L’année 2023 en brèves (avril)
La BFC, future Silicon Valley de l’agroalimentaire
Jeudi 6 avril, Vitagora organisait sa grande convention, Vita’Connect. Pour l’occasion, plus de 400 acteurs et entreprises de la filière agroalimentaire régionaux, nationaux et même internationaux, s’étaient donné rendez-vous au Palais des Congrès de Dijon. Le pôle de compétitivité en a profité pour révéler son plan d’actions 2023. Objectif ? « Devenir la Silicon Valley de l’agroalimentaire !, annonce Christophe Breuillet, directeur de Vitagora. C’est l’idée qu’on se fait d’une Silicon Valley. De se dire qu’il y a un écosystème où on a envie d’être, où on a envie de développer des produits et des services à forte valeur ajoutée et surtout d’avoir un territoire qui rayonne dans le monde... ».
Un nouvel échangeur pour Chalon-sur-Saône.
André Accary, président du département de Saône-et-Loire, Sébastien Martin, président du Grand Chalon, et Ghislaine Baillemont, directrice générale adjointe APRR ont posé la première pierre « végétale » du demi-diffuseur de Chalon Nord (A6). Ce nouvel aménagement, qui complètera les diffuseurs existants de l’autoroute A6, rebaptisés Chalon Centre et Chalon Sud, permettra une meilleure répartition des flux de véhicules vers les pôles économiques du nord de l’agglomération chalonnaise et réduira les nuisances sonores et les émissions polluantes dans les zones résidentielles. Avec ce projet de 13,7 millions d’euros, le Grand Chalon franchi une étape importante dans son gain en attractivité.
Beaune est-elle trop attractive ?
Avec plusieurs zones d’activité en développement, le territoire de la communauté d’agglomération Beaune Côte et Sud attire et doit relever deux défis : trouver la main d’oeuvre qualifiée et lui fournir un logement. « Nous sommes obligés de refuser une entreprise sur deux, faute de foncier », explique Alain Suguenot, maire de Beaune et président de la communauté d’agglomération. Le maire encourage par ailleurs une politique salariale attractive pour retenir les futurs talents sur le territoire. Toutefois, si la main d’oeuvre arrive, il faut pouvoir l’héberger. Ce qui selon l’édile est compliqué par la présence excessive des Airbnb avec 880 logements consacrés, freinant l’activité locative.