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Quatre communes reconnues en état de catastrophe naturelle

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L’arrêté interministériel du 21 novembre 2023 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est paru au journal officiel du 10 décembre 2023. Par cet arrêté, l’état de catastrophe naturelle est reconnu pour des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, pour les communes suivantes : Aubigny-la-Ronce, Saint-Julien, Saint-Maurice-sur-Vingeanne et Sombernon. Le même arrêté indique que l’état de catastrophe naturelle n’est pas reconnu pour la commune de Ruffey-les-Echirey.

Pau Roca

Hommes et chiffres
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Photo de Pau Roca
(Crédit : OIV)

L’Organisation internationale de la vigne et du vin, qui s’installera l’année prochaine à Dijon rue Monge dans l’Hôtel Bouchu d’Esterno, a annoncé jeudi 7 décembre la disparition à l’âge de 65 ans de Pau Roca, élu à la tête de l’OIV pour un mandat de cinq ans lors de l’Assemblée générale de l’OIV en 2018, dont il était le délégué espagnol depuis 1992.

Pau Roca disposait d’une connaissance spécifique et approfondie du secteur vitivinicole mondial et d’une expertise acquise à la tête de la Fédération espagnole des vins (FEV), qu’il a dirigée pendant plus de 20 ans. « Il aura également accompagné avec conviction le transfert du siège de l’OIV à Dijon et initié l’encadrement de l’Année du Centenaire de l’OIV », signale l’instance sur son site internet.

Les médecins libéraux de BFC veulent faire adopter la région aux jeunes internes en médecine

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Les chiffres de la démographie médicale régionale soulignent les tensions de recrutement des jeunes générations, et la situation de pénurie médicale chronique de la plupart des départements de la Bourgogne Franche-Comté. Avec une densité de 259 médecins pour 100.000 habitants, la région présente ainsi une des densités de médecins en activité régulière les plus faibles de France.

Par ailleurs, seuls 35 % des médecins formés en Bourgogne restent pour y exercer. Face à cette situation, l’URPS Médecin libéral en Bourgogne Franche-Comté s’engage dans le cadre d’une campagne de mobilisation et d’incitation décalée, baptisée « Adopte la BFC » et s’adressant à la fois aux jeunes générations, mais aussi aux médecins de la région.

L’objectif : que les premiers découvrent les atouts de la vie en région, côté pratique professionnelles comme vie personnelle. Et que les seconds s’impliquent encore plus nombreux dans la dynamique de pédagogie autour de l’exercice en région. Cette opération donnera lieu événement exceptionnel qui se déroulera le samedi 16 mars prochain aux Salines d’Arc-et-Senans, de midi à minuit.

La marque Utinam née à Besançon en 1993 à Besançon fête ses 30 ans

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Pour l’occasion l’horloger fondateur de la marque Philippe Lebru une nouvelle série limitée de montres. Baptisée UTI 01, elles possèdent un boîtier en titane massif et sont équipées de mouvement France Ébauches assemblée à Morteau dans le Doubs.

Elle est vendue par souscription et fabriquée à seulement 30 exemplaires. Le concepteur d’horloge comtoises revisitées et de pendules monumentales a également présenté pour l’évènement sa Pop Up X, la nouvelle horloge murale issue de sa collection phare « Pop Up ».

C’est une première : la région Bourgogne Franche-Comté était présente à la « European Hydrogen week » qui s’est tenue à Bruxelles du 20 au 24 novembre

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Elle tenait un stand sous la bannière de l’association France Hydrogène, aux côtés des régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Normandie. « On était là pour faire du lobbying, ce n’est pas un gros mot », justifie Eric Oternaud, conseiller régional délégué en charge de la conversion écologique de l’économie.

L’élu va plus loin : « Contrairement aux autres, nous avons des choses concrètes à présenter : des gigafactories qui ne sont pas que des projets, mais en phase de montée en cadence ; cela fait 30 ans qu’on est sur les piles à combustible. Donc on a vraiment des atouts à défendre au niveau de l’Europe. On a aussi fait quelques touches avec des industriels en recherche d’implantation. Et puis on tisse des relations avec d’autres acteurs que nous ne connaissions pas. »

210 nouveaux ingénieurs diplômés de Supmicrotech à Besançon

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Samedi 25 novembre, les ingénieurs de la promotion 2023 de Supmicrotech ont reçu, après trois années d’études, leur diplôme des mains du directeur, Pascal Vairac, en présence des équipes pédagogiques, du parrain de promotion, Alexandre Rigal également président du conseil d’administration de Supmicrotech, de Damien Tournier, président de l’UIMM Doubs et d’Olivier Musitière, président de Supmicrotech Alumni, l’association des anciens élèves.

C’est donc devant un parterre de quelque 900 personnes que 210 diplômés se sont succédés sur la scène de la salle de spectacles de Micropolis à Besançon, vêtus des toges, écharpes et toques traditionnellement portées à cette occasion. La dernière enquête d’insertion réalisée par l’établissement révèle que sept diplômés Supmicrotech sur dix ont trouvé un emploi avant même la fin de leurs études.

Rachat des activités nucléaires de General Electric (GE) par EDF : ça patine

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Le contrat devait être signé officiellement vendredi 1er décembre à Belfort, mais à la dernière minute la visite du PDG d’EDF, Luc Rémont, a été annulée. Les négociations seraient encore en cours entre la direction d’EDF et GE. Le transfert de l’activité Steam Power de GE par EDF concerne environ 2.500 salariés en France et 3.400 au niveau mondial.

Parmi les raisons évoquées pour ce report : EDF s’inquiéterait des effets des sanctions américaines contre la Russie liées à la guerre en Ukraine sur le carnet de commandes de GE. Le principal client de l’activité Steam Power étant le géant du nucléaire russe Rosatom…

57 vins distingués à l’occasion de la 31e édition du concours des vins du grand auxerrois

Champagne / In Vino
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L’évènement avait lieu samedi 25 novembre, au Lycée Vauban à Auxerre, sous l’égide de la Confrérie des Trois Ceps. Cette année, le concours proposait « une sélection des vins plus exigeante et représentative du travail de ceux qui le font » : 262 échantillons présentés par une soixantaine de domaines. Plus d’une douzaine d’appellations étaient dégustées lors du concours, mettant à l’honneur les millésimes 2021 et 2022.

Entre autres, les Caves Bailly Lapierre ont fait carton plein dans la catégorie Crémant de Bourgogne, raflant les trois médailles (or, argent, bronze). La coopérative remporte également la médaille d’or du Saint Bris 2022. Côté Irancy, l’Earl les Beaux Monts et le domaine Jean Collet & Fils sont médaillés d’or, respectivement pour les millésimes 2021 et 2022.

L’appellation Bourgogne Côtes d’Auxerre 2022 a vu se distinguer les domaines JL & JC Bersan et Madelin Petit, respectivement médaillés d’or du blanc et du rouge. Pour les appellations Bourgogne : Clotilde Davenne est médaillée d’or de l’Aligoté 2022 ; les domaines Thibaut et Edmond Chalmeau & Fils sont médaillés d’or respectivement du Chitry blanc 2022 et du rouge 2022 ; même chose pour les domaines du Petit Moule et Lemoule, médaillés d’or du blanc et rouge 2022 de l’appellation Coulanges. Symbole de la haute gastronomie, Blanche Loiseau était par ailleurs la marraine de l’évènement, apportant son expertise et son héritage culinaire.

Plus d’informations sur : vins-bourgogne.fr

Un nouveau fonds régional pour soutenir la filière agroalimentaire

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« BFC Participations » est le nouvel outil financier destiné à renforcer les ressources financières durables des entreprises, dans l’objectif du maintien des centres de décision en région et de la structuration des filières agroalimentaires. Les enjeux de cette création sont l’accompagnement des entreprises dans leur croissance et dans leur phase de transmission.

Ce fonds s’engage aux côtés des dirigeants d’entreprise dans les phases clefs de leur développement : cap de croissance, structuration interne, transmission ou mise en place des transitions environnementales, numériques, d’une stratégie RSE (responsabilité sociétale des entreprises). BFC Participations est constitué en société d’investissement dont la région est l’unique actionnaire avec la particularité d’avoir une gouvernance mixte publique-privée. Ce format, nouveau pour la région, donne à BFC Participations la souplesse et la réactivité nécessaires pour s’adapter aux spécificités du projet : taille, partenaires financiers choisis par l’entreprise.

L’intervention de BFC Participations se concrétise notamment sous la forme de prises de participation minoritaires au capital de l’entreprise, obligatoirement aux côtés d’un fonds d’investissement partenaire, national ou régional, respectueux du maintien des intérêts des filières agroalimentaires régionales, et dans les mêmes conditions que lui. La société travaille en cohérence et partenariat avec les acteurs du financement des entreprises notamment régionaux afin de pouvoir maximiser l’effet de levier sur les financements en capital et en prêt bancaire. Les entreprises ciblées par BFC Participations sont les industries de transformation des productions agricoles tels que les salaisons, fromageries, fabricants de boissons, de vins et spiritueux… BFC Participations est dotée d’un capital initial de 3,5M€, soit une intervention dans 5 à 8 entreprises.

Tous les atouts de la « C2R »

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Photo de Laurence Porte
Laurence Porte, maire de Montbard, est venue témoigner des avantages à faire partie d’un réseau - en l’occurrence l’APVF, association des petites villes de France - pour faire aboutir des projets et se sentir épaulée en tant qu’élue d’une de ces « centralités rurales ». (Crédit : JDP)

À Genlis, la journée des centralités rurales en région a fait le point sur les politiques de dynamisation des communes d’appui. Le dispositif centralités rurales en région (C2R) accompagne le développement des villes de moins de 15.000 habitants, situées hors des grands pôles urbains et reconnues comme « fragiles » par la collectivité locale. Ces villes sont celles où se concentrent les commerces, services et équipements absents des communes avoisinantes, leur conférant un statut de pôles d’appui pour ces communes et leurs habitants.

« Ces pôles sont d’autant plus importants qu’ils sont situés hors des zones urbaines et animent le plus souvent de vastes territoires peu denses et éloignés des grandes villes. Ils ont également une fonction identitaire forte et connaissent globalement des variations démographiques et d’emploi défavorables et un revenu moyen par habitant plus faible que la moyenne régionale », indique la région. Le 16 novembre à Genlis, une journée était consacrée à ce réseau C2R afin de faire le point sur le dispositif et ce qu’il peut engendrer en termes d’activité et d’attractivité pour ces « centralités rurales ».

Doté par la région BFC d’une enveloppe de 50 millions d’euros sur la période 2022-2026, le dispositif a identifié 128 communes pour être accompagnées. À ce jour, 80 communes sont conventionnées pour recevoir des aides C2R selon deux modalités : les communes disposant déjà d’une stratégie de revitalisation antérieure à cinq ans (du type « Petites villes de demain ») pourront bénéficier de la part de la région d’une enveloppe (500.000 euros au maximum) en soutien pour ses actions s’inscrivant dans cette stratégie.

Les communes non dotées de stratégie globale de revitalisation pourront recevoir jusqu’à 200.000 euros pour financer l’étude préalable et soutenir un projet en anticipation. Les projets devront participer à la transition énergétique et environnementale, et également associer usagers et habitants.

Les exploitants agricoles à l’heure de la nécessaire diversification

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Implanter une bambouseraie permettrait à un exploitant agricole de générer un revenu net de l’ordre de 2.500 euros à l’hectare par an, le tout avec un bas niveau d’intrants et sans investissement matériel spécifique. Si cette proposition formulée par la société rhônalpine Horizom peut paraître incongrue, elle fait néanmoins partie des 28 opportunités recensées par la chambre d’agriculture de l’Yonne lors de la quatrième édition du (bien nommé) Forum des opportunités organisé à destination des agriculteurs et des porteurs de projets agricoles. Jusqu’au 17 novembre, 21 partenaires de la filière vont ainsi présenter aux participants, sous forme de webinaires, de nouveaux débouchés mobilisables sur leur territoire.

Productions végétales ou animales, agriculture biologique, énergies renouvelables ou encore diversification des activités, les possibilités offertes sont nombreuses aux agriculteurs qui entendent sortir des sentiers battus et « souhaitent diversifier leurs sources de revenu, créer de la valeur ajoutée ou profiter d’un nouvel atelier pour s’associer ou installer un associé », explique l’organisme consulaire.

« C’est aussi une opportunité pour les opérateurs de trouver de nouveaux producteurs dans le département de l’Yonne. » Culture du chanvre ou de la lentille, aménagement de fermes agrivoltaïques ou ouverture d’une chambre d’hôtes avec Gîtes de France représentent ainsi autant de pistes de réflexion proposées à une filière agricole en proie à des difficultés tant conjoncturelles que structurelles. À commencer par la transmission de leur appareil productif.

En 2020, lors du dernier recensement agricole, le département de l’Yonne ne comptait plus que 6.365 exploitations en activité sur l’ensemble de son territoire. Soit près de 15 % de moins que lors du dernier comptage réalisé 10 ans plus tôt.

PAZ (Paris Animaux Zoopolis) mène la fronde contre les subventions accordées en bfc en faveur de la pêche de loisir

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« Parmi les projets subventionnés on retrouve : la construction d’une maison de la pêche et de la biodiversité, la création et l’aménagement de trois parcours pêche ou encore l’acquisition de deux plans d’eau, rapporte l’association de protection animale. En quoi ces subventions servent-elles l’intérêt général ? Les montants alloués à la pêche de loisir sont énormissimes : plus d’un million d’euros sur trois ans ! C’est tout simplement révoltant. Nous demandons à Mme Marie-Marguerite Dufay (présidente de la région) de prendre au sérieux la souffrance animale : à minima, toute subvention devrait être conditionnée à des clauses relatives à la condition animale. » dénonce la co-fondatrice de PAZ, Amandine Sanvisens. La région, sollicitée, n’a pas donné suite aux demandes d’entretien de PAZ.

Des chercheurs de l’Université de Bourgogne parmi les 2% les plus influents du monde

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Le classement international de l’université américaine de Stanford établi sur la base de données transdisciplinaire internationale Scopus - en partenariat avec Elsevier, l’une des plus importantes maisons d’édition de publications scientifiques - répertorie les chercheurs les plus influents du monde.

Sur plus de huit millions de scientifiques actifs dans le monde, Stanford en distingue 210.000 dans 22 domaines et 176 sous-domaines, le « Top 2% ». Parmi eux, 68 chercheurs de l’Université de Bourgogne sont représentés dans diverses branches : aliment et environnement (24 chercheurs classés) ; apprentissage et santé (care) (six chercheurs classés) ; photonique et matériaux avancés ( dix chercheurs classés) ; santé (health) et ingénierie moléculaire (27 chercheurs classés) ; vigne et vin (un chercheur classé).

Les enseignes des magasins Maison de la Literie deviennent « Maliterie »

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Telle est la résultante du rapprochement entre le groupe lyonnais Steel - qui exploitait 40 franchises Maison de la Literie principalement situées dans le Grand-Est et le Sud-Est - et le groupe GFL-Maliterie pour créer le nouveau groupe Maliterie.

Pour les cinq enseignes Maison de la Literie présentes en Bourgogne-Franche-Comté - Besançon, Audincourt, Miserey Salines (Doubs), Varennes-les-Mâcons (Saône-et-Loire) et Andelnans (Territoire de Belfort) - , le changement de nom, déjà dans les tuyau depuis le 1er novembre, est effectif à partir du 17 novembre.

Cela officialise le virage pris par la marque qui assure proposer une expérience enrichie : « Pour les consommateurs, c’est l’assurance de garantir l’origine des produits, leur qualité et un circuit plus court. GFL-Maliterie dispose d’une usine en Sarthe depuis 1945 pour la fabrication de matelas et l’autre, en Haute-Saône, créée en 1905, où sont produits les fauteuils, canapés, sommiers et têtes de lit. Il s’appuie sur un service de livraison et d’après-vente bien rodés. »

Vernijura rejoint le réseau T&G

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La société arboisienne spécialisée dans la fabrication de vernis bois, métalliques et industriels rejoint le réseau d’agences de fournitures pour les professionnels T&G. Vernijura propose une gamme complète de peintures et vernis à destination des secteurs de l’industrie, de la marine et du bâtiment. Fort d’une expertise reconnue dans l’accompagnement des professionnels du bâtiment et de la décoration, la société fabrique notamment un large éventail de peintures et vernis dédiés au secteur du jouet en bois et en plastique, pour lequel ses produits sont certifiés aux normes NF 71-3.

Par cette acquisition, la volonté de T&G est « d’affirmer et de consolider son offre de prestation de services adaptée à sa clientèle professionnelle, que ce soit en termes de performances et de techniques, de savoir-faire et d’expertise ».

Avec cette opération, T&G renforce également son maillage industriel, l’usine de Vernijura d’Arbois assurant une production additionnelle de peintures, vernis et diluants à celle du site de Chalon-sur-Saône.

Le réseau T&G, spécialisé dans la fourniture de produits de protection et décoration des matériaux en bois, métal, plastique, verre et de petits matériels destinés aux professionnels, industriels et artisans, ambitionne de développer une nouvelle expertise dans la fabrication de peintures destinées au secteur du jouet plastique et bois en petites séries, mais aussi dans la production de diluants.