur hébergé au sein de l’espace de coworking dijonnais Quatre-Quarts s’est associé en décembre 2020 avec un autre homme de radio, Romain Maury, pour racheter le site et la marque J’aime Dijon. Séparés depuis peu, Nicolas Salin continue pour sa part à travailler et à développer J’aime Dijon, pour informer les Dijonnais et leur parler bons plans, gastronomie ou encore tourisme. « Ce sont deux structures distinctes, mais J’aime Dijon me permet de tester des choses en interne… C’est en quelque sorte un super laboratoire », confie Nicolas Salin qui a aussi recruté une étudiante en alternance sur ce projet.