Sandra Roblot ouvre ses portes à toutes les femmes
Bien-être. De la puberté à la ménopause, toutes les femmes peuvent maintenant venir échanger et rencontrer des professionnels de santé dans un lieu unique : La Casa Nana.
Après neuf mois de dur labeur, Sandra Roblot a finalement accouché de son troisième bébé... La Casa Nana a ouvert ses portes mardi 31 mai sur le tracé de la route des Grands crus, au cœur de Marsannay-la-Côte. Un projet très personnel que la kinésithérapeute de formation, maman de deux petites filles, a mûri trois années durant avant de finalement se lancer. « Lors de ma première grossesse, je me suis rendue compte que pour s’informer sur des sujets comme la grossesse, l’accouchement ou encore le post-partum, il n’y avait guère meilleur outil qu’internet mais que ça manquait d’humanité. Puis est venu l’accouchement suivi d’un post-partum... une grosse sensation de solitude », se souvient-elle.
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Dix-huit mois plus tard, la jeune maman retombe enceinte et ressent davantage un besoin de soutien. Finalement lui vient l’idée de créer un lieu pour répondre à toutes ces problématiques. « Au départ, j’ai voulu centraliser mon projet autour de la maternité et je me suis souvenue de ces moments de solitude et ce manque d’accompagnement et d’informations que j’ai pu ressentir lorsqu’on m’a diagnostiqué mon endométriose. » Un lieu ouvert à toutes les femmes, de la puberté à la ménopause, où le seul mot d’ordre serait l’échange et la bienveillance... le projet se concrétise lorsque Sandra Roblot trouve cette maison à Marsannay-la-Côte, à proximité de sa famille.
Un lieu de référence pour toutes les femmes
Deux kinésithérapeutes, une sophrologue, une sage-femme, une diététicienne, une chiropractrice et une psychologue devraient être rejointes dès septembre par une ostéopathe et une masseuse pour accueillir leurs patientes dans une ambiance familiale et dans un établissement où on se sent comme à la maison. « En faisant plus attention à la déco et en cassant les codes des structures médicales, blanches et aseptisées, ça permet de mettre plus à l’aise les patientes qui peuvent ainsi libérer plus de choses et nous permettre de rentrer davantage dans l’émotionnel. Et je voulais vraiment apporter un côté pluridisciplinaire pour qu’on puisse jouer sur les trois sphères : physique, émotionnelle et psychique », détaille-t-elle.
En parallèle des consultations, Sandra Roblot travaille sur un programme de cours collectifs, mais aussi des ateliers et des conférences sur des thématiques spécifiques à la femme et à la santé féminine. « Et nous souhaitons mettre en place beaucoup de groupes de paroles. Par exemple à destination des femmes atteintes de violences sexuelles. L’idée étant qu’elles puissent se sentir soutenues et échanger avec d’autres femmes ayant elles-mêmes vécu », explique-t-elle.