Vendredi 31 mai, EDF a officiellement repris les activités nucléaires de GE et notamment les activités de maintenance et de fabrication des turbines Arabelle, actant une promesse formulée par le Président de la République Emmanuel Macron en 2022. « Cette transaction va nous permettre de reprendre en main la production des turbines, et elle pourra être rentabilisée car nous produirons pour nous-mêmes et pour les autres », fait valoir le président.
« L’annonce du Président était très attendue par les salariés de Belfort. C’est un soulagement pour les hommes et les femmes qui représentent l’excellence de la filière nucléaire française, et qui ont subi les stratégies de GE », affirme Marie-Guite Dufay, présidente de la région BFC.
« Je me réjouis par ailleurs de voir les compétences de Belfort et du nord Franche-Comté reconnues et confortées. Cette opération de rachat doit permettre de garantir notre autonomie énergétique, mais doit également profiter à Belfort avec à la clé des investissements et de nouvelles commandes ; le projet industriel qui découle de ce rachat doit être connu au plus vite afin de sécuriser l’avenir des salariés. Cette intervention est dans la droite ligne de ce que j’ai toujours préconisé, à savoir le mix énergétique. Mais si la relance du nucléaire est un axe essentiel de notre souveraineté énergétique, n’oublions pas le développement des énergies renouvelables. Dans cette optique, les activités éoliennes et hydroélectriques encore détenues par GE depuis le rachat d’Alstom sont un point de vigilance majeur. Ainsi, j’espère que le Président de la République sera à Belfort pour l’inauguration de la première gigafactory d’électrolyseurs en France de McPhy, qu’il a contribué à installer dans le nord Franche-Comté, afin de rappeler l’importance de la diversification des énergies dans notre stratégie de souveraineté ».