Le magasin ouvert en mars 2022 à Gevrey-Chambertin comme celui de Pierreclos, en Saône-et-Loire, et 13 autres sites sont dans l’attente d’éventuels repreneurs après le placement en redressement judiciaire de la société éponyme.
Répartis sur quatre sites dans l’Est de la Saône et Loire (Le Creusot, Chalon-sur-Saône, Autun et Montceau-les-Mines), les 40 collaborateurs de Corgeco ont rejoint à l’automne Sadec Akelys, groupe français d’expertise comptable, d’audit et de conseil qui dénombre aujourd’hui 560 personnes et 28 implantations en France. Corgeco affiche un chiffre d’affaires de 3,2 millions d’euros sur les mêmes activités cœur de métier que Sadec Akelys qui revendique lui 46 millions de chiffre d’affaires et 13.000 clients.
Beurre Noisette, la madeleine de Proust de Fabrice Gillotte.
C’est dans son atelier de fabrication de Norges-la-Ville, que Fabrice Gillotte, entouré d’une équipe placée sous la direction du chef de production Didier Fischesser, concocte les viennoiseries, pâtisseries et sandwichs qui depuis mardi 5 décembre font les yeux doux aux Dijonnais dans la cinquième boutique du MOF. « Un retour à l’enfance, raconte-t-il. J’ai grandi dans les odeurs de pâtisserie. L’atelier de mon père, c’était ma cour de récréation ». C’est un peu pour rendre hommage à cette enfance que « L’Ours » (son surnom dans la profession car il déteste les mondanités) a souhaité proposer cette nouvelle offre sucré/salé. Une offre évidemment tendue vers l’excellence.
La marque Utinam née en 1993 à Besançon fête ses 30 ans.
Pour l’occasion l’horloger fondateur de la marque Philippe Lebru sort une nouvelle série limitée de montres. Baptisée UTI 01, ces montres possèdent un boîtier en titane massif et sont équipées de mouvements France Ébauches assemblés à Morteau dans le Doubs. Elles sont vendues par souscription et fabriquées à seulement 30 exemplaires. Le concepteur d’horloge comtoises revisitées et de pendules monumentales a également présenté pour l’évènement sa Pop Up X, la nouvelle horloge murale issue de sa collection phare « Pop Up ».
Yonne : Sens étend son réseau de chaleur.
Mardi 7 novembre, la municipalité sénonaise lançait les travaux de la dernière tranche de son réseau de chaleur urbain. Dans deux ans, ce dernier représentera alors l’équivalent de 17 kilomètres linéaires. Avec cet investissement estimé à plus de 7,3 millions d’euros porté conjointement par Sens Bio Énergie Services (SBES) - filiale d’Engie Cofely et délégataire de service public (DSP) - et par la municipalité, plusieurs bâtiments communaux tels que l’hôtel de ville et le théâtre vont ainsi bénéficier de ces nouvelles infrastructures.
La Foire dijonnaise fait son bilan.
La Foire internationale et gastronomique de Dijon, dorénavant pilotée par la SPL Dijon Bourgogne Events, affiche une fréquentation (presque 154.000 visiteurs sur 12 jours) qui permet à la ville de tourner définitivement la page de Dijon Congrexpo, l’ancien gestionnaire du Parc des expositions et des congrès de Dijon. Un bilan attesté par des chiffres certifiés, présenté par François Rebsamen et l’équipe dirigeante de Dijon Bourgogne Events. 25 congrès, 15 salons, huit spectacles et 23 autres évènements, sont déjà prévus l’année prochaine, pour une fréquentation hors foire attendue de 100.000 visiteurs.
L’armée fait les yeux doux au PME et ETI locales.
Mardi 14 novembre, le cluster Aéronautique, spatial, défense (ASD) du Pôle des microtechniques organisait en collaboration avec le ministère des Armées, une rencontre entre les maîtres d’ouvrages industriels du secteur de la défense et les PME et ETI locales sur la base aérienne de Luxeuil (Haute-Saône). Objectif affiché : « apporter l’agilité, la force productive et la capacité d’innovation des PME et ETI locales à la supériorité opérationnelle de nos armées », explique le colonel Anne Labadie, commandant la base aérienne. Après des années de restriction, l’armée vient d’obtenir grâce à la LPM (Loi de programmation militaire) 2024-2030 un crédit de 413 milliards d’euros : un budget exceptionnel lié au contexte géopolitique - l’attaque de la Russie sur l’Ukraine - qui a mis en exergue la nécessité d’une certaine souveraineté quant aux stocks stratégiques de matériel et de munition.
Maison de la literie reprise par le groupe Fréneaux-Delorme
Le tribunal de Chalon-sur-Saône a choisi jeudi 12 octobre le groupe de luxe et de linge de maison Fremaux-Delorme pour reprendre Maison de la literie (groupe IFP). Les sites de production de Saint-Forgeot (Saône-et-Loire) et de Confolens (Charente) sont maintenus. La Société financière Brabant, holding du groupe Fremaux-Delorme, conserve 84 des 85 salariés de cette branche, dont 66 en Saône-et-Loire et 18 en Charente, selon le tribunal. Le groupe Fremaux-Delorme détient la marque phare Yves Delorme, spécialisée dans le linge de literie de luxe. Le groupe familial Maison de la Literie avait été placé en redressement judiciaire le 13 juillet dernier par le tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône.
La Cité des Climats et des vins de Bourgogne récompensée.
Vendredi 27 octobre, la Cité des Climats et des Vins de Bourgogne a été récompensée par le Best Wine Museum award (prix du meilleur musée consacré au vin), lors de la première édition de l’European Wine Day à Toulouse. « Une grande fierté pour nos trois cités à Chablis, Beaune et Mâcon, d’obtenir cette reconnaissance après une ouverture au printemps dernier », selon Chloé Delannoy-Butet, responsable de la communication des Cités sur le réseau social LinkedIn.
Cohesives révolutionne la suture médicale.
La PME dijonnaise Cohesives a développé un adhésif médical aux propriétés de suture et d’étanchéité uniques au monde. Une innovation de rupture, distinguée par le concours I-Nov en 2022, qui a bénéficié de financement (presque 475.000 euros) provenant du fonds France 2030.
Dijon Céréales s’offre les biscuits Mistral.
L’entreprise créée en 1954 par un épicier parisien et implantée en 1974 à Semur-en-Auxois devient une filiale à 100% du groupe Dijon Céréales. Un choix assumé de la part de Benoît Chauvel, propriétaire et dirigeant de la biscuiterie depuis 2016, qui souhaitait transmettre la PME pour assurer la poursuite de son développement.La biscuiterie Mistral affichait en 2022 un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros et compte 46 collaborateurs. Elle appuie sa croissance sur quelques produits stars dont le « chocobeur », biscuit à marque déposée inventé en 1982.
Une vente des vins sous de bons « Hospices ».
« Millésime de l’adversité », selon la régisseure du domaine viticole des Hospices de Beaune Ludivine Griveau (en photo ci-dessous), 2023 s’annonce très différente de l’exceptionnelle année 2022 pour les bourgognes. Obligeant les équipes du domaine à un tri sévère des grappes et à des prises de décision et des arbitrages incessants, les vendanges débutées le 6 septembre dans le mâconnais se sont achevées le 19 septembre. Le millésime s’est découvert le 19 novembre lors de la 163e Vente des vins des Hospices de Beaune, dont la recette (23 M€) abondent le budget de l’établissement hospitalier, un modèle économique inédit.
Le lavage automobile réagit.
Face à la situation hydrique préoccupante et aux mesures de restriction, le secteur du lavage automobile réagit. Réunie à Beaune, la profession se définit comme « un allié, porteur de solutions dans la maîtrise de la consommation », et assure que la part du lavage automobile dans la consommation d’eau potable n’est que de 0,2 %. Elle met aussi en avant les investissements conséquents réalisés dans les stations pour le prétraitement des effluents et le recyclage de l’eau, et demande au gouvernement un assouplissement des mesures minimales de restrictions afin de s’organiser pour éviter la mise en danger de cette filière économique.
LR communicability a 30 ans.
En mai 1993 Laurent Rebeyrotte fonde à Autun LR communicability. Ses premiers clients se nomment Tolix et Neyrat. L’agence de communication travaille également pour de nombreuses TPE, PME, grandes entreprises, associations, communes et collectivités locales souvent implantées au-delà des frontières de l’Autunois-Morvan. Si cette agence, qui compte huit professionnels, est devenue l’une des structures les plus pérennes de la région, c’est parce qu’elle a saisi les évolutions du métier, qu’elle a fait preuve de réactivité et qu’elle s’est diversifiée. Elle a imaginé ses propres produits à l’instar du Mouv’ l’écomag de ceux qui bougent, lancé en 2010.
Sochaux a eu chaud
La saga estivale du FC Sochaux-Montbéliard a connu bien des rebondissements. Annoncé à l’agonie depuis l’échec du projet de rachat mené par Romain Peugeot le 3 août, le club doubien est finalement parvenu à se sauver au terme d’un feuilleton haletant dont les supporters se seraient bien passé. La solution est venue du projet « FCSM 2028 » porté par Jean-Claude Plessis, président du FCSM entre 1999 et 2008, et son « bras droit », Pierre Wantiez.
Fimm encore récompensée.
Le spécialiste de la fabrication de matériel de manutention obtient une nouvelle distinction : déjà labellisé Coq Vert, résolument engagé dans une démarche écoresponsable, la PMI de Joigny a décroché une médaille d’argent Ecovadis grâce à un dispositif de valorisation de l’eau de pluie.
Le Parc de l’Auxois, 35 ans d’un pari réussi.
En 1978, Jacques Mutter créait à Arnay-sous-Vitteaux, en pleine campagne, une petite ferme qui devenait dix ans plus tard Le Parc de l’Auxois en accueillant des singes, un loup du Canada et des ours. Trois générations et plus de trois décennies plus tard, le site accueille 145.000 visiteurs par an et abrite aussi des fauves (guépard, lion, ocelot), des lémuriens, des reptiles, des herbivores plus ou moins exotiques, des oiseaux... Le Parc de l’Auxois vient également d’être agréé dans l’EAZA, l’association européenne des zoos et aquariums dotée d’un code d’éthique à l’attention de ses membres, notamment concernant les aménagements et les soins aux animaux.
De l’or dans nos poubelles jaunes.
Le groupe Paprec basé à La Loyère en Saône-et-Loire a investi dix millions d’euros dans son usine Paprec Métal 71, dédiée au recyclage des ferrailles et des métaux, mais surtout 26 millions d’euros - dont 5,5 millions provenant de l’Ademe - pour mettre en place un nouveau processus au sein de l’usine spécialisée dans le recyclage des polyéthylènes haute densité (PEHD), Paprec Plastiques 71. Grâce à ces nouveaux outils, Paprec 71 augmente sa capacité de traitement des déchets à 55.000 tonnes de déchets entrants et une production de 35.000 tonnes de matériaux recyclés.
Reprises : Four Data voit double !
La start-up dijonnaise créée en 2018, leader sur le marché des objets connectés sur le secteur des combustibles en France, est un exemple de réussite. Aujourd’hui TPE sans jamais avoir levé de fonds, Four Data enrichit son offre grâce à deux reprises : l’acquisition des fonds de commerce Énergie Oil&Gas de Birdz (ex-Homerider, filiale de Veolia) et d’Européen Énergie de la société suisse SilentSoft.
Pour Xavier Mathieu, directeur général, Four Data possède « la capacité à offrir une continuité de service pour les clients historiques en conservant les salariés. » Normal pour une société qui cultive à haute dose l’esprit d’entreprise.
Un retrofit révolutionnaire.
À Nevers, Thomas Anthoine, ingénieur diplômé de l’ISAT, a inventé un dispositif qui permet de transformer des motocross thermiques en motocross électriques. Puissance et plaisir identiques, certifiés par le champion de France Élite !
Angelys Group investit Auxerre.
Pour sa première opération en Bourgogne, le spécialiste de la rénovation d’immeubles anciens reconvertis en logements haut de gamme a été séduit par une maison de maître du XIVe siècle.
La Cité des Vins fait le plein !
La Cité des Climats & Vins de Bourgogne, composée des trois cités de Beaune, Mâcon et Chablis est née de la volonté d’offrir un outil de compréhension des climats, du terroir et du travail des vignerons bourguignons à la disposition des visiteurs… mais pas seulement. Il s’agit là d’un projet collectif, dont les domaines bourguignons ont reconnu l’utilité et la valeur pour leur activité et s’y sont pleinement impliqués. Preuve de cet engagement, la campagne de mécénat, lancée pour soutenir le volet scénographique et scientifique des cités, affiche, 18 mois après son lancement, le résultat incroyable de 4,2 millions d’euros mobilisés sur les 5,5 millions d’euros sollicités.
Aérométal déménage à SaôneOr.
Pour faire face à la reprise de l’activité de la filière aéronautique Aérométal, la très discrète entreprise spécialisée dans la valorisation des superalliages dirigée par Davy Beloeil - fils du fondateur - et Clarisse Maillet, va quitter Gergy où elle est installée depuis sa création en 1993 pour rejoindre la zone industrielle SaôneOr à Virey-le-Grand.
À Besançon un réseau d’entreprises co-voiture.
Quotidiennement, plus de 5.000 personnes travaillent ou étudient au sein de la zone d’activités bisontine multifilières La Fayette. On y trouve des grands groupes comme Safran, Flowbird, ainsi que beaucoup de PME et des écoles comme l’Institut régional du travail social (IRTS) et l’École de commerce et management (ECM). Une effervescence qui s’accompagne de problème de mobilité entravant la qualité de vie au travail des salariés et la marque employeur des entreprises. Pour y répondre, le réseau La Fayette Entreprises, composé d’une trentaine d’entre-elles, a décidé de mettre en place une démarche de mobilité douce, en partenariat notamment avec la start-up bisontine Colleag.
La BFC, future Silicon Valley de l’agroalimentaire
Jeudi 6 avril, Vitagora organisait sa grande convention, Vita’Connect. Pour l’occasion, plus de 400 acteurs et entreprises de la filière agroalimentaire régionaux, nationaux et même internationaux, s’étaient donné rendez-vous au Palais des Congrès de Dijon. Le pôle de compétitivité en a profité pour révéler son plan d’actions 2023. Objectif ? « Devenir la Silicon Valley de l’agroalimentaire !, annonce Christophe Breuillet, directeur de Vitagora. C’est l’idée qu’on se fait d’une Silicon Valley. De se dire qu’il y a un écosystème où on a envie d’être, où on a envie de développer des produits et des services à forte valeur ajoutée et surtout d’avoir un territoire qui rayonne dans le monde... ».
Un nouvel échangeur pour Chalon-sur-Saône.
André Accary, président du département de Saône-et-Loire, Sébastien Martin, président du Grand Chalon, et Ghislaine Baillemont, directrice générale adjointe APRR ont posé la première pierre « végétale » du demi-diffuseur de Chalon Nord (A6). Ce nouvel aménagement, qui complètera les diffuseurs existants de l’autoroute A6, rebaptisés Chalon Centre et Chalon Sud, permettra une meilleure répartition des flux de véhicules vers les pôles économiques du nord de l’agglomération chalonnaise et réduira les nuisances sonores et les émissions polluantes dans les zones résidentielles. Avec ce projet de 13,7 millions d’euros, le Grand Chalon franchi une étape importante dans son gain en attractivité.
Beaune est-elle trop attractive ?
Avec plusieurs zones d’activité en développement, le territoire de la communauté d’agglomération Beaune Côte et Sud attire et doit relever deux défis : trouver la main d’oeuvre qualifiée et lui fournir un logement. « Nous sommes obligés de refuser une entreprise sur deux, faute de foncier », explique Alain Suguenot, maire de Beaune et président de la communauté d’agglomération. Le maire encourage par ailleurs une politique salariale attractive pour retenir les futurs talents sur le territoire. Toutefois, si la main d’oeuvre arrive, il faut pouvoir l’héberger. Ce qui selon l’édile est compliqué par la présence excessive des Airbnb avec 880 logements consacrés, freinant l’activité locative.
Réseau Entreprendre en Bourgogne emménage dans ses nouveaux locaux.
C’est désormais au 15, Cours du Parc à Dijon que l’on trouvera l’équipe de Réseau Entreprendre Bourgogne au coeur d’une maison appartenant à Jean-Philippe Girard (président de Dijon Bourgogne Invest, à gauche sur la photo) qu’il loue à l’association d’aide à la création ou à la reprise d’entreprises. « Tous les projets naissent d’abord dans une maison, a rappelé le président de Réseau Entreprendre Bourgogne Jean- Philippe Guyot (à droite), c’est là qu’on s’y ressource, qu’on trouve du réconfort »... pour r epartir de plus belle : en 20 ans de réseau, c’est 7.000 emplois qui ont été créés ou sauvegardés grâce à l’association en BFC.
L’uB et la Caisse d’épargne s’engagent en faveur du handicap.
Lundi 6 mars, Vincent Thomas, président de l’université de Bourgogne et Fabien Chauve, membre du directoire de la Caisse d’épargne Bourgogne Franche-Comté (CEBFC) ont renouvelé leur partenariat en faveur de l’insertion des étudiants en situation de handicaps visibles ou invisibles (troubles « dys », diabète, cancer, troubles autistiques...), soit 1.300 étudiants répertoriés sur le campus. L’engagement du groupe bancaire régional se traduit notamment par cinq contrats en alternance chaque année qui peuvent déboucher sur des CDI et CDD. La CEBFC subventionne également à hauteur de 7.000 euros par an l’achat de matériels ou de travaux d’aménagement en faveur de ces étudiants pour leur permettre de suivre leur scolarité à égalité de chances avec les valides. Mahomat Souleyman, étudiant en troisième année de licence de droit, a pu témoigner des bénéfices de cet engagement : le prêt d’un ordinateur doté d’un système de synthèse vocale et d’un logiciel de dictée, qui lui fait gagner un temps précieux par rapport au braille manuel et lui permet plus d’autonomie dans ses études.
À Mâcon, Locow invente le chèque télétravail.
La crise Covid a profondément changé le monde du travail et a notamment démocratisé le télétravail. Pratique, ce mode de travail a également ses revers : isolement du télétravailleur, chamboulement du quotidien, frontière professionnel/privé devenue poreuse et accroissement des inégalités hommes/ femmes... C’est justement pour contrer ces inconvénients que Thierry Valdor, Mâconnais propriétaire d’espaces de coworking, a imaginé le « chèque télétravail » qui fonctionne sur le même modèle que le chèque restaurant : l’entreprise achète un carnet dématérialisé via une application, les distribue à ses salariés qui peuvent se rendre dans un espace de coworking sans avoir à avancer les frais. Au-delà de l’intérêt pour les entreprises, Thierry Valdor pense que ce modèle peut être un soutien à un aménagement plus égalitaire du territoire...
Welp investit dans le Doubs.
Le spécialiste allemand de pièces premium pour l’automobile et du blindage de véhicules engage 2,5 millions d’euros dans un nouveau site à Hérimoncourt. Livré en mai 2023, il devrait employer une dizaine de personnes d’ici à fin 2023 et une trentaine en 2025.
Du béton à la demande.
Béton Relax Auxerre est un distributeur automatique de béton prêt à l’emploi, en libre-service, à destination des professionnels comme les paysagistes ou les maçons, mais aussi les particuliers. Une première dans l’Yonne.
De nouvelles “jeunes pousses” AuxR_Green.
Pierre angulaire de la stratégie technopolitaine, piloté par Wacano et CCI de l’Yonne, AuxR Green Lab dévoilée cet été, l’incubateur auxerrois de 800 mètres-carrés va héberger trois nouvelles « jeunes pousses » dans les semaines à venir. Après la pépite Ecollant, « La Fabrique 3.0 » dédiée à la récupération de la chaleur fatale des fermes de minage et l’effaroucheur d’oiseaux high-tech Galinios, trois nouveaux porteurs de projets ont validé leur ticket d’entrée à l’issue du comité de sélection du 5 janvier : Modulatio (optimisation des matières premières inspirée du biomimétisme), Retrofit Hydrogène (conversion des moteurs thermiques professionnels) et Vert Laine (valorisation et réindustrialisation de la laine).
Ker Yonnec intègre Vivalto Santé.
Le groupe créé en 2009 par Daniel Caille poursuit son inexorable expansion dans le domaine de l’hospitalisation privée. Comptant plus de 90 établissements de santé en Europe, dont une cinquantaine sur le seul territoire national, Vivalto Santé vient, en effet, de faire l’acquisition de la clinique psychiatrique Ker Yonnec, construite en 1977 à Champigny-sur-Yonne, qui devient ainsi sa seconde structure médicalisée orientée vers la santé mentale après le rachat, en septembre 2021, de la clinique Saint-François de Nice (Alpes-Maritimes) Implanté au coeur d’un parc de 15 hectares, situé à l’extrême nord du département bourguignon, le premier établissement psychiatrique indépendant - et quatrième acteur du secteur en France - compte 230 unités d’accueil, dont 155 dédiées à l’hospitalisation complète, et prend en charge annuellement plus de 2.600 patients.
Tournus : économie et biodiversité.
Ce sont plus de 340.000 euros de dépenses énergétiques qui se sont ajoutés au budget de la commune de Tournus en 2022. Celle-ci a alors restructuré l’utilisation des bâtiments publics en fermant le musée pour l’hiver. Elle a aussi diminué le chauffage. Le point majeur d’action de Tournus porte sur l’éclairage public et ses 1.300 points lumineux pour 5.800 habitants. « Nous avons réduit encore la durée des éclairages entamée en 2017, jusqu’à couper la lumière complètement sur certaines zones. » Seule, cette décision devrait faire économiser 200.000 euros par an à la ville. Plus surprenant, moins d’éclairage public fait de la faune locale une alliée. Les chauves-souris reviennent, se nourrissant de moustiques et les rapaces s’installent à nouveau, chassant les pigeons : au total ce sont 40.000 euros économisés en traitement et nettoyage.
Annoncé par la Première ministre le 15 juin 2023 dans le cadre du plan France Ruralités, le dispositif « Villages d’avenir » vise à accompagner des communes rurales de moins de 3.500 habitants dans la réalisation de leurs projets de développement. Villages d’avenir vient compléter l’appui en ingénierie aux territoires porté par les programmes « Action cœur de ville », « Petites Villes de demain », « Territoires d’industrie », « Avenir montagnes ».
En BFC, 220 Villages d’Avenir ont été désignés. Sur le plan national, ce sont 2.458 communes qui ont été identifiées. Elles bénéficieront d’un appui dans le cadre du programme à partir de janvier 2024 pour une durée de 12 à 18 mois. 120 chefs de projet (dont 20 financés par le Cerema) seront recrutés à partir du janvier 2024, soit un à deux par département, et placés au plus près des équipes d’accompagnement en préfecture, sous-préfecture et DDT, afin d’épauler les communes dans leurs projets. Les communes lauréates de « Villages d’avenir » disposeront ainsi d’un interlocuteur identifié en appui pour faire avancer leurs projets auprès de l’ensemble des services de l’État. Ces chefs de projet pourront vous aider dans la mobilisation de différents dispositifs et ressources permettant de faciliter le franchissement des différentes étapes de définition et de réalisation des projets.
Le plan d’épargne avenir climat (PEAC) pour les moins de 21 ans sera mis en place avant juillet 2024. Le plan doit être conservé jusqu’à l’âge de 30 ans. Il est automatiquement clôturé au 30e anniversaire. Son plafond devrait être identique à celui du Livret A (22 950 euros hors revenus et intérêts).Les produits et plus-values sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux, y compris en cas de retrait partiel. Le plan peut prendre la forme d’un contrat de capitalisation ou d’un compte-titres (en gestion libre ou pilotée). La nature des titres et les stratégies d’investissement proposées seront définies par décret.
Le plan est investi en titres et instruments financiers contribuant au financement de la transition écologique et de l’industrie verte (valeurs, fonds d’investissement, obligations vertes) et faiblement exposés aux risques. La gestion doit assurer des placements dans des investissements de plus en plus sûrs (notamment des obligations d’État) à mesure que le titulaire approche de ses 30 ans. Le rendement ni le capital ne sont garantis. Selon le gouvernement, le rendement devrait être proche de celui du Livret A et le capital garanti à 99 % à la clôture du plan. Les retraits partiels ne sont possibles qu’à l’âge de 18 ans et à condition que l’ouverture du plan remonte à plus de cinq ans (sauf invalidité ou décès d’un des parents). Aucun versement ne pourra alors plus être effectué.
Loi 2023-973 du 23 octobre 2023, Décret 2023-1007 du 30 octobre 2023