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L’Yonne représentera la BFC au salon de l’agriculture en section boucherie

Collectivités
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Photo de Melvin Rapin, Camille Hallet et Oscar Bonnet
(Crédit : DR)

Melvin Rapin de la boucherie Guyollot à Fontenoy, Camille Hallet de la boucherie Riotte à Champs-sur-Yonne et Oscar Bonnet de la boucherie Jeandot à Brienon-sur-Armençon, représenteront la BFC au concours de boucherie durant le Salon de l’agriculture, le lundi 26 février. Les équipes qui doivent comporter au moins une femme comprend un boucher confirmé, un jeune de moins de 25 ans et un apprenti, s’affronteront pendant quatre heures sur différentes préparations de pièces de viande sur le thème « Paris 2024 ».

Nouveau directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse

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Photo de Nicolas Mourlon
(Crédit : DR)

En poste depuis le 15 février, Nicolas Mourlon, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, succède à Laurent Roy. Après avoir débuté sa carrière professionnelle en Bourgogne en tant que chef du service de l’eau et des milieux aquatiques à la direction régionale de l’environnement, Nicolas Mourlon a travaillé auprès du directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature au ministère de l’Environnement. Puis il a occupé le poste de conseiller social auprès de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, avant d’être directeur de l’Institut de formation de l’environnement (IFORE). À la tête de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, Nicolas Mourlon compte se mobiliser tout particulièrement sur la déclinaison territoriale du Plan eau dont le cap a été donné par le président de la République en mars 2023 et sur la finalisation du 12e programme d’intervention 2025-2030 de l’agence de l’eau.

Enedis et l’ONF expérimentent l’élagage différencié en Bourgogne Franche-Comté

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Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté a signé, le mercredi 14 février 2024, dans la réserve naturelle régionale du Val Suzon, une convention tripartite liant le conseil régional avec Enedis et l’ONF en faveur de la préservation de la biodiversité et de l’intégration paysagère des lignes électriques haute tension.

Cette convention avec la Région Bourgogne-Franche-Comté concrétise la volonté d’Enedis et de l’ONF d’unir leurs savoir-faire afin d’assurer la sécurité des biens et personnes aux abords des ouvrages haute et moyenne tension du réseau public de distribution d’électricité en milieu forestier, tout en respectant l’environnement et la biodiversité. Il s’agit prioritairement d’éviter les opérations d’élagage au moment des périodes de nidification ou de reproduction dans les zones Natura 2000 et les réserves naturelles régionales. Cette convention s’inscrit dans le cadre du dispositif « Préserver et restaurer les continuités écologiques » du Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires et dans la Stratégie régionale pour la biodiversité.

Ministère élargi pour Fadila Khattabi

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Photo de Fadila Khattabi
(Crédit : Archives JDP)

Nommée en juillet 2023 dans l’équipe Borne au poste de ministre déléguée chargée des personnes handicapées, elle revient en poste dans le gouvernement Attal comme ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées. La France compte 12 millions de personnes handicapées et comptait en 2023, 6,7 millions de Français âgés de 75 ans et plus. Avant sa nomination comme ministre, Fadila Khattabi était députée de la majorité de la Côte-d’Or (circonscription de Dijon 3).

Financement participatif d’un champ éolien à Champagney

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Eurowatt, opérateur de l’énergie éolienne, annonce l’ouverture d’une campagne de financement participatif le 19 février, via Lendosphere, pour accompagner le développement du projet éolien des Vents du Nacey, situé à Champagney, dans le département du Jura. Visant à collecter un montant de 100.000 euros, cette initiative invite en premier lieu les habitants des communautés de communes d’Auxonne-Pontailler Val de Saône, Jura Nord, Val de Gray ainsi que la Communauté d’Agglomération Grand Dole à participer.

Du 22 au 28 février, la participation sera étendue aux habitants des départements de la Haute-Saône, du Jura et de la Côte-d’Or. À partir du 29 février, elle sera élargie aux habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté.

Les modalités d’investissement (taux d’intérêt, durée, etc.) sont présentées sur le site dédié. Ce financement participatif offre l’opportunité de financer en prêt rémunéré le développement du projet. À noter que les préteurs doivent au préalable s’inscrire sur le site de Lendosphere.

Huit éoliennes, 30.660 tonnes de CO2 évitées

Le projet éolien est né grâce à la volonté de la commune et des élus locaux de s’engager dans la transition énergétique du territoire. Il est principalement localisé sur des parcelles forestières communales. De 2018 à fin 2019, Eurowatt a mené des études techniques et environnementales pour définir le projet. Un mât de mesure du vent a été implanté pour collecter des données sur les conditions de vent. Ces données ont permis de définir les caractéristiques du projet et son implantation à huit éoliennes. D’une puissance de 44 MW installés, les huit engins du parc produiront annuellement environ 102 GWh d’électricité verte, soit la consommation de 103 000 personnes (34 % de la population du Jura). Cela permettra d’éviter l’émission de 30 660 tonnes de CO2 chaque année.

Inventiva suspend son essai de Phase III contre la « maladie du soda »

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La bio-tech dijonnaise Inventiva a dévissé en bourse après avoir annoncé « suspendre volontairement et temporairement le screening et la randomisation de nouveaux patients (…) à la suite d’un potentiel effet indésirable grave inattendu lié au traitement (…) chez un patient randomisé dans l’étude » sur le lanifibranor, son candidat médicament le plus avancé contre la stéatohépatite non alcoolique, plus connue sous le nom de « maladie du soda ». Cette pathologie, qui peut dégénérer en cirrhose voire cancer n’a à ce jour aucun traitement approuvé.

Cet effet indésirable est le premier signalé dans l’ensemble des études cliniques avec lanifibranor. « Avant cette interruption volontaire et temporaire, Inventiva entait en bonne voie pour achever le screening d’ici la fin du premier trimestre 2024 ; la société estime que cette interruption pourrait repousser la première visite du dernier patient au premier semestre 2024 », précise Inventiva sur son site internet, où s’exprime également Frederic Cren, président-directeur général et co-fondateur d’Inventiva : « S’agissant de notre étude clinique pivot de Phase III avec lanifibranor dans la NASH, nous avons bien progressé grâce à la mise en œuvre du nouveau design de d’étude début 2023, avec un total de 913 patients randomisés à ce jour. À la suite d’une visite programmée dans le cadre de l’étude, un évènement indésirable caractérisé par une élévation des aminotransférases a été signalé chez un patient. Le patient est resté asymptomatique et ses résultats d’analyses sanguines s’améliorent. Néanmoins, nous avons décidé d’interrompre temporairement le screening et la randomisation de nouveaux patients afin de procéder à la mise en place de critères d’exclusion conformément aux recommandations du Data Monitoring Committee. Toutes nos équipes travaillent sans relâche et nous sommes confiants quant à la reprise du recrutement dans quatre à six semaines environ. »

La nouvelle tombe alors qu’Inventiva a connu une année faste, avec la conclusion d’un nouveau partenariat avec Hepalys Pharma Inc. afin de développer et commercialiser lanifibranor pour le traitement de la stéatohépatite non alcoolique au Japon et en Corée du Sud et une levée de fonds fructueuse de « d’environ 36 millions d’euros et via la réception d’un paiement initial de 10 millions de dollars » dans le cadre de cet accord de licence exclusif avec Hepalys Pharma, Inc. « Cela nous a permis de tirer en janvier 2024 la seconde tranche de 25 millions d’euros dans le cadre du prêt de 50 millions d’euros accordé par la BEI ».

Des ambitions écologiques réaffirmées pour Eurogerm

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Le PDG du fabricant d’auxilliaires pour la panification Eurogerm, Jean-François Honoré, était présent le vendredi 16 février 2024 à Dijon métropole pour apporter son témoignage lors de la réunion du monde économique. Outre un investissement de 22,5 millions d’euros pour la création de sa nouvelle usine de bio-levains à Saint-Apollinaire - « un projet de rupture technologique » - , le groupe agro-alimentaire, par la voix de son pdg, a notamment présenté aux élus les quelques innovations d’Eurogerm s’incrivant dans un objectif de réduction de l’empreinte environnementale, des solutions proposées aux boulangers.

Ainsi des toppings fabriqués à partir de pâtes recyclées, des pains affichant - 22% de temps de cuisson grâce à un additif, une recette de pain de mie light contenant seulement 1% de sucre, conservable 21 jours, une « brioche bas carbone » dont la fabrication nécessite 30% de sucre en moins et dont le bilan carbone est de - 43% par rapport à une brioche classique. Enfin, le groupe ambitionne une neutralité carbone de son fonctionnement en rythme annuel fin 2024 sur les scope 1 (émissions directes) et 2 (émissions indirectes liées aux consommations énergétiques.

Céline Ruffloch, directrice générale adjointe au Geiq BTP BFC

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Photo de Céline Ruffloch
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Céline Ruffloch apporte à son nouveau rôle de directrice adjointe une solide expérience de 20 ans en ressources humaines dont un an en recrutement au sein d’un cabinet de recrutement Parisien, cinq ans en gestion administrative du personnel au sein d’un domaine viticole et 11 ans en ingénierie de formation à la Chambre de métiers et de l’artisanat de Bourgogne à Auxerre. Sa nomination en 2020 en tant que chargée de développement RH sur le territoire Yonne et Nièvre, au sein du Geiq BTP, démontre son engagement continu envers le développement des compétences et l’emploi dans la région.

Révision des plafonds du cadre financier pluriannuel

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Un accord historique du Conseil européen a été trouvé le 1er février dernier sur la toute première révision des plafonds du cadre financier pluriannuel. L’accord du Conseil confirme toutes les priorités figurant dans la proposition de la Commission et couvre 80 % du financement demandé. Ce renforcement permettra à l’Union européenne de continuer à mettre en oeuvre ses priorités communes, au profit des citoyens de l’Union et au-delà.

Les principaux éléments concernés par la révision sont les suivants :

  • Soutien essentiel à l’Ukraine : une nouvelle facilité pour l’Ukraine, fondée sur des prêts, des subventions et des garanties, d’une capacité globale de 50 milliards d’euros pour la période 2024-2027, couvrira les besoins immédiats de l’Ukraine et soutiendra le redressement et la modernisation du pays dans le cadre de sa trajectoire d’adhésion à l’Union ;
  • Nouvelles mesures pour relever les défis liés à la migration et à la dimension extérieure : un renforcement de 9,6 milliards d’euros permettra de soutenir les dimensions intérieure et extérieure de la migration et de venir en aide aux partenaires des Balkans occidentaux, du voisinage méridional et au-delà ;
  • Renforcement de la souveraineté et de la compétitivité : la plateforme « Technologies stratégiques pour l’Europe » (« STEP ») encouragera la compétitivité à long terme de l’Union en matière de technologies critiques, dans les domaines du numérique et des deep tech, des technologies propres et des biotechnologies, en introduisant de nouvelles flexibilités et incitations pour les fonds de cohésion et la facilité pour la reprise et la résilience, et en allouant un montant supplémentaire de 1,5 milliard d’euros pour le Fonds européen de la défense ;
  • Réponse plus vigoureuse aux défis imprévus : depuis 2021, le budget de l’Union a été mobilisé pour faire face à des crises répétées – crise énergétique, crises alimentaires et conséquences de la guerre en Russie dans un contexte de hausse de l’inflation et des charges d’intérêts. Afin de garantir que le budget de l’Union puisse continuer à faire face à des circonstances imprévus, l’instrument de flexibilité sera renforcé de deux milliards d’euros, tandis que le montant maximal de la réserve de solidarité et d’aide d’urgence sera augmenté de 1,5 milliard euros et que celle-ci sera scindée en deux instruments distincts : la réserve de solidarité européenne et la réserve d’aide d’urgence ;
  • Mise en place d’un mécanisme en trois étapes à utiliser en cas d’urgence et d’un nouvel instrument pour clarifier les mécanismes budgétaires relatifs au financement des coûts liés à « NextGenerationEU » (technologies respectueuses de l’environnement, véhicules et transports publics plus écologiques, bâtiments et espaces publics plus économes en énergie).

Le financement de la révision sera assuré par une combinaison de ressources nouvelles et de redéploiements au sein du budget de l’UE. L’UE pourra ainsi continuer à traiter les priorités les plus urgentes tout en réduisant au minimum l’incidence sur les budgets nationaux.

Deuxième rencontre des élus frontaliers de l’Arc jurassien

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Le 1er février s’est tenue à Delémont la deuxième rencontre des élus des territoires frontaliers de l’Arc jurassien, organisée par Arcjurassien.org qui a réuni l’ensemble des collectivités de l’Arc jurassien franco-suisse, des cantons aux départements en passant par les communes suisses et leurs associations, ainsi que les intercommunalités et syndicats mixtes français, mettant en lumière l’importance stratégique de la coopération transfrontalière dans les relations entre la Suisse et la France.

Plus de 70 représentants français et suisses, issus des territoires allant du Haut-Jura à Belfort et de la Vallée de Joux à Delémont ont pris part à cette réunion. Le premier objectif de cette rencontre était de présenter les formes nombreuses et variées de la coopération. Ont ainsi été détaillés le Groupement local de coopération transfrontalière, forme juridique de coopération entre des collectivités de pays différents ; la Convention de partenariat entre le Parc du Doubs (CH) et le Parc du Doubs horloger (F) ; le Fonds pour la coopération culturelle entre le Territoire de Belfort et le Canton du Jura ; les projets soutenus dans le cadre du programme de financement Interreg France-Suisse, à l’exemple du projet « Jura sur Léman » qui a permis la création d’un domaine transfrontalier quatre saisons entre les massifs des Tuffes et de la Dôle ; les Plans territoriaux intégrés de coopération, dispositif développé dans le cadre du nouveau programme Interreg France-Suisse ; et le Fonds de soutien aux petits projets transfrontaliers, dispositif franco-suisse de soutien de projets de proximité, à l’image du « Marché des terroirs sans frontière » entre Ste-Croix (CH) et Les Fourgs (F).

Un nouveau secrétaire général à la préfecture de la Côte-d’Or

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Photo de Johann Mougenot
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Par décret du Président de la République en date du 3 janvier 2024, Johann Mougenot, a été nommé secrétaire général de la préfecture de la Côte-d’Or, sous-préfet de Dijon. Il succède à Frédéric Carre et a pris officiellement ses fonctions le jeudi 25 janvier 2024. Âgé de 44 ans, il a successivement occupé les postes de chargé de mission auprès du délégué interministériel à la famille (2003), conseiller du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel au tribunal administratif de Melun (2004), sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de Lot-et-Garonne (2006), sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de la région Guyane, préfet de la Guyane (2008), sous-préfet d’Argelès-Gazost (2010), sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot (2012), conseiller pour les affaires juridiques auprès du directeur général de la police nationale (2015), sous-préfet, directeur de cabinet de la préfète de la région Pays-de-la-Loire, préfète de la Loire-Atlantique (2017). Il était sous-préfet des Sables-d’Olonne depuis 2020.

Oncodesign Precision Medicine aidé par le Feder

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L’entreprise biopharmaceutique spécialisée en médecine de précision pour le traitement des cancers résistants et métastatiques, a annoncé avoir reçu la notification d’attribution de l’aide financière du Fonds européen de développement régional (FEDER) au titre du programme FEDER-FSE+ Bourgogne Franche-Comté et Massif du Jura 2021-2027.

L’entreprise côte-d’orienne 2,1 millions d’euros pour son programme COMETE, au titre du soutien aux « projets de recherche collaboratifs dans les domaines de la stratégie de spécialisation intelligente ayant pour objectif d’améliorer la recherche et l’innovation ».

Eurogerm renforce sa présence en Allemagne

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Le groupe Eurogerm né en Côte-d’Or, intègre au sein de sa filiale allemande des activités de Teltomalz GmbH. Fondé en 1907,ce fabricant est spécialisé dans la conception et la fabrication d’améliorants pour les industries de la boulangerie et de la pâtisserie – l’activité historique d’Eurogerm – permet au groupe de renforcer sa présence en Allemagne et dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est.

La complémentarité entre les deux acteurs permettra d’accompagner les clients actuels et futurs de la filière blé-farine-pain-pâtisserie-traiteur. « Nous sommes très satisfaits de ce rapprochement entre nos deux sociétés, qui va nous permettre de renforcer la proximité avec nos clients, de développer et proposer de nouvelles expertises, notamment dans le domaine du pain et de la pâtisserie » se félicitent Jean-François Honoré, président du Groupe Eurogerm et Grégoire Faivre d’Arcier, directeur Général d’Eurogerm Deutschland.

Pas de repreneur pour l’Espérance

Entreprises
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Abandonné depuis près de 10 ans depuis sa liquidation judiciaire, le bâtiment principal de l’Espérance, l’ancien restaurant trois étoiles du chef Marc Meneau, situé à Saint-Père (Yonne), n’a pas trouvé d’acquéreur lors de la vente aux enchères organisées par le tribunal judiciaire de Versailles (Yvelines), le mercredi 7 février. Mise à prix à 180.000 euros, la bâtisse, entièrement désossée par ses repreneurs qui ont depuis fait faillite, a ensuite été abandonnée puis pillée et squattée : de quoi décourager un acheteur… Les deux autres lots mis en vente ont eux été acquis par deux Icaunais : 140.000 euros pour le Moulin, 95.000 euros pour l’Entrevignes. La mairie de Saint-Père a un mois pour faire valoir son droit de préemption.

L’Union s’attaque aux e-déchets

Europe
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L’Union s’attaque aux e-déchets. Les déchets électroniques sont une des catégories de déchets qui augmentent le plus vite dans l’UE, et moins de 40 % d’entre eux sont recyclés. Ces e-déchets sont présents dans les grands appareils électroménagers, comme les lave-linge ; les équipements informatiques et de télécommunications (ordinateurs portables, imprimantes) ; les équipements grand public (caméras, lampes fluorescentes) et les panneaux photovoltaïques ; les petits appareils électroménagers (aspirateurs, grille-pain) ; les catégories restantes, comme les outils électriques et les appareils médicaux. Mais les déchets qu’ils engendrent nuisent aux efforts de l’Union européenne pour réduire son empreinte écologique.

La quantité d’équipements électriques et électroniques mis sur le marché dans l’Union européenne est en effet passée de 7,6 millions de tonnes en 2012 à 13,5 millions de tonnes en 2021. Le total des équipements électriques et électroniques collectés est passé de trois millions de tonnes en 2012 à 4,9 millions de tonnes en 2021.

Les pratiques en matière de recyclage sont variables d’un État membre à l’autre. En 2021, l’Autriche a dépassé les pays de l’Union européenne en matière de collecte des déchets électroniques, avec une moyenne de 15,46 kg par habitant. En 2021, 11 kg de déchets d’équipements électriques et électroniques ont été collectés par habitant dans l’Union européenne en moyenne.

Pourquoi est-il nécessaire de recycler ?

Ces équipements contiennent des matériaux potentiellement nocifs pour l’environnement ainsi que pour les personnes qui participent à leur recyclage. Pour contrer ce problème, l’UE a adopté une législation pour empêcher l’utilisation de certaines substances, comme le plomb. En outre, nombre des minéraux rares qui sont utilisés dans les technologies modernes proviennent de pays qui ne respectent pas les droits de l’homme. Pour éviter de soutenir indirectement des conflits armés et des violations des droits de l’homme, les députés européens ont adopté des règles qui obligent les importateurs européens de minéraux rares à effectuer des contrôles préalables de leurs fournisseurs.

Que fait l’UE pour réduire les e-déchets ?

En mars 2020, la Commission européennea présenté un nouveau plan d’action en faveur de l’économie circulaire qui fait de la réduction des déchets d’équipements électroniques et électriques l’une des grandes priorités. Cette proposition définissait notamment des objectifs immédiats, comme le « droit à la réparation » ou une meilleure aptitude au réemploi en général, l’introduction d’un chargeur universel et la mise en place d’un système de récompense pour encourager le recyclage des appareils électroniques.

L’USB Type-C deviendra le chargeur commun pour la plupart des appareils électroniques dans l’UE d’ici fin 2024. Les ordinateurs portables devront être équipés d’un port USB Type-C d’ici le 28 avril 2026.