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Le musée des Beaux-Arts de Dole a entamé depuis fin décembre 2024 une cure de jouvence, annoncée par une campagne très réussie utilisant l’Intelligence artificielle pour générer des mannequins sosies des oeuvres présentes au musée (voir ci-contre). La ville de Dole investit 450.000 € pour ces travaux qui prévoit notamment un parcours, au premier étage, réaménagé « autour d’une thématique originale ». Parmi les améliorations, le jardin sera végétalisé et deux nouvelles salles dédiées à l’histoire de Dole seront créées pour accueillir une exposition permanente. Un éclairage muséographique écoresponsable sera par ailleurs installé, afin de réduire la consommation énergétique, tout en mettant davantage en valeur les collections. La réouverture est prévue le 16 mai 2025 pour la Nuit des musées.

À la suite de l’annonce, le 3 février 2025, de l’intérêt porté par le groupe brésilien BWGI pour une offre publique d’achat (OPA) sur l’entreprise française Verallia, Sébastien Martin, président du Grand Chalon, a adressé un courrier au ministre en charge de l’industrie et de la transition énergétique, Marc Ferracci. Il y exprime les interrogations locales quant aux conséquences possibles de cette annonce pour les usines françaises du groupe et, plus largement, insiste sur le rôle de l’État dans la préservation de l’implantation territoriale de Verallia, « véritable fleuron industriel ancré sur le territoire du Grand Chalon depuis de nombreuses années, l’usine Verallia de Chalon-sur-Saône avec ses 360 salariés et sa production annuelle d’un milliard de bouteilles, a récemment bénéficié d’investissements stratégiques visant à moderniser ses infrastructures et améliorer sa performance énergétique. »
Dans son courrier, Sébastien Martin rappelle le rôle déterminant de l’État, actionnaire de Verallia via Bpifrance, pour garantir la pérennité de l’implantation territoriale du groupe et préserver les acquis industriels nationaux. « Le maintien et le développement de notre industrie sont des enjeux stratégiques majeurs. Le positionnement de l’État pour assurer la stabilité de Verallia sera une garantie précieuse », souligne le président du Grand Chalon qui demande ainsi à être tenu informé des évolutions de ce dossier et se tient prêt à échanger avec le ministre afin de défendre l’ancrage industriel de Verallia en France et dans le Grand Chalon.

En 2024, 86.000 visiteurs auront été comptabilisés dans les trois Cités des Climats et des vins de Bourgogne à Beaune (80% des visiteurs), Mâcon et Chablis, une satisfaction pour le président Benoît de Charette, mais un résultat encore loin de l’objectif qui avait été fixé pour l’année (180.000 visiteurs). La réussite est donc ailleurs : avoir fait de ces Cités l’outil incontestable de pédagogie pour expliciter la notion de viticulture de terroir. Pour autant, des actions de communication et de fidélisation vont être mises en place, notamment auprès d’une clientèle locale, et également en boostant les partenariats avec les sites emblématiques dont les incontournables Hospices de Beaune, leader de la fréquentation touristique en BFC avec plus de 460.000 visiteurs en 2023. La scénographie a également été modernisée (nouveaux visuels sur les cépages et la vinification, ainsi que sur l’étiquetage) et à Beaune le 5e étage propose désormais des tables d’orientation permettant de découvrir ce panorama inédit de la côte viticole.

Mardi 4 février, le tribunal judiciaire de Dijon vient de prononcer la liquidation judiciaire du groupe Valti (Montbard) et le licenciement de ses 132 salariés. Depuis 1965, Valti était spécialisé dans la fabrication de tubes pour les secteurs automobile, distribution et de mécanique. Concurrencé par des produits venus d’Asie et d’Amérique du Sud, le groupe avait cru pouvoir compter en 2022 sur son rachat par le groupe Mutares (Allemagne). Une acquisition « purement capitalistique », a déploré le délégué CGT Frédéric Pissot, chez nos confrères de France 3, pour qui le repreneur allemand a tout simplement appliqué « une stratégie commerciale qui ne tenait pas la route ». En un ultime geste pour sauver l’entreprise François Martin, le président, rachète l’entreprise en 2024 sans parvenir à la redresser.

En Bourgogne-Franche-Comté comme partout en France ce vendredi 7 février, les clients des 1.600 magasins Lidl ont trouvé porte close. Cinq organisations syndicales représentatives de la société (CFDT, Lidl CGT, Cfdt Lidl, FO Lidl, Sncdd CFE- CGC) ont en effet appelé les salariés à une grève illimitée. La volonté de la direction d’imposer le travail le dimanche matin a mis le feu aux poudres dans un climat social déjà incandescent, marqué par un souci de rentabilité accru non compensé par les embauches. Dans un communiqué commun, les syndicats déplorent en effet « la perte de plus de 2.200 postes alors que le parc de supermarchés a continué de progresser, soit deux millions d’heures en moins entre 2022/2023 », entraînant, estiment les représentants des 46.000 salariés, une détérioration du service clients. Les conditions de travail dans les 26 entrepôts logistique sont également visées, alors que dans le même temps, « la progression des salaires reste très inégale selon les niveaux ».

Le comité des banques de la Fédération bancaire française (FBF) Bourgogne Franche-Comté a élu François de Laportalière, 54 ans, à sa présidence pour un mandat de deux ans. Il succède à Laurent Haro. Diplômé d’un DESS Finance de l’Université Toulouse Capitole, François de Laportalière a exercé diverses fonctions au sein du groupe BPCE depuis 1993 et a rejoint la région Bourgogne-Franche-Comté en 2023. Le Comité régional FBF Bourgogne-Franche-Comté rassemble les banques adhérentes établies sur ses huit départements. Il est le relai dans la région des positions et des actions de la FBF, l’organisation professionnelle qui représente l’ensemble des banques françaises et étrangères installées en France.

L’Oréal International Distribution (LID) qui assure la diffusion mondiale des produits du géant de la cosmétique a choisi le groupe Blondel (Chalon-sur-Saône), la gestion des activités logistiques, du stockage aux préparations de commandes et de colis des produits exportés par LID, en passant par l’étiquetage et la PLV. Pour y répondre, Blondel dédie à LID plus de 6.000 m2 de son site ultra-sécurisé implanté en Saône-et-Loire et innove dans ses process pour les automatiser et accélérer.

En 2025, l’entrepôt de Chalon sur Saône du Groupe Blondel devra gérer plus de 20.000 commandes annuelles à destination d’une grande diversité de clients de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). « Au-delà des fortes exigences en termes de sécurité des produits, des hommes et de performance, LID recherchait un prestataire qui soit force de proposition dans les process et les innovations, pour garantir une logistique d’excellence, alliant respect des délais dans les meilleurs coûts et durabilité, dont notamment une baisse des émissions de CO2 et des cartons. Le choix du Groupe Blondel s’est imposé comme une évidence compte tenu de son infrastructure ultra-sécurisée, sa capacité d’innovation et son engagement indéfectible en matière de développement durable. »

À la suite du décès de Patrick Gendraud, le 1er janvier, l’assemblée territoriale a élu vendredi dernier celui qui occupait jusqu’ici le poste de premier vice-président, Grégory Dorte, 24 voix contre 7 recueillies par le candidat d’opposition de gauche, Yves Vecten.
Pressenti à la candidature, André Villiers - déchu de son mandat de député lors du scrutin de juillet et ancien président du conseil départemental entre 2011 et 2017 - a finalement apporté son soutien au maire de Villeneuve-sur-Yonne. « Il est important de poursuivre le travail débuté en 2021, alors que l’échelon départemental subit, partout en France, une crise financière sans précédent. Le Département reste une collectivité de proximité, qui apporte des services essentiels aux habitants qu’il s’agisse du social, des routes ou des collèges. Mais nous avons également un rôle à jouer, avec tous nos partenaires, pour améliorer l’attractivité de nos cantons et de nos communes, nos actions et nos investissements devant contribuer au dynamisme et à la transformation du territoire », a déclaré Grégory Dorte à l’issue du vote.

En 2024, la Bourgogne est le seul vignoble de France à connaître une croissance de ses ventes avec une progression de 4,6 % en volume à l’export, et +3,2 % en grande distribution soit un CA global de 2,3Mds€ dont 1,5Md€ à l’export. (chiffres Novembre 2024).

Depuis plus de 10 ans, le « Club des 5 » : États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Japon et Belgique, représentaient près de 60 % des volumes de vins de Bourgogne exportés. En 2024, la Suède a détrôné la Belgique. Si les États-Unis demeurent le premier marché en valeur et volume, la Bourgogne observe des marchés émergents comme l’Australie, la Corée du Sud et le Brésil. La Chine, quant à elle, se classe 7ème en valeur et 8ème en volume. Un classement à surveiller dans la perspective de la hausse annoncée de droits de douane qui frapperont les produits importés d’Europe aux États-Unis par le Président nouvellement investi Donald Trump.

Le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) fait son retour à Wine Paris 2025 du 10 au 12 février. Au sein du Pavillon Bourgogne-Franche-Comté, son stand immersif proposera des animations, des dégustations et un espace conférence interactif.
Les visiteurs pourront explorer la diversité des vins bourguignons, des dégustations guidées et l’outil interactif « Explore Bourgogne Maps », carte interactive de la Bourgogne viticole. En parallèle, le BIVB s’exposera dans le métro parisien et l’enceinte de Wine Paris.

Le groupe né à Selongey annonce l’acquisition de La Brigade de Buyer (CA : 66 M€, 290 collaborateurs), groupe international des secteurs des articles culinaires, de la pâtisserie et de la coutellerie pour les cuisines professionnelles. Ce rachat comprend les trois sites français de Buyer dans les Vosges, de Rousselon Dumas-Sabatier à Thiers et de Scaritech à Belfort.

Le 21 janvier à l’hôtel de ville de Joigny, l’ARS BFC, le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Nord de l’Yonne et leurs partenaires se sont engagés pour les trois prochaines années à travers un Contrat local de santé (CLS). Cette feuille de route s’articule autour de sept axes prioritaires dont le renforcement de la démographie médicale, le parcours de santé des personnes les plus vulnérables ou encore la santé mentale. Représentant 116 communes, le PETR du Nord de l’Yonne regroupe cinq EPCI, quatre communautés de communes (Jovinien, Gâtinais en Bourgogne, Vanne et pays d’Othe, et Yonne Nord) et la communauté d’agglomération du Grand Sénonais. Instaurés par la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » de 2009, les CLS ont pour objectif de « favoriser la cohérence territoriale au service de l’amélioration de l’état de santé des populations concernées ».

Perl, société d’investissement, lance la commercialisation de l’opération Bruges 2 à Dijon : 95 studios répartis du rez-de-chaussée au 7e étage d’une résidence à l’architecture contemporaine, à proximité du Port du Canal et de la CIGV. Les appartements, accessibles à partir de 53.400 €, avec une décote de 39% du prix d’acquisition offrent ainsi, selon Perl, « une véritable opportunité d’investissement pour tous les budgets. » Équipée de services destinés aux résidents, ainsi que d’un RoofTop avec terrasse, Bruges 2 respecte la réglementation énergétique 2020 et les appartements bénéficient du label BEE+ (label Prestaterre). Le démarrage des travaux est prévu au 1er trimestre 2025 pour une livraison au 2e trimestre 2027.

À l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, TotalEnergies a réaffirmé son engagement pour 2025 auprès de la Fédération nationale des écoles de production. La fondation TotalEnergies s’était engagée dès 2018, dans le cadre d’une convention mécénat, à apporter un soutien financier de 60 M€ sur dix ans à la Fédération nationale des écoles de production. Concernant la Bourgogne Franche-Comté, cette subvention a permis l’inauguration de cinq nouvelles écoles depuis 2023, réparties sur six des huit départements de la région. Pour Vincent Gaffard, directeur régional TotalEnergies BFC, cette collaboration avec la multinationale française est « une initiative qui s’inscrit en réponse complémentaire, concrète et inspirante, à l’insertion des jeunes, aux besoins des entreprises et ainsi à la vitalité des territoires. » Les enseignements techniques proposés par ces écoles contribuent à la lutte contre le décrochage scolaire des jeunes âgés entre 15 et 18 ans ainsi qu’à leur intégration professionnelle. Grâce à des formations techniques reconnues par l’Etat, 94 % d’entre eux trouvent un emploi à l’issue de leur cursus.