Le 21 janvier à l’hôtel de ville de Joigny, l’ARS BFC, le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Nord de l’Yonne et leurs partenaires se sont engagés pour les trois prochaines années à travers un Contrat local de santé (CLS). Cette feuille de route s’articule autour de sept axes prioritaires dont le renforcement de la démographie médicale, le parcours de santé des personnes les plus vulnérables ou encore la santé mentale. Représentant 116 communes, le PETR du Nord de l’Yonne regroupe cinq EPCI, quatre communautés de communes (Jovinien, Gâtinais en Bourgogne, Vanne et pays d’Othe, et Yonne Nord) et la communauté d’agglomération du Grand Sénonais. Instaurés par la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » de 2009, les CLS ont pour objectif de « favoriser la cohérence territoriale au service de l’amélioration de l’état de santé des populations concernées ».
Dijon : commercialisation d’une nouvelle résidence étudiante.
Perl, société d’investissement, lance la commercialisation de l’opération Bruges 2 à Dijon : 95 studios répartis du rez-de-chaussée au 7e étage d’une résidence à l’architecture contemporaine, à proximité du Port du Canal et de la CIGV. Les appartements, accessibles à partir de 53.400 €, avec une décote de 39% du prix d’acquisition offrent ainsi, selon Perl, « une véritable opportunité d’investissement pour tous les budgets. » Équipée de services destinés aux résidents, ainsi que d’un RoofTop avec terrasse, Bruges 2 respecte la réglementation énergétique 2020 et les appartements bénéficient du label BEE+ (label Prestaterre). Le démarrage des travaux est prévu au 1er trimestre 2025 pour une livraison au 2e trimestre 2027.
À l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, TotalEnergies a réaffirmé son engagement pour 2025 auprès de la Fédération nationale des écoles de production. La fondation TotalEnergies s’était engagée dès 2018, dans le cadre d’une convention mécénat, à apporter un soutien financier de 60 M€ sur dix ans à la Fédération nationale des écoles de production. Concernant la Bourgogne Franche-Comté, cette subvention a permis l’inauguration de cinq nouvelles écoles depuis 2023, réparties sur six des huit départements de la région. Pour Vincent Gaffard, directeur régional TotalEnergies BFC, cette collaboration avec la multinationale française est « une initiative qui s’inscrit en réponse complémentaire, concrète et inspirante, à l’insertion des jeunes, aux besoins des entreprises et ainsi à la vitalité des territoires. » Les enseignements techniques proposés par ces écoles contribuent à la lutte contre le décrochage scolaire des jeunes âgés entre 15 et 18 ans ainsi qu’à leur intégration professionnelle. Grâce à des formations techniques reconnues par l’Etat, 94 % d’entre eux trouvent un emploi à l’issue de leur cursus.
Une nouvelle gouvernance pour le Parc naturel régional du Morvan.
Un nouveau bureau assure depuis le 14 janvier la gouvernance du PNR du Morvan. Autour du président Sylvain Mathieu, 11 vice-présidents représentent la diversité géographique du territoire : Christian Guyot maire de Saint-Père, Cyril Brulé adjoint au maire de Villiers-en-Morvan, Cécile Guénon, conseillère municipale à Cussy-en-Morvan, Nadine Rateau, maire de Ménessaire, Louis Basdevant, maire d’Anost, Jessica Raciti, conseillère municipale à Montsauche-les-Settons, Éric Rousseau, conseiller municipal à Saulieu, Jocelyne Guérin, maire de Luzy, Gilbert Darroux, conseiller municipal à Autun, Marie-Christine Grosche, maire d’Alligny-en-Morvan, Sonia Patouret, vice-présidente du département de l’Yonne.
Les Services de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI BFC) annoncent le lancement de la campagne Amarok, dispositif centré sur la santé des dirigeants, dont le déploiement, débuté en BFC dès 2022 va s’accélérer en ce début d’année 2025. Ce partenariat a pour but de protéger spécifiquement la santé de ses adhérents chefs d’entreprises, dirigeants et travailleurs non-salariés. Le service en ligne, Amarok e-Santé, est compris dans la cotisation et est 100% anonymisé. Il faut moins de 10 minutes pour prendre conscience et mesurer les situations qui procurent de la satisfaction et celles qui procurent de l’insatisfaction / stress : si le score est positif : il est recommandé de se réévaluer régulièrement (environ tous les 3 mois) ; si le score est négatif : il y a un risque d’épuisement professionnel / burn-out, des questions supplémentaires sont alors posées ; si le résultat dépasse un seuil d’alerte : il est proposé au répondant d’être recontacté par un psychologue du travail.
Le plasturgiste Benvic (Chevigny-Saint-Sauveur) remporte pour la troisième fois une médaille d’or décernée par l’organisme certificateur EcoVadis qui a évalué l’évolution des performances et des progrès autour de quatre thèmes : environnement, travail et de droits de l’homme, éthique et achats responsables. Benvic s’était notamment distingué en 2024 grâce à un process exclusif permettant la transformation de matelas gonflables défectueux en un matériau pour la fabrication de chaussons de jardin, en partenariat avec les magasins outdoor Décathlon.
Jérôme Ballet, président du directoire (à gauche) et Éric Fougère, président du Conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Épargne BFC. (Crédit : JDP.)
À l’occasion de la traditionnelle soirée de cérémonie des voeux du directoire de la Caisse d’Épargne BFC (CEBFC) qui avait lieu dans les locaux du siège du groupe bancaire à Dijon Valmy, Jérôme Ballet son président a réaffirmé la volonté du groupe bancaire d’être un acteur de développement du territoire. CEBFC affichait, en 2023, 36.700 dossiers de crédits engagés, tous types et tous marchés confondus, ne représentant que 8.800 dossiers de crédit immobilier accompagnés pour 1,2 Md€ selon les chiffres de son rapport d’activité dévoilé en mai de l’année dernière. Malgré un tassement en 2024, Jérôme Ballet espère une remontée de l’activité en 2025, tandis que le groupe offre à ses clients des tarifs préférentiels dans trois enseignes (Leroy Merlin, Cozynergy et Vérisure), « pour faciliter la rénovation énergétique et participer à leur confort de vie à domicile ».
Les fonds européens plus facilement mobilisables après une catastrophe
Deux nouvelles lois de l’Union offriront un financement rapide pour les mesures de récupération à la suite de catastrophes naturelles qui se sont produites après le 1er janvier 2024 : inondations et aux incendies de forêt survenus en Europe centrale, orientale et méridionale en septembre 2024. D’une part, la proposition de soutien régional d’urgence à la reconstruction (« Restore ») permettrait ainsi aux pays de l’Union européenne de canaliser plus facilement les fonds européens de développement régional (Feder) et les fonds de cohésion vers la reconstruction après une catastrophe.
D’autre part, les pays de l’Union européenne disposant de fonds non dépensés au titre des programmes de développement rural (Feader) pourront accélérer l’utilisation de ces fonds pour compenser les pertes subies par les agriculteurs, les sylviculteurs et les PME actives dans ces secteurs qui ont subi la destruction d’au moins 30 % de leur potentiel de production. Cet argent sera versé sous forme de montants forfaitaires et sera entièrement couvert par des fonds de l’UE. Les paiements aux bénéficiaires seront effectués d’ici la fin de l’année 2025.
Ainsi, le Feder de l’Union pourrait financer des projets de reconstruction à hauteur de 95 % de leur coût total. Afin de fournir rapidement des liquidités à ceux qui en ont besoin, un préfinancement supplémentaire pouvant aller jusqu’à 25 % du montant total serait également mis à disposition. La proposition permettrait une utilisation plus souple des fonds du Fonds social européen Plus pour financer des programmes de travail à court terme, soutenir l’accès aux soins de santé et fournir des produits de première nécessité.
En 2025, les changements proposés devraient permettre de mobiliser 3 Mds€ de financement en concentrant les paiements sur la période 2025-2027. Les deux lois doivent maintenant être formellement approuvées par le Conseil. Elles entreront en vigueur un jour après leur publication au Journal officiel de l’Union européenne pour la loi « Restore » et le jour de sa publication pour le dispositif Feader.
L’Italienne Bruna Szego en lice pour présider l’autorité de lutte contre le blanchiment
Lors d’un vote le 18 décembre 2024, les députés européens ont soutenu la nomination de la candidate italienne Bruna Szego à la présidence de l’Autorité européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux. Bruna Szego, qui dirige actuellement l’unité de surveillance et de réglementation de la lutte contre le blanchiment de capitaux à la Banque d’Italie, a recueilli 569 voix pour, 20 voix contre et 61 abstentions.
Basée à Francfort, la nouvelle Autorité européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (AMLA) est chargée de coordonner les actions des cellules nationales de renseignement financier et de superviser directement certaines entités financières à risque présentes dans plusieurs États membres. Pour être nommée Présidente de l’AMLA, Bruna Szego a encore besoin du soutien d’une majorité qualifiée au Conseil européen.
Le Ceser en visite à la Cité des vins des Climats et vins de Bourgogne à Beaune.
Élise Moreau, présidente du Ceser BFC et les membres du bureau ont été accueillis vendredi 10 janvier 2025 à Beaune par Laurent Delaunay et Sylvain Naulin , respectivement président et directeur du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) et par Olivier Le Roy, directeur de la Cité des Climats et vins de Bourgogne. Cette démarche « hors les murs » permet aux conseillères et conseillers d’échanger avec les acteurs de terrain pour nourrir leurs réflexions et suivre les préconisations formulées. Ont été évoqués les enjeux majeurs de la filière viticole : adaptation aux aléas climatiques, réduction de l’empreinte carbone, baisse globale de la consommation de vin et transmission des entreprises et droits de succession. Olivier Le Roy, directeur de la Cité des Climats et vins de Bourgogne a rappelé le contexte de création de la Cité des Climats et vins, lieu culturel et touristique consacré à la valorisation de l’histoire, du patrimoine et de la culture viticole en Bourgogne né en 2010, puis impulsé en 2015, lors de l’inscription des Climats de Bourgogne sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nucléaire : 10 000 recrutements dans la filière sur les 10 ans à venir
Troisième secteur industriel, le nucléaire occupe une place importante dans l’économie française, avec plus de 200 000 emplois directs et indirects en 2024. Une place que la filière n’est pas près d’abandonner. L’avenir énergétique de la France repose en effet sur la substitution des combustibles fossiles par la production massive d’électricité décarbonée, renouvelable et nucléaire.
Pour y parvenir, dans le cadre des investissements du plan France 2030, la filière bénéficie ainsi de 1,2 Md€ de fonds publics pour favoriser l’émergence de nouveaux réacteurs de petite taille et développer la formation aux métiers du nucléaire. De fait, le secteur prévoit de recruter 100 000 nouveaux talents d’ici à 2034, soit 10 000 embauches équivalent temps plein par an.
Ces recrutements permettront d’accompagner le programme de construction des nouveaux réacteurs EPR2, l’exploitation, la maintenance et le grand carénage des installations existantes, ainsi que les travaux de recherche et développement sur les réacteurs innovants. Une croissance des effectifs qui repose principalement sur les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les petites et moyennes entreprises (PME), fournisseurs de la filière.
Pour répondre aux besoins de recrutement et susciter des vocations, l’Université des métiers du nucléaire et France Travail fédèrent leurs différents partenaires à l’occasion de la semaine des métiers du nucléaire, du 3 au 7 février 2025. Un programme d’animations varié, comprenant des visites de sites, des rencontres, des ateliers immersifs, des forums et des webinaires thématiques, afin de valoriser les opportunités de cette filière d’avenir.
Plusieurs de ces événements se déroulent en Occitanie dont notamment une rencontre entre jeunes en recherche d’emploi, collégiens, lycéens, étudiants et entreprises du secteur le 1er février à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard. Le 4 février, toujours à Bagnols-sur-Cèze, un forum est organisé qui réunira près de 80 ETI et PME. Objectif : pourvoir quelque 250 offres d’emploi.
Les femmes ne représentent encore que 22 et 24 % des effectifs de la filière contre 30 % dans l’ensemble de l’industrie. Pour combattre les stéréotypes, le 6 février, à Valence d’Agen en Tarn-et-Garonne, les femmes en recherche d’emploi seront plus particulièrement ciblées. L’occasion de leur présenter les métiers du nucléaire ainsi que les opportunités d’emploi et les parcours proposés par France Travail pour l’accès à ces emplois.
Le lendemain 7 février, à Castelsarrasin, cette fois c’est une rencontre avec le GIE Atlantique (association régionale de partenaires de l’industrie nucléaire) qui sera proposée. Elle permettra d’en savoir plus sur le fonctionnement d’une centrale, les métiers existants ainsi que les prérequis et savoir-être pour exercer dans ce secteur.
Pour en savoir plus et vous inscrire à l’un de ces événements, consultez le programme sur Mes évènements Emploi en sélectionnant l’opération « Semaine du nucléaire »
Suite à l’appel à candidatures lancé en novembre 2024 par le Village by CA Nevers, quatre startups intègrent l’accélérateur du Crédit Agricole Centre Loire.
Solawel propose un logiciel sur-mesure afin que les bénéficiaires de prothèses puissent faire leurs démarches pour obtenir une prothèse adaptée et que les orthopédistes travaillent dans des conditions optimales. Elle propose un outil 3 en 1, avec : une application mobile pour les patients porteurs d’orthèse ou prothèse, un espace dédié aux orthopédistes, une plateforme numérique de communication et de récolte des données pour les fabricants.
Softech 58 souhaite créer un progiciel pour l’outillage parc et jardin qui garantit un suivi rigoureux de chaque bien et qui facilite le prolongement de la durée de vie des appareils et les interactions entre vendeurs, propriétaires et réparateurs. La solution agira comme un carnet d’entretien digital pour lutter contre l’obsolescence prématurée. Elle proposera des rappels automatiques d’entretien, une documentation accessible en un clic et un réseau de réparateurs de proximité qualifiés.
Median Group est une agence de gestion de talents (influenceurs) du monde du e-sport (et plus spécifiquement des jeux de type FPS). Elle gère les réseaux sociaux du talent, ses contrats publicitaires, son patrimoine et ses démarches juridiques. Elle les met également en relation avec des marques pour des campagnes marketing.
Enfin Café Laverie est une laverie où il est possible de travailler dans un espace de co-working et / ou de boire un café.
L’Adie Ocitanie se mobilise pour aider les personnes issues des quartiers à créer leur boîte
Reconnue d’utilité publique, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) a pour vocation de promouvoir la création d’entreprise comme vecteur d’émancipation et d’insertion professionnelle durable. Elle accompagne les porteurs de projet qui n’ont pas accès aux financements bancaires traditionnels via des micro-crédits dont le montant peut aller jusqu’à 12 000 €. Elle s’appuie pour ce faire sur un réseau d’établissements bancaires partenaires.
En 2023, l’Adie Occitanie - forte de 39 salariés et de 72 bénévoles - a accompagné financièrement 2 019 personnes (+12 %) dont 1 439 entrepreneurs (+11 %). Un volume d’activité historique. Dans les faits, cela représente 2 845 opérations de financement, pour un montant total de plus de 9,9 M€ (+29 %). Parmi ces aides, on dénombre 1 571 micro-crédits professionnels (+ 8 %) attribués pour le démarrage ou le développement d’une activité. 560 prêts d’honneur ont également été attribués.
Mais alors que dans les quartiers prioritaires relevant de la politique de la ville les créateurs d’entreprise sont aussi ambitieux qu’ailleurs, il y a sept fois moins d’entrepreneurs que dans le reste de l’Hexagone. Difficultés d’accès au financement, manque d’information sur les aides existantes, barrières mentales, faible intégration au réseau d’acteurs locaux... les freins sont multiples et tenaces.
C’est justement pour inverser la dynamique et ainsi combler le fossé de l’accès à l’initiative économique que l’Adie lance une nouvelle campagne d’information nationale gratuite. Du 3 au 7 février 2025, en Occitanie, une vingtaine d’événements (ateliers, réunions d’information, etc.) sont programmés en présentiel et en ligne, pour partager conseils, services et faire passer le message que l’entrepreneuriat est ouvert à toutes et tous, y compris dans les quartiers.
Une initiative salutaire alors que le territoire occitan compte 108 quartiers prioritaires labellisés. Actuellement, l’Adie Occitanie accompagne chaque année plus de 240 entrepreneurs issus de ces territoires. D’ici 2027, l’association ambitionne d’en soutenir 400. « Les entrepreneurs des quartiers démarrent avec plus de freins que ceux des autres territoires. Près de 6 sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté. Ils ont souvent plus de difficultés à accéder au crédit bancaire et ils manquent de modèles d’entrepreneurs autour d’eux auxquels s’identifier et demander des conseils. Pourtant, des solutions comme celles du microcrédit accompagné de l’Adie existent », insiste Christophe Nicaud, directeur régional.
Rien qu’à Toulouse et son agglomération, ce ne sont pas moins de huit temps forts qui sont proposés. Mardi 4 février, de 14 heures à 16 heures, l’agence Adie située 2 rue Raymond Lizop ouvre ses portes pour faire découvrir les missions de l’association et donner les premiers et précieux conseils pour ceux et celles qui souhaitent créer leur boîte. À Muret, toujours le 4 février, rendez-vous à l’Espace emploi entreprise Jean Jaurès pour participer à l’atelier : « Je construis mon projet ».
Pour s’inscrire et découvrir l’ensemble des évènements imaginés par les équipes en région, dont des échanges inspirants avec des entrepreneurs ayant déjà franchi le pas, rendez-vous directement sur le site de l’association en cliquant ici.
Tefal, marque du groupe Seb fabricant de petit électroménager né à Selongey (21) annonce le lancement de la première filière mondiale de collecte et de recyclage de ces ustensiles de cuisine usagés, toutes marques confondues. « Cette initiative vise à collecter jusqu’à 20 millions de poêles en France d’ici 2027, en les transformant en nouveaux produits grâce à un processus de recyclage innovant et responsable », annonce le groupe Seb. Tefal a déposé trois brevets dédiés à l’amélioration du tri des matériaux, à la compatibilité alimentaire des matériaux recyclés et à la réduction de l’impact environnemental. « Ces innovations renforcent l’efficacité de la chaîne de recyclage et garantissent la qualité des produits finis. En 2024, près de 50 % de l’aluminium utilisé dans l’usine de Haute-Savoie était déjà recyclé. L’objectif est d’atteindre 60 % de matériaux recyclés dans les produits et emballages d’ici 2030. » Dès le premier trimestre 2025, Tefal déploiera des opérations de collecte à grande échelle de ces poêles en partenariat avec les principales enseignes de distribution (Auchan, Leclerc, Carrefour), et développera aussi un réseau de points de collecte en déchèteries et magasins. Elles seront triées et recyclées et les matériaux, notamment l’aluminium, « revalorisés grâce à des procédés maîtrisés par des partenaires industriels français. Ce recyclage permet d’économiser plus de 90 % d’énergie par rapport à la production d’aluminium vierge. » Le groupe Seb avait été menacé durant l’année 2024 par un projet de loi portée par le député écologique Nicolas Thierry d’interdiction des Pfas (« polluants éternels ») contenus dans de nombreux produits dont les poêles en Téflon, qui en avaient été écartées par les parlementaires après un intense lobbying du groupe.
L’année 2025 marque une nouvelle étape pour Sayens avec la prise de fonction depuis le 1er janvier de Romain Liège en qualité de président. Il succède à Catherine Guillemin qui a fait valoir ses droits à la retraite. Romain Liège a occupé plusieurs fonctions au sein de Sayens depuis son arrivée en janvier 2017 : d’abord responsable de la propriété intellectuelle (2017-2023) auquel s’est adjoint le service juridique (2021-2023), il était directeur général adjoint depuis 2023. Diplômé de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Ingénieur d’Angers (ISTIA) et de l’Université Paris-Dauphine, il a commencé sa carrière en tant qu’analyste brevets au sein de l’Office de transfert de technologie du CNRS (aujourd’hui CNRS Innovation). En 2011, il rejoint Veolia où il restera six ans, dans un premier temps au poste d’analyste dans les équipes de Veolia Environnement Recherche et Innovation, puis rapidement en tant qu’Ingénieur brevets pour l’ensemble du groupe.