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Coup d’envoi des travaux du parc photovoltaïque de Labergement-lès-Seurre

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La Société d’Économie Mixte Locale (SEML) Côte-d’Or Énergies, GEG EneR et la commune de Labergement-lès-Seurre ont officiellement donné le coup d’envoi des travaux du parc photovoltaïque des Grandes Terres sur un ancien de site de concassage (terrain non cultivable). Propriétaire du terrain, la commune souhaitait développer une centrale photovoltaïque au sol afin d’entrer dans la transition énergétique et générer également des recettes pour les collectivités (commune, communauté de communes, conseil départemental) grâce au loyer, à la fiscalité et aux retombées de l’investissement, la commune de Labergement-lès-Seurre détenant 10 % de parts dans la société dédiée au projet.

8.112 panneaux solaires installés sur 5 hectares, soit une puissance totale de 4,9 MWC produiront environ 5,7 GWh d’énergie électrique correspondant à la consommation annuelle de 1.420 foyers (hors chauffage). Cette installation permet également d’éviter l’émission de plus de 1.550 tonnes de CO2. Commencés début septembre, les travaux se poursuivront jusqu’à l’été 2025. Ils consistent principalement à la préparation du terrain, à l’installation des modules photovoltaïques, au raccordement et à la sécurisation du site, à la charge des entreprises Eiffage et Pelichet TP.

L’usine Rikksen inaugurée à Chalon-sur-Saône

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Photo de Guillaume Thiebaut, Sébastien Martin, Gérard Iftissen et Pierre-Etienne Bindschedler
(Crédit : DR)

Guillaume Thiebaut, maire de Virey-le-Grand, Sébastien Martin, président du Grand Chalon, Gérard Iftissen, président de Rikksen et Pierre-Etienne Bindschedler, PDG du groupe Soprema (photo) - dont Rikksen est une filiale - ont inauguré la nouvelle usine de Rikksen, expert des équipements de toiture et d’étanchéité. Le nouveau bâtiment de 9.000 m² situé sur la zone de Saôneor aura couté 12 M€ dont 3 M€ dédiés à de nouveaux process tels qu’un laser tôle, un laser tube, une cintreuse ou encore une ligne de déroulage.

En parallèle, les dirigeants prévoient d’engager encore 4 M€ dans les deux ans à venir pour installer une nouvelle ligne conciliant profilage, poinçonnage, pliage et conditionnement. Le futur investissement devrait également intégrer cinq robots de soudure complémentaires et numériser les ilots existants sous réserve de l’indispensable formation des équipes.

Pour accompagner cette croissance, l’entreprise qui comptait 17 salariés au moment de son déménagement en avril dernier a vu gonfler ses effectifs à 25 personnes tandis que le site devrait employer 50 personnes à moyen terme. Avec ce nouvel outil, Rikksen entend partir à la conquête du marché des toitures végétalisées en maitrisant les coûts. Plusieurs brevets encore dans les cartons pourraient également rejoindre les nouvelles lignes de production.

Le « bachelor développeur full stack » de l’école Coda devrait accueillir 60 étudiants à Dijon à la rentrée 2025

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Spécialisée en technologie de l’information durable, l’école supérieure d’informatique veut répondre aux besoins des acteurs économiques de Bourgogne Franche-Comté tout en offrant à ses étudiants un campus dynamique dans une ville étudiante reconnue et attractive. Les futurs étudiants de Coda Dijon auront l’occasion de visiter leur lieu d’étude au cours des journées portes ouvertes qui se tiendront le 7 décembre 2024.

Coda prévoit d’ouvrir rapidement de nouvelles formations, notament trois nouveaux masters en Intelligence Artificielle et Data, Cybersécurité, et Green IT, d’abord à Orléans puis à Dijon. Une levée de fonds de près de 4 M€ a par ailleurs été annoncée par l’école pour poursuivre son objectif de « dépasser les 1.000 étudiants sur quatre sites d’ici 2027, avec un objectif de 10 sites ouverts en 10 ans ».

Un nouveau député pour le Doubs

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Suppléant d’Annie Genevard, nommée ministre de l’Agriculture, Éric Liegeon a fait son entrée au Palais Bourbon comme député de la 5e circonscription du Doubs en raison de la loi sur le non-cumul des mandats. Maire de Courvières dans le Haut-Doubs et agriculteur (producteur de lait), il s’était engagé auprès d’Annie Genevard en 2012. En raison de cette même loi sur le non-cumul des mandats, Éric Liegeon devra abandonner son siège de maire.

L’Horloge « Hortense » de l’entreprise bisontine Utiman à l’Élysée

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2,20 m, dotée d’un mouvement suspendu à équilibrage automatique, l’horloge Hortense avait remporté le 1er prix du grand concours Lépine en 2005. La création de Philippe Lebru, fondateur de la manufacture Utinam de Besançon, sera présentée lors la 4ème édition de la Grande Exposition du Fabriqué en France destiné à exposer les savoir-faire nationaux.

Influenza aviaire : 86 communes de l’Yonne en zone sensible

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Dans une décision du 16 octobre, le ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt a relevé le niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire de « négligeable » à « modéré » sur le territoire métropolitain. « Les services de l’État dans l’Yonne appellent les détenteurs de volailles, professionnels et particuliers, à la plus grande vigilance pour surveiller quotidiennement l’ensemble de leurs élevages et les signes d’alerte. » Avant de préciser. « Toute mortalité constatée chez les oiseaux sauvages doit également être signalée : à l’Office français de la biodiversité (OFB), la fédération départementale des chasseurs (FDC) ou la DDETSPP. Les cadavres de ces oiseaux ne doivent pas être manipulés. » Dans le département, 86 communes situées principalement dans le Sénonais, le Centre Yonne et l’Auxerrois sont considérées comme « zone sensible ».

Le prix des Métiers d’art de l’Yonne décerné à Laurette Michel

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Le 21 octobre, sous la présidence de Jean-Pierre Richard, le jury départemental de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Bourgogne Franche-Comté a récompensé la bijoutière et joaillière poyaudine Laurette Michel, « qui présentait son œuvre Amour infini, collier en or créé à partir d’une alliance ancienne avec ajout d’un diamant et de 3 oiseaux stylisés ».

Ils étaient six candidats en lice. Le prix des Métiers d’art consacre à la fois l’artisan pour son travail sur une pièce unique ainsi qu’au quotidien sur le thème, cette année, de la création contemporaine. Diplômée de l’École du Louvre, Laurette Michel a ouvert l’Atelier de Laurette en 2008 à Pourrain où elle conçoit, crée, répare et transforme des bijoux à la demande. Elle représentera ainsi le département de l’Yonne lors de la finale régionale.

La Maison Bichot présente à la prochaine vente des Hospices de Beaune

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Les hospices de Beaune
(Crédit : MAISON ALBERT BICHOT)

La Maison Albert Bichot, premier acheteur depuis plus de 25 ans, réitère sa participation à la 164e vente des Hospices de Beaune. Évènement à renommée nationale et internationale, la traditionnelle vente des Hospices de Beaune 2024 se tiendra le dimanche 17 novembre. Chaque année, des passionnés du monde entier se donnent rendez-vous à la plus ancienne et renommée des ventes aux enchères caritatives de vins, afin de vivre une expérience unique et célébrer l’excellence des terroirs bourguignons. Pour la quatrième année consécutive, la vente sera organisée par Sotheby’s.

21 projets d’insertion par l’éducation et écocitoyens lauréats de la fondation groupe EDF en BFC

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Ses projets vont bénéficier d’une dotation de 150.000 € de la fondation en 2024 et 2025.

  • Dans le cadre d’un projet visant à offrir un accompagnement scolaire aux élèves de maternelle et de primaire rencontrant des difficultés, 36 clubs de l’association Coup de Pouce verront le jour en BFC d’ici 2024-2025. (14.000 € de soutien).
  • Un projet de l’association Article 1 axé sur le mentorat et l’accompagnement individuel des jeunes en difficulté. (5.000 € de soutien).
  • Un projet de l’association Savoir être et vivre ensemble (Seve) prévoit la réalisation de 200 ateliers de philosophie, répartis en 20 cycles de 10 séances chacun. (6.000 € de soutien).
  • Un programme éducatif « Crunch Scholar Camp » de la fondation UTBM propose une initiation à l’innovation et à la robotique pour les jeunes. (5.000 € de soutien).
  • Un projet pédagogique de l’association Énergie Jeunes qui ambitionne de raviver l’envie d’apprendre chez 285 élèves de primaire et de collège issus de zones isolées ou moins favorisées en BFC. (14.000 € de soutien).
  • Un projet de l’association Geneses qui vise à faciliter l’insertion des jeunes issus des zones rurales. Les participants s’engagent dans une activité sociale de service civique au bénéfice des personnes âgées et des associations locales. (7.000 € de soutien).
  • Un projet de l’association Les entretiens de l’Excellence proposant aux jeunes des ateliers et des rencontres avec des professionnels afin de leur faire découvrir divers métiers. (10.000 € de soutien).
  • Un projet de l’association Enteprendre pour apprendre qui prévoit l’organisation de 15 programmes de création d’entreprises pour les jeunes. (7.000 € de soutien).
  • Un projet de la régie de quartier de Belfort visant à organiser 40 ateliers de conseils énergétiques et de bricolage. (5.000 € de soutien).
  • Un projet du Secours Catholique qui vise à dynamiser un espace dédié à la promotion des valeurs d’écologie et de justice sociale. (7.000 € de soutien).
  • Un projet de la Croix Rouge Française qui vise à animer des ateliers au sein de la Boutique solidaire Chez Henry, à Dijon. (3.500 € de soutien)
  • Un projet de la MEP Le Tempo Leo Lagrange qui se décline en deux volets : le premier vise à pérenniser la Vêtementerie à travers des ateliers d’apprentissage et d’implication, incluant une friperie, une recyclerie et un bar à jus. Le second volet, intitulé « Terre de Vie », consiste à animer un espace naturel en proposant des activités de sensibilisation et d’apprentissage à la permaculture et à la biodiversité. (10.000 € de soutien).
  • Un projet de l’association Témoins Polaires de jeu de plateau pédagogique axé sur le changement climatique.(4.000 € de soutien).
  • Un projet visant à établir un ambassadorat écocitoyen à Besançon, en confiant à 12 stagiaires de l’École de la deuxième chance, formés à l’écocitoyenneté, la mission de transmettre leur expertise aux 70 autres stagiaires tout au long de leur parcours de six mois.
  • Le projet « Ecovolonterre » de l’association Unis-cités. (5.000 € de soutien).
  • Le projet « Du cahier à l’école », de l’association l’école comestible en Bourgogne. (7.000 € de soutien).
  • Le projet « Ancrer les réflexes écocitoyens dans la vie du club » de l’association Volant Bisontin. (1.500 € de soutien).
  • Le projet « Forêt comestible » de l’association Humanity. (12.000 € de soutien).
  • Le projet « Polliniz’Acteurs » de l’Union régionale des CPIE de BFC. (10.000 € de soutien).
  • Le projet « Abioforest » de l’association groupe Tetras Jura. (5.000 € de soutien).
  • L’ensemble de ces projets fera l’objet d’un suivi attentif pour partager sur l’avancement des projets et les résultats concrets auprès des bénéficiaires.

Paul Mourier, nouveau préfet de la Côte d’Or et préfet de la région Bourgogne Franche-Comté

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Photo de Paul Mourier
(Crédit : WIKIMEDIA COMMONS)

On connaît depuis sa nomination la semaine dernière le successeur de Franck Robine à la préfecture de la Côte-d’Or et de la région BFC : Paul Mourier. Préfet hors classe, Paul Mourier était jusqu’à sa nomination en BFC le directeur général des services de la Métropole du Grand Paris.

C’est un proche du Premier ministre Michel Barnier puisqu’il a été son directeur de cabinet en Savoie.

La ville d’Auxerre poursuit la conversion technologique de son éclairage public

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Cette année, elle a investi plus de 300.000 euros dans la rénovation de 471 points lumineux, bénéficiant d’un soutien de l’État dans le cadre du dispositif « Fonds vert ». « Pour réaliser des économies significatives avec l’ancienne génération de luminaires, la ville n’avait pas d’autre choix que de procéder à des extinctions nocturnes, ce qui pouvait créer un sentiment d’inconfort. Avec le passage au Led, tout change. Au lieu de couper l’éclairage, les services techniques peuvent procéder à une simple baisse de la luminosité en plein cœur de la nuit. À la clé : économie d’énergie et satisfaction de l’usager », écrit la municipalité. « À ce jour, 53 % du parc global a été rénové, pour un montant investi de 2,55 M€. » La consommation énergétique aurait baissé de 43 %.

Levée de fonds record pour Inventiva

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La biotech Inventiva basée à Daix a annoncé la semaine dernière une levée de fonds exceptionnelle de 94,1 M€, pouvant atteindre 348 M€ sous certaines conditions. Ce financement devra permettre à la société de poursuivre le développement de son candidat médicament, le Lanifibranor, destiné à combattre la stéatohépatite métabolique (Mash ou « maladie du soda »).

Inventiva a démarré un essai de phase III au long cours, sur plus de 1 100 patients, avec des résultats attendus pour le deuxième semestre 2026. L’opération boursière, qui devra être ratifiée par l’assemblée générale de la société avant le 16 décembre prochain, se décompose en trois phases : émission de 34 600 507 actions ordinaires nouvelles au prix de 1,35 €et de 35.399.481 bons de souscription d’actions ordinaires préfinances pour un montant total de 94,1 M€ ; émission, dans un deuxième temps sous conditions, d’actions ordinaires nouvelles, pour un montant brut total de 21,4 M€ et émission, dans un troisième temps, par une nouvelle augmentation de capital d’actions ordinaires (ou à la demande de chaque investisseur, de bons de souscription d’action préfinances) auxquelles sont attachés des bons de souscription pour un montant total de 116 millions d’euros. « Je suis très heureux d’annoncer ce financement important à un moment crucial pour la société. Cela reflète la confiance des investisseurs participants et de notre partenaire CTTQ dans la valeur du Lanifibranor en tant que thérapie novatrice pour les patients souffrant de Mash », a déclaré Frederic Cren, directeur général de la biotech de la métropole dijonnaise.

À Monéteau, le groupe industriel HMY France pourrait bientôt battre pavillon suédois

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Selon les informations du quotidien l’Yonne républicaine, le spécialiste de l’aménagement et de l’agencement de surfaces de vente pourrait être racheté par son principal concurrent européen, le suédois Itab Shop Concept, pour un montant estimé à 320 millions d’euros. Créé dans les années 1960 sous le nom d’Hermès Métal, l’industriel fait partie des tous premiers employeurs du département avec près de 700 collaborateurs. Il compte plusieurs sites dans le Monde dont huit unités de production et une cinquantaine de bureaux de vente. Depuis 2017, le groupe est contrôlé par LBO France. Le chiffre d’affaires du groupe avoisine les 560 M€ dont 75 % réalisés en Europe. Le rachat serait effectif dès le premier semestre 2025.

Avallon va accueillir la quatrième édition de la Course orientation commerce

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À l’occasion du Mois de la découverte des métiers organisé par CCI France, du 4 novembre au 7 décembre, la chambre consulaire déploie le 19 novembre, dans la sous-préfecture de l’Yonne, cette course d’orientation destinée à promouvoir les métiers du commerce et à susciter des vocations auprès des jeunes. « À Avallon, nous attendons plus de 300 jeunes, dont des collégiens, lycéens et des groupes en insertion professionnelle, qui participeront à des courses ludiques et pédagogiques au cœur des commerces locaux », précise Sandra Verbruggen, chargée de l’opération à la CCI de l’Yonne. Plus d’une soixantaine de commerçants icaunais représentant 29 métiers différents se sont inscrits dans cette démarche. Seules trois autres villes de la région Bourgogne Franche-Comté participent à cet événement : Dole, Saint-Claude (Jura) et Vesoul (Haute-Saône).

Nouveaux chantiers sur la ligne PLM

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Photo de travaux sur un rail
(Crédit : DR)

La ligne ferroviaire historique dite « PLM » passant par Dijon et reliant Paris, Lyon puis Marseille, datant de 1849, nécessite des travaux de régénération et modernisation en Bourgogne Franche-Comté. Jusqu’au 13 décembre, SNCF Réseau, réalise ainsi des opérations entre Dijon et Les Laumes ainsi que sur le tunnel de Blaisy-Bas. Ce chantier représente un investissement de 35 M€ financés par SNCF Réseau. Dans le détail, cette intervention mobilise un train-usine notamment pour remplacer 500 mètres de tuyauteries dans le tunnel de Blaisy-Bas. 410 agents et 13 entreprises oeuvrent en moyenne chaque jour sur la durée des travaux. 1.200 heures d’insertion y seront réalisées.

Sur ce chantier, le train-usine permettra de renouveler 13 km de rails, 26.000 tonnes de ballast et 22.000 traverses entre Dijon et Les Laumes. L’ensemble du rail déposé va repartir par wagons dans des aciéries françaises pour refaire du rail ou des profilés métalliques qui serviront à la construction de bâtiments ce qui représentent 1.600 tonnes d’acier pour ce chantier. Tous les autres matériaux (traverses de béton, petits matériels...) seront également valorisés par AFC Recycling, entreprise basée à Gevrey-Chambertin et repartiront dans les filières de travaux publics.