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Eurogerm renforce sa présence en Allemagne

Entreprises
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Le groupe Eurogerm né en Côte-d’Or, intègre au sein de sa filiale allemande des activités de Teltomalz GmbH. Fondé en 1907,ce fabricant est spécialisé dans la conception et la fabrication d’améliorants pour les industries de la boulangerie et de la pâtisserie – l’activité historique d’Eurogerm – permet au groupe de renforcer sa présence en Allemagne et dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est.

La complémentarité entre les deux acteurs permettra d’accompagner les clients actuels et futurs de la filière blé-farine-pain-pâtisserie-traiteur. « Nous sommes très satisfaits de ce rapprochement entre nos deux sociétés, qui va nous permettre de renforcer la proximité avec nos clients, de développer et proposer de nouvelles expertises, notamment dans le domaine du pain et de la pâtisserie » se félicitent Jean-François Honoré, président du Groupe Eurogerm et Grégoire Faivre d’Arcier, directeur Général d’Eurogerm Deutschland.

Pas de repreneur pour l’Espérance

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Abandonné depuis près de 10 ans depuis sa liquidation judiciaire, le bâtiment principal de l’Espérance, l’ancien restaurant trois étoiles du chef Marc Meneau, situé à Saint-Père (Yonne), n’a pas trouvé d’acquéreur lors de la vente aux enchères organisées par le tribunal judiciaire de Versailles (Yvelines), le mercredi 7 février. Mise à prix à 180.000 euros, la bâtisse, entièrement désossée par ses repreneurs qui ont depuis fait faillite, a ensuite été abandonnée puis pillée et squattée : de quoi décourager un acheteur… Les deux autres lots mis en vente ont eux été acquis par deux Icaunais : 140.000 euros pour le Moulin, 95.000 euros pour l’Entrevignes. La mairie de Saint-Père a un mois pour faire valoir son droit de préemption.

L’Union s’attaque aux e-déchets

Europe
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L’Union s’attaque aux e-déchets. Les déchets électroniques sont une des catégories de déchets qui augmentent le plus vite dans l’UE, et moins de 40 % d’entre eux sont recyclés. Ces e-déchets sont présents dans les grands appareils électroménagers, comme les lave-linge ; les équipements informatiques et de télécommunications (ordinateurs portables, imprimantes) ; les équipements grand public (caméras, lampes fluorescentes) et les panneaux photovoltaïques ; les petits appareils électroménagers (aspirateurs, grille-pain) ; les catégories restantes, comme les outils électriques et les appareils médicaux. Mais les déchets qu’ils engendrent nuisent aux efforts de l’Union européenne pour réduire son empreinte écologique.

La quantité d’équipements électriques et électroniques mis sur le marché dans l’Union européenne est en effet passée de 7,6 millions de tonnes en 2012 à 13,5 millions de tonnes en 2021. Le total des équipements électriques et électroniques collectés est passé de trois millions de tonnes en 2012 à 4,9 millions de tonnes en 2021.

Les pratiques en matière de recyclage sont variables d’un État membre à l’autre. En 2021, l’Autriche a dépassé les pays de l’Union européenne en matière de collecte des déchets électroniques, avec une moyenne de 15,46 kg par habitant. En 2021, 11 kg de déchets d’équipements électriques et électroniques ont été collectés par habitant dans l’Union européenne en moyenne.

Pourquoi est-il nécessaire de recycler ?

Ces équipements contiennent des matériaux potentiellement nocifs pour l’environnement ainsi que pour les personnes qui participent à leur recyclage. Pour contrer ce problème, l’UE a adopté une législation pour empêcher l’utilisation de certaines substances, comme le plomb. En outre, nombre des minéraux rares qui sont utilisés dans les technologies modernes proviennent de pays qui ne respectent pas les droits de l’homme. Pour éviter de soutenir indirectement des conflits armés et des violations des droits de l’homme, les députés européens ont adopté des règles qui obligent les importateurs européens de minéraux rares à effectuer des contrôles préalables de leurs fournisseurs.

Que fait l’UE pour réduire les e-déchets ?

En mars 2020, la Commission européennea présenté un nouveau plan d’action en faveur de l’économie circulaire qui fait de la réduction des déchets d’équipements électroniques et électriques l’une des grandes priorités. Cette proposition définissait notamment des objectifs immédiats, comme le « droit à la réparation » ou une meilleure aptitude au réemploi en général, l’introduction d’un chargeur universel et la mise en place d’un système de récompense pour encourager le recyclage des appareils électroniques.

L’USB Type-C deviendra le chargeur commun pour la plupart des appareils électroniques dans l’UE d’ici fin 2024. Les ordinateurs portables devront être équipés d’un port USB Type-C d’ici le 28 avril 2026.

Le groupe La Poste soutient l’entrepreneuriat

Entreprises
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La Poste lance son programme d’accélérateur pour détecter et faire grandir des start-ups dont les innovations sont alignées avec la stratégie et les valeurs de l’entreprise, avec deux concours : French IoT Impact x Technologie (10e édition) : les start-ups peuvent déposer leur candidature en ligne jusqu’au 23 février 2024, sur la plateforme dédiée (concours-french-iot.laposte.fr) ; Femmes du Numérique (4e édition) : l’appel à projets est ouvert jusqu’au 1er mars 2024 sur la plateforme dédiée :

welcome.kisskissbankbank.com/laposte-coupsdecoeur-femmesdunumerique.

Une nouvelle direction au Geiq BTP BFC

Hommes et chiffres
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Photo de Céline Guillot
(Crédit : DR)

Céline Guillot devient directrice générale. Forte d’une expérience diversifiée dans le domaine des ressources humaines, elle a débuté sa carrière en exerçant pendant cinq ans un poste de chargée de recrutement au sein du groupe Berner, avant de consacrer 12 années de son parcours professionnel à la Mission locale du Chalonnais pour construire, piloter et développer des projets pour l’emploi des jeunes. Elle a ensuite rejoint le Geiq BTP BFC en 2017 en tant que chargée de développement RH 71, et a rapidement gravi les échelons pour devenir responsable de développement RH BFC, démontrant ainsi son engagement pour l’insertion et la qualification des salariés dans le secteur de la construction.

Une nouvelle directrice régionale à la tête d’Engie

Hommes et chiffres
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Photo de Clémentine Noirad et Catherine Minaux
(Crédit : JDP)

Catherine Minaux (à droite sur la photo), ayant fait valoir ses droits à la retraite, c’est Clémentine Noirard (à gauche) qui prendra sa succession comme directrice régionale du groupe Engie à partir du 8 avril. Clémentine Noirad est actuellement directrice de la communication chez Suez Auvergne Rhône-Alpes (eau et déchets) et directrice de la communication pour Suez IWS (activité de traitements des déchets dangereux en France).

Michaël Gauthier, nouveau directeur de Femto-st

Hommes et chiffres
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Photo de Michaël Gauthier
(Crédit : FEMTO-ST)

Chercheur principal au CNRS, Michaël Gauthier vient d’être nommé à la tête du laboratoire bisontin Femto-ST.

Son domaine de recherche : la micro-nanorobotique où il a proposé, modélisé et expérimenté de nouveaux outils pour la micro-manipulation et le micro-assemblage dans le cadre de plusieurs projets européens et nationaux.

Jean Tonneti, directeur développement de GSE-BFC

Hommes et chiffres
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Photo de Jean Tonneti
(Crédit : DR)

GSE, contractant global en immobilier d’entreprise vient de nommer Jean Tonetti, 40 ans, à la tête du développement pour la région BFC.

Ancien de chez Dalkia, puis responsable commercial chez le promoteur/constructeur Demathieu Bard, il intègre les équipes d’Elcimai en 2020 comme responsable du développement commercial.

Partenariat BGE et Crédit Agricole Champagne-Bourgogne

Entreprises
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Philippe Château, président de BGE Côte-d’Or Saône & Loire Ain et Christian Cance, directeur expertises conseils au Crédit Agricole Champagne-Bourgogne ont officialisé par la signature d’une convention de partenariat leur collaboration au bénéfice des créateurs ou des repreneurs d’entreprise et d’une manière générale en faveur de l’activité économique du département. À travers ce partenariat, les deux parties souhaitent réaffirmer leur engagement pour faciliter l’accompagnement à la création d’entreprise.

Cette collaboration entre ces deux entités n’est pas nouvelle et tend à se développer, notamment sur le dispositif « Mon Commerc’en Test » qui offre aux futurs commerçants la possibilité de candidater pour démarrer leur activité en bénéficiant d’un local à loyer modéré et progressif, ainsi que d’un accompagnement personnalisé avec les conseillers-formateurs à la création d’entreprise de BGE.

Ce service s’inscrit dans le dispositif « Entreprendre au Cœur des Territoires », animé par BGE, et composé de l’ADIE, France Active Bourgogne, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Or, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat interdépartementale Côte d’Or et Initiative Côte d’Or. Ce dispositif est financé par BPI France et le Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté et est déployé en Côte d’Or sur 2022-2024.

Une nouvelle présidente pour le CESER

Hommes et chiffres
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Photo d'Élise Moreau
(Crédit : CESER)

La séance plénière d’installation de la nouvelle assemblée du conseil économique, social et environnemental régional s’est tenue lundi 22 janvier 2024. Les 110 conseillères et conseillers nouvellement désignés par le préfet pour le mandat 2024-2029 ont élu Élise Moreau comme présidente. Élise Moreau représente la Ligue de l’enseignement de BFC au sein du collège des organismes et associations participant à la vie collective de la région. Âgée de 39 ans, elle réside en Côte-d’Or.

Six nouveaux centres de référence maladies rares labellisés en BFC

Collectivités
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Le CHU Dijon-Bourgogne a accueilli le 23 janvier, Anne-Sophie Lapointe, cheffe de projet Mission maladies rares à la Direction générale de l’offre de soin (DGOS) du ministère de la Santé. Cette visite offre l’occasion de saluer la labellisation, par l’État, de cinq nouveaux centres de référence maladies rares (CRMR) au CHU Dijon Bourgogne (et un autre au CHU de Besançon), ce qui constitue une reconnaissance de l’excellence de la prise en charge et de la recherche en maladies rares dans l’établissement.

La visite d’Anne-Sophie Lapointe permet également de promouvoir le travail mené depuis 2020 dans le cadre de la Plateforme d’Expertise Maladies Rares (PEMR) Bourgogne-Franche-Comté, qui chapeaute désormais 17 CRMR répartis entre Dijon et Besançon.

Ces PEMR contribuent à renforcer l’articulation inter-filières au sein des établissements de santé afin de répondre à plusieurs objectifs : améliorer la visibilité des centres spécialisés dans le traitement des maladies rares, mutualiser les ressources des différents centres de référence et de compétences présents sur un territoire, participer à l’information du public et à la formation des professionnels de santé, soutenir l’innovation diagnostique et thérapeutique ainsi que la recherche, renforcer les liens avec les associations de patients, favoriser l’implantation de la Banque nationale de données maladies rares et enfin faciliter les liens avec le secteur médico-social.

Régime micro-BIC des loueurs de meublés de tourisme

Informations Juridiques
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La loi de finances pour 2024 modifie le régime micro-BIC applicable aux locations de meublés de tourisme. Il se révèle cependant incohérent et pourrait donner lieu à un correctif. Le régime fiscal des meublés de tourisme varie selon que le meublé est classé ou non classé (classement effectué à la demande du loueur auprès d’Atout France). À compter des revenus de 2023, le régime micro-BIC est durci pour les meublés non classés. Jusqu’à présent, le régime micro-BIC pouvait s’appliquer lorsque le chiffre d’affaires de la dernière ou avant-dernière année civile n’excédait pas 77 700 euros. Cette limite est ramenée à 15 000 euros, prorata temporis (Code général des impôts, article 50-0, 1-1° bis, issu de la loi de finances pour 2024). Le taux de abattement appliqué au chiffre d’affaires est réduit à 30 %, contre 50 % antérieurement.

Bien que cet article 50-0, 1-1° bis vise tous les meublés de tourisme, classés ou non, son 1-1° indique que la limite de chiffre d’affaires du micro-BIC pour les meublés de tourisme classés et les chambres d’hôtes est de 188 700 euros. Le taux de l’abattement reste fixé à 71 %. La loi de finances pour 2024 prévoit aussi l’application d’un abattement supplémentaire de 21 % pour les meublés classés situés en milieu rural (soit un abattement total de 92 %) lorsque le chiffre d’affaires n’excède pas 15 000 euros. Cette disposition révèle une incohérence de la réforme permettant d’envisager une harmonisation du micro-BIC entre meublés classés et non classés.

Colère des agriculteurs

Collectivités
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Dans l’Yonne, les agriculteurs se sont rassemblées au lycée agricole de Buxy avant de s’élancer vers l’échangeur de Nitry sur l’A6. De 150 à 200 tracteurs sont attendus.

L’Union s’attaque aux plateformes musicales

Europe
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Les plateformes musicales numériques et les services de partage de musique permettent actuellement d’accéder à plus de 100 millions de titres gratuitement, ou moyennant des frais d’abonnement mensuels relativement bas. La diffusion en continu représente 67 % du chiffre d’affaires mondial du secteur de la musique, avec un chiffre d’affaires annuel de 22,6 milliards de dollars. Dans ce contexte, le Parlement européen appelle à des règles européennes garantissant que le secteur de la diffusion de musique en continu est équitable et durable, et qu’il assure la promotion de la diversité culturelle.

Dans une résolution adoptée par 532 voix pour, 61 voix contre et 33 abstentions, les députés demandent de remédier au déséquilibre de l’allocation des recettes provenant du marché de la diffusion de musique en continu car il laisse actuellement une majorité d’auteurs et d’interprètes recevoir une rémunération très faible. Ils insistent pour mettre en place un nouveau cadre juridique européen pour le secteur, pour lequel aucune règle européenne ne s’applique actuellement, même si les services de diffusion en continu constituent le principal accès à la musique.

Une plus juste rémunération

Les députés estiment que les « taux de redevance antérieurs à l’ère numérique » actuellement appliqués doivent être révisés, condamnant les systèmes qui obligent les auteurs à accepter des revenus inférieurs ou nuls en échange d’une plus grande visibilité. L’action de l’Union européenne est nécessaire pour garantir la visibilité, la mise en valeur et l’accessibilité des oeuvres musicales européennes, parmi la « masse considérable » de contenus qui ne cesse de croître sur les plateformes de diffusion de musique en continu, indique le texte.

Les députés proposent de « réfléchir sur la possibilité » d’imposer des mesures concrètes, telles que des quotas d’oeuvres musicales européennes. Le projet de loi européenne obligerait les plateformes à rendre leurs algorithmes et outils de recommandation transparents, afin de prévenir les pratiques déloyales, telles que la manipulation des chiffres de la diffusion en continu, prétendument utilisés pour réduire les cachets des artistes. Les députés proposent d’introduire un label informant le public lorsque les chansons écoutées ont été générées par l’intelligence artificielle (IA) et demandent instamment que l’on s’attaque aux « deepfakes » sur les plateformes de streaming musical (qui utilisent l’identité, la voix et l’image des auteurs sans leur consentement).

Les députés ajoutent que les règles devraient également obliger les plateformes de diffusion en continu à identifier les titulaires de droits en attribuant correctement les métadonnées pour rendre leurs oeuvres plus visibles. Enfin, la législation de l’Union européenne inclura des indicateurs de diversité pour évaluer l’éventail des genres et des langues disponibles et la présence d’auteurs indépendants, et une stratégie industrielle européenne pour la musique devrait promouvoir la diversité du secteur de la musique en Europe, en encouragent les acteurs de plus petite taille.

Inauguration de la nouvelle médiathèque « Le Cortex »

Collectivités
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L’université de Bourgogne est engagée depuis plusieurs années dans la création d’un « learning centre ». Cette bibliothèque de nouvelle génération associe des ressources documentaires, numériques, pédagogiques, ainsi qu’une grande variété de services aux usagers. Elle a pris place dans l’ancienne « BU Sciences », sur le campus de Dijon (rue Sully). Le bâtiment a été totalement restructuré et rénové, en deux temps.

La première tranche des travaux, achevée en 2021, a permis aux usagers de bénéficier de plus de 2.700 mètres carrés de surface et de proposer une grande variété de services dont des espaces de travail en groupe, un studio vidéo, des espaces de formations modulables, des espaces de détente et de convivialité…

La seconde tranche des travaux s’est poursuivie jusqu’en novembre 2023. Désormais, l’ensemble des 5.000 mètres carrés d’infrastructures sont accessibles et fonctionnels, pour les étudiants, les chercheurs, les membres de la communauté universitaire, mais aussi le grand public.